Le Diocèse de Saint-Brieuc pendant la
période révolutionnaire : notes et documents, tome II, Conférence ecclésiastiques de 1892, Imprimerie-Librairie-Lithographie René Prud'Homme, Saint-Brieuc, 1895
En 1790, il y avait au moins vingt-et-un prêtres dans les paroisses qui
actuellement forment le doyenné de Plœuc.
Dans ce nombre sont compris tous les prêtres qui, sans titre de recteur ou de
curé, résidaient dans les paroisses et étaient de précieux auxiliaires pour les prêtres chargés du ministère paroissial. Les prêtres qui administraient les trêves qui ne font plus partie du
doyenné de Plœuc, (Gausson était une trêve de Plœuc et Saint-Brandan une trêve de Plaintel) ne sont point comptés dans le nombre cité plus haut.
PLŒUC
Plœuc à lui seul possédait huit prêtres. Cette paroisse avait alors pour recteur
M. Chevalier, et pour curé M. Bertrand. Ils étaient aidés pour le ministère par des prêtres de la paroisse, MM. Jean-Baptiste Hello, Yves Eudo, Jean-Baptiste David, Noël André, Jean Hémery et
Jean-Brieuc Jarnet. Ce nombre de prêtres ne doit pas étonner, si l'on considère que cette paroisse était couverte de chapelles. La chapelle de Saint-Just est la seule qui reste ; elle est encore
ouverte au culte, on y dit la messe tous les dimanches.
La chapelle de Sainte-Marguerite, située dans l'ancien cimetière, a disparu, il y a
quelques années, pour faire place à la magnifique église neuve. Cette chapelle se trouvait anciennement dans un coin du bourg appelé la Trêve, elle fut transportée de là dans le vieux cimetière
aux frais de Melchide Georgelin.
Mais, avant la Révolution, les maisons de Bago, Crémeur, le Roscraignon, le
Pont-à-l'âne, la Touche-aux-Moines, l'Ile, Saint-Eloi, la Corbière, avaient leurs chapelles. C'étaient autant de petites seigneuries dont plusieurs, m'a-t-on dit, payaient une redevance à celle
de l'Ile. La Vieux-Ville possédait aussi une petite chapelle, desservie par des moines cisterciens qui avaient là une petite communauté.
M. Chevalier, qui fut le dernier recteur avant la Révolution, avait bâti pour
presbytère la maison dite de M. Georgelin. Mais cette maison, assez considérable, lui avait coûté cher ; aussi avait-il contracté des dettes qu'il ne put payer. Ayant refusé de prêter le serment
à la Constitution civile du clergé, il prit le chemin de l'exil dans les premiers jours de juin 1794. Il émigra en Angleterre où il mourut de chagrin.
M. Bertrand, homme simple, franc et droit, était très goûté de la paroisse. Il
disparut aussi dans les premiers jours de juin 1791 ; mais il n'émigra point. Il se cacha chez des familles sympathiques et dévouées et continua d'administrer les sacrements en cachette dans les
villages et les paroisses voisines, notamment dans la trêve de Gausson. On ne sait ce qu'il devint, mais il ne reparaît point à Plœuc après la Révolution.
Malheureusement, tous les prêtres de Plœuc ne suivirent pas le bel exemple qui
leur était donné par le pasteur et le curé. Trois refusèrent de jurer ; ce furent MM. Hello, David et Eudo : ils furent obligés eux aussi de prendre le chemin de l'exil, et s'en allèrent à Jersey
ou en Angleterre. Trois eurent la faiblesse de prêter le serment civil ; ce furent MM. André, Hémery et Jarnet tous nés dans la paroisse. Depuis 1791 jusqu'en 1801, il n'y eut que ces prêtres
jureurs à exercer ostensiblement le ministère. Mais les habitants qui n'avaient point confiance en eux les abandonnèrent. Aussi l'église de Plœuc devint alors déserte et les ronces et les épines,
au dire des anciens, en firent un lieu de désolation.
