Musée Eugène GOUÉDARD
18, rue Jean-Baptiste Illio
Ploeuc-sur-Lié
Objets familiers de la ferme et machines agricoles des Côtes d'Armor de 1900 à nos jours
Le 1er local où l'on peut voir les objets familiers de la ferme, de plus petite taille, utilisés pour les travaux d'intérieur de la maison ou pour les travaux des champs …
Le 2ème local où se trouvent les machines agricoles de plus grande taille …
Pour adoucir les yeux, pour parer le visage,
Pour mettre sur le front, pour placer sur le sein,
Et, pourvu qu'une adroite main
Les sache bien mettre en usage,
On ne les met jamais en vain.
Si ma mouche est mise en pratique,
Tel galant qui vous fait la nique,
S'il n'est aujourd'hui pris, il le sera demain ;
Qu'il soit indifférent ou qu'il fasse le vain,
La Faiseuse de Mouches - Lettre à N. (vers 1661)
"Tache avantageuse", dans le langage précieux, la mouche, petite pièce de taffetas ou de velours noir que l'on se collait sur la peau pour en faire ressortir la blancheur et l'éclat, fut l'un des principaux accessoires de la beauté, de la mode et de la galanterie d'une partie des XVIIe et XVIIIe siècles. C'était, par cette exaltation des contrastes, l'accessoire baroque par excellence.
Les coquettes en usaient et en abusaient, on pouvait en porter plus de quinze. Elle n'était pas un accessoire exclusivement féminin ; les hommes en portaient aussi, en moins grand nombre toutefois. La mouche était un accessoire de mode, mais avant tout un instrument galant et de séduction. Son côté frivole était si clairement compris qu'un dame voulant paraître modeste ou sage en telle ou telle autre occasion n'en mettait pas. Il y avait tout un langage, un jeu subtile et une infinité de gradations basés sur le nombre, la forme et la taille des mouches.
Les formes étaient variées, mais principalement rondes, ou de forme allongées. On appelait ces dernières des assassins ; les emplâtres étaient très grosses mouches que l'on plaçait sur les tempes.
Les mouches étaient conservées dans de petites boites spécialement conçues à cet effet : les boites à mouches.
Les mouches portaient toutes également un nom, et donc une signification particulière, on fonction de l'endroit où on la posait.
Près de l'œil, elle se nomme assassine ou passionnée.
Au coin de la bouche, c'est la baiseuse.
Sous la lèvre, elle devient friponne ou coquette.
Sur le nez, effrontée ou gaillarde.
Sur le front, la majestueuse
Sur la joue, c'est la galante.
Sur une ride, dans le creux du sourire , elle est enjouée.
Sur la poitrine, c'est la généreuse.
Sur un bouton, la receleuse.
Ou bien sur le menton, ne serait-ce point la discrète ?
Langage au XVIIIe
Bailler derrière son éventail : allez-vous en, vous m'ennuiez
Lever l'éventail vers l'épaule droite : je vous haïs
Abaisser l'éventail fermé vers le sol : je vous méprise
Effleurer son oeil droit de son éventail fermé : quand vous verrais-je ?
Faire signe vers soi de l'éventail fermé : j'ai tout le temps envie d'être avec vous
Menacer de l'éventail fermé : ne soyez pas trop audacieux
Soulever l'éventail de sa main droite : m’êtes-vous fidèle ?
Cacher ses yeux derrière son éventail : je vous aime
Proposer un éventail : vous me plaisez beaucoup
Dissimuler son oreille gauche sous son éventail fermé : ne dévoilez pas notre secret
Porter l'éventail à son coeur : je vous appartiens pour la vie
Refermer très lentement son éventail : j'accepte tout
Langage au XIXe
Ouvrir complètement l'éventail : j'y songe
Poser sa main sur son coeur tout en tenant son éventail ouvert devant ses yeux : je vous aime
Indiquer le sol près de soi avec son éventail : approchez-vous de moi
Poser l'extrémité de l'éventail sur sa bouche : attention, on nous écoute
Serrer des deux mains l'éventail ouvert contre sa poitrine, en levant doucement les yeux : je vous demande humblement pardon
Effleurer sans cesse sa bouche de son éventail fermé : puis-je vous parler en tête à tête ?
Ouvrir complètement son éventail et l'agiter en direction de son interlocuteur : je souhaiterais être toujours avec vous
Regarder son éventail fermé : je pense tout le temps à vous
Serrer de la main gauche son éventail fermé sur son coeur : m’êtes-vous fidèle ?
Le nombre de brins non écartés indique l'heure convenue du rendez-vous : à l'heure convenue
Tourner la face interne de son éventail vers son interlocuteur : je ne pourrai pas venir
Promener l'extrémité de l'éventail sur la paume de sa main, comme pour former des lettres : je vous le ferai savoir par courrier
Chasser son interlocuteur de son éventail fermé : je ne vous aime pas
Diriger vers le bas son éventail ouvert, que l'on tient dans sa main : je vous méprise
Ouvrir et fermer rapidement son éventail : vous êtes trop audacieux
Refermer son éventail avec colère et le faire tourner fébrilement dans sa main : je suis fâchée contre vous
Appuyer son menton sur son éventail fermé : je boude
Écrire du doigt sur la face externe de son éventail : faites-le moi savoir pas courrier
Regarder son éventail ouvert, en balançant la tête d'un côté puis de l'autre : vous ne voulez pas du tout me connaître
Faire tourner de la main droite l'extrémité de son éventail fermé tenu de la main gauche : on vous trompe
Tenir entre les paumes, aux deux extrémités, son éventail fermé : j'exige une réponse
Indiquer une place de l'éventail fermé : asseyez-vous à côté de moi
Indiquer une place de l'éventail ouvert : ça suffit ! vous m'ennuyez
Montrer plusieurs fois son front de son éventail fermé : vous êtes fou ?