Il semble que la divine Providence ail voulu faire expier à ces prêtres le mal que
leur faiblesse avait causé. Tous les trois, en effet, moururent misérablement, M. André, devenu curé constitutionnel et bientôt officier public, s'étant pris de querelle avec des soldats
républicains qui lui reprochaient sa lâcheté, fut saisi par eux et dirigé sur Quintin, chef-lieu du district. Soit qu'il fût pour eux un embarras, ou soit par crainte des chouans, ils ne
l'emmenèrent point jusqu'à Quintin, ils le fusillèrent en route, dans la forêt de Lorges, aux environs de la Croix Saint-Lambert.
M. Hémery fut saisi par les chouans et tué dans sa maison au bourg de
Plœuc.
M. Jarnet vécut dans l'indifférence et le mépris de ses compatriotes qui ne
voulaient pas même assister à sa messe. Il mourut en 1806, à la Ville-Jagu.
Mais à côté de ces figures qui nous attristent, en apparaissent d'autres qui nous
consolent et nous réjouissent.
M. Paul Georgelin se présente ici à notre respectueuse admiration. Né à Plœuc, le
3 mars 1765, il venait d'être fait prêtre en 1789 quand la Révolution éclata. M. Georgelin ne prêta point le serment, n'émigra point : mais fidèle à l'Eglise catholique, il se tint caché dans la
paroisse de Ploeuc où il rendit de grands services à la religion. Sa jeunesse et son zèle ne le rendirent pas seulement utile à la paroisse de Plœuc, mais encore à celles des environs. Il donnait
ses soins el les secours de la religion à un malade, dans la paroisse de Plessala, lorsqu'il fut pris par des soldats auxquels il avait été dénoncé. Malheur aux prêtres insermentés qui étaient
alors saisis, car souvent, sans aucune forme de procès, ils payaient de la vie leur fidélité à l'Eglise.
C'est ce qui arriva à M. Paul Georgelin. Les soldats, ou plutôt tes bourreaux qui
l'avaient arrêté le massacrèrent, et on dit qu'il n'avait pas encore rendu le dernier soupir lorsqu'ils le jetèrent dans la fosse et le recouvrirent de terre.
C'est donc à faux que l’auteur de l’histoire populaire de la Bretagne dit qu'il
fut fusillé à Plœuc, à la porte d'une maison où il venait d'administrer les sacrements à une malade. Il était âgé de 28 ans.
M. Joseph Georgelin, son frère, qui fut plus tard curé de Plœuc, était né le 8
janvier 1 768. Il fut emmené à Jersey, pendant la Révolution, par M. Joseph Briend, prêtre de Hénon, et y reçut tous les ordres, même la prêtrise, dans l'espace de six mois, au grand étonnement
de tous. C'est lui qui devait, après la tourmente révolutionnaire, rouvrir les portes de l'église de Plœuc avec M. Briend, son maître et son guide. Ils revinrent à Plœuc en 1801. M. Briend fut
curé d'office de 1801 à 180â. Mais la marquise de Catuélan qui avait connu à l'heure de l'épreuve son grand cœur et sa grande âme, s'empressa de le rappeler près d'elle comme recteur de
Hénon.
M. Paul Georgelin ne fut pas le seul de la paroisse de Plœuc à payer de son sang
sa fidélité à Dieu et à la religion.
Pierre Moisan, de Duancre, âgé de 48 ans ; Pierre-Paul Moisan, son fils, âgé de 18
ans ; François Georgelin, âgé de 67 ans ; Guillaume Georgelin, son fils, âgé de 26 ans ; François Chapron, âgé de 29 ans ; François Georgelin, âgé de 24 ans, furent aussi les glorieux témoins de
l’Eglise et de la foi en leur pays. Saisis en leurs maisons comme suspects, ils furent dirigés sur le bourg par une colonne et fusillés en chemin près le Pont-Aiguillon en face du village des
Isles le 17 août 1795. M. Moisan, ancien curé de Plouguenast et fils de Pierre Moisan, l'une des victimes, a
élevé une croix sur le lieu où le crime s'accomplit. Au dire des anciens que j'ai entendus, il y eut dans cette paroisse beaucoup d'autres meurtres restés inconnus. La terreur régnait
véritablement sur ce pays. On redoutait également les chouans et les bleus.
Des bandes de pillards se donnant le nom de chouans et qui n'étaient en réalité
que de faux chouans souvent soudoyés par les bleus, parcouraient le pays pour dévaliser et incendier les maisons ; ils ne reculaient même pas devant l'assassinat des gens qui leur résistaient.
Les bleus n'étaient pas moins redoutés, car outre qu'ils fusillaient pour le moindre prétexte, ils ne respectaient ni les biens ni les personnes. Aussi ces deux noms chouans et bleus sont-ils
restés chez la plupart des Ploeuquois, qui n'en ont jamais bien connu la véritable signification, comme les synonymes de voleurs et d'assassins.
A la suite du Concordat, le 29 mai 1803, M. François Alleno fut installé curé de
Plœuc, avec MM. Hello, David et Joseph Georgelin pour vicaires. M. Hello fut nommé recteur de Saint-Hervé, en 1813. M. David mourut à Plœuc en 1804. M. Georgelin devenu curé de Plœuc en 1819,
mourut en 1839. Quant à M. Eudo, il demeura en Angleterre après la Révolution, et vint enfin mourir à Boulogne-sur-Mer, dans un âge très avancé vers 1860.
Arthur III, duc de Bretagne (22 septembre 1457 - 26 décembre 1458), dit le « Connétable de
Richemont » ou « le Justicier », chevalier, duc de Touraine, comte de Dreux de 1441 à 1444, d'Étampes, de Montfort de 1457 à 1458 et d'Ivry et baron de Parthenay, né à Suscinio le
24 août 1393 et décédé à Nantes le 26 décembre 1458, connétable de France le 7 mars 1425.
Artus de Bretagne conestable
Armorial de Gilles Le Bouvier, dit Berry, héraut d'armes du Roi
Charles VII, BnF,Ms Fr 4985
Charles VI ; Jean, duc de Touraine, 3ème dauphin ;
Charles, comte de Ponthieu (futur Charles VII) ; Artus de Bretagne(à gauche)
I Charles Jouhan, sieur la métairie franche de La Mare, présent à la montre de Moncontour de 1479*, comparaît en archer à la montre de Saint-Brieuc en 1480 et est porteur d'une brigandine, décédé avant 1514, père de :
* Montres de l'évêché desaint-brieuc tenue en l'an m.cccclxix
La revue et monstre généralle des nobles, ennobliz, exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l'Evesché de Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant messire Tristan du Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte, Chevalier, sieur de l'Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye, Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et xe jours de janvier l'an mil iiiie lxix
Hénon : Charles Jouhan
II Messire Jacques Jouhan, écuyer, seigneur de La Mare, des Aulnays et de La Ville-Boré, anobli, cité en 1514, présent lors de la réformation du 2 mars 1536.
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III Messire Julien du Breil, chevalier, seigneur du Pontbriand et de La Mettrie en Pleurtuit, du Pont-Ruffier au Hinglé, des Aulnays, puis de La Marre-Jouan par acquêt après 1536, né vers 1515, décédé au Pontbriand le 2 mars 1587 et inhumé en l’église de Pleurtuit, gouverneur de Redon dès 1550, gouverneur de Dinan en 1562, capitaine et commissaire-général du ban et arrière-ban de la noblesse, francs-archers et élus de l'évêché de Saint-Malo par brevet du 6 avril 1562, capitaine de 300 hommes de pied, chevalier de l'Ordre de Roi le 26 mai 1570, épouse en premières noces par contrat du 20 mars 1551 Marie Ferré, dame du Pin en Saint-Carné, décédée vers 1580, fille aînée de feu Bertrand Ferré, chevalier, seigneur de La Ville-es-Blanc, du Pin, de Launay-Quinard en Saint-Jouan-des-Guérets, de La Garaye en Taden, de Plumaugat, baron-souverain de Grimaud en Suisse, et de Peronnelle de Guémédeuc, et en secondes noces Julienne de La Villéon, fille de François de La Villéon, chevalier, seigneur du Boisfeuillet, chevalier de l'Ordre du Roi, et d'Isabeau de Kerguezangart, dont postrérité.