Appuyer son menton sur son éventail ouvert : cessez vous amabilités répugnantes
Appuyer son éventail fermé sur son épaule droite : je vous haïs
Laisser continuellement tomber son éventail fermé dans sa main gauche à demi fermée : pas un mot de plus
Agiter vers soi son éventail ouvert : dansez avec moi
Couvrir la paume de la main de son éventail ouvert, tenu de la main droite : gardez le secret
Donner son éventail fermé à son interlocuteur : vous me plaisez beaucoup
Appliquer l'éventail ouvert contre sa joue droite : oui
Appliquer l'éventail ouvert contre sa joue gauche : non
Appliquer l'éventail fermé contre son oreille droite : je vous écoute
Tenir l'éventail fermé suspendu à son cordon : je ne peux pas
Coller son éventail fermé à sa tempe gauche : cessez d'être jaloux
Fermer et ouvrir avec grâce son éventail : vos désirs seront comblés
Poser son éventail fermé sur le repli de sa main gauche : je ne vous comprends pas
Tendre avec grâce son éventail ouvert à son interlocuteur : bienvenue
Passer avec hâte son éventail fermé d'une main à l'autre : je suis très inquiète
En tenant l'éventail ouvert de la main droite, le faire tourner de la main gauche : mes parents ne le souhaitent pas
Frapper avec son éventail fermé entre les doigts de sa main gauche : nous devons interrompre notre conversation
Serrer son éventail fermé contre son coeur en le tenant des deux mains : épargnez-moi cette compagnie insupportable
Suspendre son éventail fermé à sa main droite : adieu, au revoir
extrait de « L'éventail à tous vents » (Louvre des Antiquaires, Paris 1989).
Nous Evesque de Sainct Brieuc avons faict
la visite en léglise parochialle de ploeuc ce
vingt septiesme jour de May 1625
par command ... de Mond. Seigneur
Monseigneur le reverend Evesque
Gouret
L'évêque en question est André Le Porc de La Porte (1618-1631). Il est inhumé dans la cathédrale Saint-Etienne de Saint-Brieuc, où
son tombeau est toujours visible.
- Sceau de 1419 : Guillaume de Penthevre (héraldique médiévale bretonne, images personnelles (vers 1350-1500), armoriaux, sceaux, tombeaux, Martine Fabre, 2003. WP27 : Guillaume de P /Penthevre. sc.leg.+S. Guillaume de Pentièvre. Genre Masc 1. TS armorial. TD sc. sc rond. Lieu 22. Scelle une quittance pour la réparation d'un moulin en paroisse de Plœuc. Date 1419. Période E (1400-1429). Armoirie : BRT , héraldique /sc, écu droit, au sautoir au lambel. Période D (1360-1399). Armoirie BRT 00/écu droit ..., à la bordure décor l' écu dans un polylobé à redents. Sources : Archives Départementales des Côtes d'Armor. H ST Aubin 376 (1390), sc.fragm. Dossier : PH /1sc.).
- Réformation de 1426, Annor et Guillo de Penthièvre.
- Montre de 1469, Jean Penthièvre, de l'ordonnance.
- Montre de 1480, Jean Penthèvre, 5 livres de revenu.
- Réformation de 1536, Hervé de Painthièvre, à La Vieuville.
Dans les anciens actes, on parle du duché de Paintheure.
Puis dans les registres de Plœuc, aux XVIIème et XVIIIème siècles sont cités des Le Painteur.
- Péronnelle Le Painteur, baptisée à Plœuc en 1614.
- François Le Painteur, nommé parrain de Françoise Hervé, baptisée le 11 mai 1621, fille d'Antoine Hervé, sieur de Marialla, et de Marie Gouiquet.
- Maître François Le Paintheur, épouse Marie Hervé, dont :
1) Gilette Le Painteur, baptisée à Plœuc le 5 novembre 1619 ;
2) Jacques Le Paintheur, baptisé à Plœuc le 14 février 1623 ;
3) Laurence Le Paintheur, baptisée à Plœuc le 23 juillet 1624.
- Jacques Le Paintheur, épouse Jeanne Cadin, dont :
1) Louise Le Paintheur, baptisée à Plœuc le 25 octobre 1629.
- Florence Le Paintheur, de Plœuc, y épousa le 28 juillet 1662 Pierre Rousseau, de la paroisse Notre Dame de Moncontour.
- Yvonne Le Peintheur, née à Plœuc le 13 juillet 1686 et baptisée le lendemain, y décède le 10 août 1686 et inhumée le lendemain (témoin Pierre Le Peintheur), fille de Jean Le Peintheur, et de Gilette Moy.
- Honorable femme Péronnelle Le Peintheur, inhumée à Plœuc le 27 juillet 1686 à environ 70 ans.
Ces Le Painteur ont-ils un lien avec les Penthièvre qui furent jadis à La Vieuxville ?
Le patronyme Penthièvre s'est-il transformé en Painteur ?
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