IV Messsire François du Breil, dit le capitaine Breil de Bretagne, chevalier, baron des Hommeaux en Saint-Broladre par lettres patentes d'août 1575, seigneur du Breil en Meillac et de Hédé, puis de La Marre-Jouan par acquêt de son cousin du 24 septembre 1556 (transcription), chevalier de l'Ordre du Roi en février 1568, gentilhomme-ordinaire de sa Chambre, conseiller en ses Conseils d'Etat et privé, capitaine de 50 hommes d'armes des Ordonnances de Sa Majesté, captaine de 100 chevau-légers et de 300 hommes de pied, gouverneur de Moncontour, de Granville, de Mariembourg, d'Abbeville et de Saint-Quintin, mestre de camp de dix compagnies de gens à pied, épouse en premières noces vers 1545 Jeanne de Tréal, fille aînée de Briand de Tréal, écuyer, seigneur de Beaubois et de L'Adventure, et de Françoise de Vendel, en secondes noces vers 1572 Louise Le Séneschal, dame du Plessis-Séneschal et du Rocher, inhumée dans l'église de Saint-Broladre le 5 novembre 1576, et en troisième noces par contrat du 21 jnvier 1577 Isabeau Porcon, dame de La Touche, inhumée dans l'église de Saint-Broladre en 1602, fille de Jean Porcon, écuyer, seigneur de Lampaster en Goven, et de Catherine Hubert, dont postérité du troisième lit.
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V Messire Guillaume de Lescouët, écuyer, seigneur de Foulleville en Maroué, puis de La Mare par acquêt du 22 juin 1560 (transcription) pour la somme de 10 000 livres.
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VI Messire Richard de Pontoise, écuyer, seigneur du Breil, de La Rigaudière en Chauvé, puis de La Mare par échange du22 juin 1560(transcription), du Bois-Joli en Saint-Père-en-Retz, de Chauvé et du Clion par échange de La Mare du 18 juin 1561 avec Vincent de La Chasteigneraye, valet de chambre ordinaire du Roi, père de :
Christophe de Pontoise, écuyer, seigneur du Bois-Joli en 1579, des Hunaudais en Rouans, de Chéméré, de Besssoreau en Arthon-en-Retz et autres lieux, épouse le 18 juillet 1580 Claude de Chevigné, fille de Christophe de Chevigné, chevalier, seigneur de La Sicaudaye en Arthon-en-Retz, chevalier de l'Ordre du Roy en 1570, et de Claude Le Bouteiller.
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VII Messire Vincent de La Chasteigneraye, écuyer, seigneur de La Châtaigneraie au Cambout, du Bois-Joli puis de La Mare par échange du Bois-Joli du 18 juin 1561, de Marzan par acquêt de 1569, [fils de Jehan de La Chasteigneraye, écuyer, seigneur dudit lieu en Avessac, et d'Anne de Bodegat], épouse N Le Bouteiller, dont :
Jean de La Chasteigneraye, épouse Louise de Cadillan, dont postérité ;
Marie de La Chasteigneraye, épouse Claude Mouraud, écuyer, seigneur de La Prévostière, dont postérité.
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VIII Maître Jean Apvril, écuyer, seigneur de Lourmoye, de La Grée, de La Bouëxière et en Nivillac, de Coëtbo en Guer, de La Mare et autres lieux, payeur des gages de la Chambre des Comptes de Bretagne en 1537, trésorier des Etats de Bretagne de 1545 à 1578, receveur de l'évêché de Cornouaille en 1559, seigneur de La Mare par acquêt de 1561, [fils d'Alain Apvril, sieur de La Bouëxière, trésorier des Etats de Bretagne de 1534 à 1539, anobli par lettres patentse de 1547, et de Marthe de La Grée, dame dudit lieu en Nivillac], épouse en premières noces Anne Le Pennec, fille de Claude Le Pennec, écuyer, seigneur du Bois-Jolland en Saint-Nazaire, et de Françoise Eder, et en secondes noces Marie de Bellabre, fille de Jean de Bellabre, dont du second lit :
N Apvril ;
Jean Apvril, écuyer, seigneur de La Grée, de Coëtbo, dit le Président de La Grée, décédé en 1596, pourvu le 12 juin 1568 et par lettres de surannation du 4 octobre 1570, reçu le 21, conseiller et garde scel pourvu le 21 juin 1575 et reçu le 1er septembre suivant jusqu'au 8 août 1581, maître des Requêtes de l'Hôtel en 1582, premier président de la Chambre des Comptes de Bretagne reçu le 11 avril 1584, commissaire du Roi aux Etats de la Province en 1584, 1585 et 1586, épouse Jacqueline de La Bouëxière, fille d'Antoine de La Bouëxière, écuyer, seigneur d'Espinay et d'Estrillé, et de Françoise de La Pommeraye, dont postérité ;
Jeanne Apvril, épouse le 16 mai 1559 Marc Le Pennec, écuyer, seigneur du Bois-Jolland en Saint-Nazaire, décédé en 1571, fils de Claude Le Pennec, écuyer, seigneur du Bois-Jolland, et de Françoise Eder.
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IX. Messire Christophe Sauvaget, écuyer, seigneur des Clos, de La Croix de Pierre, de Parqueven, du Minihy, de La Ville-Pierre, de La Mare en Hénon par acquêt du 29 septembre 1561 et autres lieux, demeurant à La Croix de Pierre en Plémet, capitaine des francs arches de l’évêché de Saint-Brieuc, [fils de Jacques Sauvaget, écuyer, seigneur des Clos en Plénée-Jugon, rendit aveu de ses terres en Plénée en 1528, vivant en 1559, et de Jacqueline Le Fesle, dame du Guébriant en Pluduno], épouse Olive Prigent, dame de La Ville-Neuve en Plénée et de Kergollot en Pléguien jusqu’en 1561, fille d’Olivier Prigent, écuyer, seigneur de La Ville-Neuve, de La Porte et de La Gitardaie en Plénée, de Kergollot en Pléguien et autres lieux, cité en 1535 à La Ville-Neuve, et peut-être en secondes noces Jacquemine Maris, dont :
Thomas Sauvaget, qui suit ;
Hélène Sauvaget, partagée en 1588, épouse Pierre de Saint-Méloir, écuyer ;
Isabeau Sauvaget, épouse Bertrand Glé, écuyer, seigneur du Bois-Ménard en Plestan, fils de Jean Glé, écuyer, seigneur du Bois-Ménard.
X. Messire Thomas Sauvaget, écuyer, seigneur des Clos, de La Ville-Neuve, de La Mare et autres lieux, épouse en premières noces Marie de Rinquier, dame de Poulguin en Névez, et en secondes noces Renée Poisson, dame de Livinio, dont du premier lit :
Jean Sauvaget, qui suit ;
Jeanne Sauvaget, dame de Beauvais en Sévignac, née en 1585 et décédée le 14 février 1663, épouse à Plénée le 2 juin 1605 Georges des Cognets, écuyer, seigneur de L’Hôpital en Plurien, de Saint-Mérel, de La Baillie, de Saint-Vreget en Saint-Alban et autres lieux, décédé à Pléhérel le 30 novembre 1648, fils de François des Cognets, écuyer, seigneur de L’Hôpital, décédé vers le 9 juin 1587, et de Louise de La Marre, dame de La Ville-Roger en Pléhérel, de Saint-Vreget en Saint-Alban, de Courroué en Henanbihen et autres lieux, décédée le 1er avril 1625, dont postérité ;
Et du second : Christophe Sauvaget, écuyer, né à Plénée le 24 mars 1599 ;
Hélène Sauvaget, née à Plénée le 18 septembre 1600 ;
François Sauvaget, écuyer, né à Plénée le 13 décembre 1601 ;
Guillaume Sauvaget, écuyer, né à Plénée le 19 juin 1603 ;
Ollivier Sauvaget, écuyer, seigneur de La Vallée en Plaintel, demeurant au Hino en Plaintel, né à Plénée le 22 décembre 1605, décédé à Plaintel le 18 novembre 1663 et inhumé en l’église paroissiale, épouse Marguerite Le Coniac, née vers 1614 et décédée à Saint-Brieuc le 14 novembre 1684, fille d’Henri Le Coniac, écuyer, seigneur de La Ville-Auffray en Trégueux, procureur fiscal de Quintin, et de Françoise Huet, dame de La Bouillerie, dont postérité ;
Pierre Sauvaget, écuyer, né à Plénée le 19 avril 1607 ;
Cyprienne Sauvaget, née à Plénée le 26 mai 1608, épouse à Saint-Brandan le 8 octobre 1628 Pierre Le Nepvou.
XI. Messire Jean Sauvaget, écuyer, baron des Clos et de Poulguin, seigneur de La Ville-Neuve, de La Croix de Pierre, de La Mare, de Kerazan en Loctudy jusqu’en 1647 et autres lieux, guidon des Gendarmes de la Reine, épouse en premières noces en novembre 1627 Olive Bertho, née à Meslin, le 27 octobre 1608, fille de Jacques Bertho, écuyer, seigneur de Cargouët en Meslin, et de Catherine du Halgoët, et peut-être en secondes noces Vincente Pavic, dont :
Charles de Sauvaget, qui suit ;
René de Sauvaget, écuyer, seigneur de La Chapelle-Guillaume en Saint-Pôtan, maintenu dans sa noblesse le 31 mai 1669, épouse en premières noces Catherine Ferron, et en secondes noces à Saint-Pôtan le 4 février 1663 Mathurine de Bédée, dont postérité du premier lit ;
François-Armand de Sauvaget, écuyer, décédé à Meslin le 12 octobre 1651 ;
André de Sauvaget, écuyer, né à Plénée en 1637 et décédé à Meslin le 8 juin 1654 ;
François de Sauvaget, écuyer, seigneur de La Haute-Ville en Saint-Pôtan et demeurant à Pléboulle, maintenu dans sa noblesse le 31 mai 1669, épouse à Saint-Pôtan le 14 juillet 1643 Guillemette de Bédée, dont postérité ;
Et peut-être : Anne de Sauvaget, née en 1637 et décédée en 1690, épouse en la paroisse Saint-Mathurin de Moncontour le 5 juin 1664 Pierre Le Veneur, écuyer, né à Plédran en 1627 et décédé en 1690, fils de Jacques Le Veneur, écuyer, seigneur du Bouillon, maintenu dans sa noblesse par arrêt des Commissaires de Bretagne le 30 août 1669, et de Gilette Berthelot, dont postérité.
XII. Messire Charles de Sauvaget, chevalier, baron des Clos, seigneur de La Ville-Neuve, de Cargouët dont il rendi aveu et hommage en 1664, de La Mare et autres lieux, décédé à Cargouët le 16 décembre 1681, maintenu dans sa noblesse le 3 décembre 1668, épouse en 1654 Madeleine de Cybouault, dame de Pinieux en Limerzel, dont :
Jeanne-Marie Sauvaget, née à Cargouët le 8 juillet 1655 et baptisée le 10 octobre suivant, décédée à Rennes le 19 juin 1736, épouse à Meslin le 29 octobre 1680 Jean-Baptiste d’Andigné, écuyer, né à Saint-Malo et décédé en 1708, seigneur de La Marche, du Pin et de Saint-Jean dont il rendit aveu en 1687 et 1698, fils de René d’Andigné, chevalier, seigneur de Saint-Jean en Saint-Malon par acquêt du 21 juin 1658, décédé en 1661 et de Françoise Charpentier, dont postérité ;
René-Jean de Sauvaget, écuyer de Sauvaget, écuyer, reçu chevalier Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem le 10 août 1668 ;
Joseph Sauvaget, écuyer ;
Jean-Baptiste de Sauvaget, qui suit ;
Louise Sauvaget, née en 1652 et décédée en la paroisse Saint-Jean de Lamballe le 30 octobre 1720, épouse en la paroisse Saint-Jean de Lamballe le 24 août 1673 René Le Borgne, écuyer, seigneur de Goasven, né à Brélevenez le 25 avril 1639 et décédé en 1691, fils de Gilles Le Borgne, écuyer, seigneur de Goasven et de Keraziou, né le 10 septembre 1610, et de Marguerite de Kerguezay, dont postérité ;
Georges-Joseph de Sauvaget des Clos, écuyer, baptisé à Meslin le 2 août 1666, reçu chevalier Hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem le 31 juillet 1672 ;
Et peut-être : Jeanne-Françoise de Sauvaget, née vers 1658 et décédée en la paroisse Saint-Germain de Rennes le 22 avril 1738 et inhumée le lendemain, épouse en premières noces François-Jacques de Quifistre, écuyer, seigneur de Trémouharn, en secondes noces à Vannes le 13 décembre 1681 Louis Hubert, écuyer, seigneur de Lasse et de La Rochefordière, né en janvier 1639 et baptisé à Saint-Just de Verché le 21 juin suivant, décédé en la paroisse Saint-Germain de Rennes le 2 octobre 1700 et inhumé le surlendemain, conseiller au Parlement de Bretagne pourvu le 13 février 1664 et reçu le 30 mai suivant, fils de Louis Hubert, écuyer, seigneur de Lasse, conseiller au Présidial d’Angers, et de Renée Ligier, et en troisièmes noces en la chapelle des religieuses du Calvaire de Rennes le 1er avril 1704 René de Lopriac, baron de Coëtmadeuc, marquis d’Assérac, comte de Donges, baptisé en la paroisse Saint-Germain de Rennes le 10 août 1621 et y décède le 4 décembre 1707, conseiller au Parlement de Bretagne pourvu le 30 novembre 1645 et reçu le 19 janvier 1646, fils de Guy de Lopriac, écuyer, seigneur de Kermassonnet, baptisé en la paroisse Saint-Germain de Rennes le 6 mars 1595 et y décède le 16 avril 1675, conseiller au Parlement de Bretagne pourvu le 12 décembre 1646 et reçu le 17 février 1617, et de Julienne Grignon, sans postérité.
XIII. Messire Jean-Baptiste de Sauvaget, chevalier, dit le marquis des Clos, baron des Clos par lettres patentes de 1682, seigneur de Cargouët, de Poulguin, de La Ville-Neuve, de La Mare et autres lieux, page de la Grande Ecurie en 1680, rendit aveu de ses terres en Plénée en 1683, mestre de camp d’un Régiment de Cavalerie, brigadier de Cavalerie en 1700, tué au Turin en 1706, épouse à Meslin le 1er mai 1597 puis en la chapelle de l’évêché de Rennes le 4 Marie-Anne Visdelou, née le 4 juin 1677, fille de François-Hyacinthe Visdelou, chevalier, comte de Bienassis en Erquy, né en 1652 et décédé en 1714, gouverneur de Quimper, et de Marie-Anne Salou, dont :
XIV. Dame Marie-Anne Jeanne Françoise de Sauvaget, dame des Clos, de Cargouët, de Beaufréro en Quessoy, de La Maritaine en Maroué, de Cramaignan, de La Roche aux Denais, de La Roche-Tanguy, du moulin de Largentaye, de La Mare, de Saint-Mirel et autres lieux, née en 1698 et décédée à Paris le 25 mai 1785, rendit aveu de ses terres en Plénée en 1764, épouse à Erquy le 24 janvier 1712 Charles-François, comte de Froullay, chevalier, comte de Montflaux en Saint-Denis de Gastines, né à Montflaux en 1683 et décédé à Paris le 27 février 1744, major des Dragons au Régiment de Senneterre en 1693, mousquetaire de la Garde du Roy en 1701, colonel d’un Régiment de Froullay-Infanterie le 21 mai 1702, employé à la bataille de flandre de 1702 à 1703, colonel du Régiment de Royal-Francomtois-Infanterie en 1711, lieutenant pour Sa Majesté au gouvernement du Maine et comté de Laval, brigadier des Armées du Roy le 1er février 1719, ambassadeur de France auprès de la République de Venise en 1732, lieutenant-général des Armées du Roy le 24 février 1738, fils de feu Philippe-Charles, comte de Froullay, chevalier, comte de Montflaux, né en 1663 et décédé à Paris le 7 mai 1697, enseigne des Gendarmes de la Garde du Roy, lieutenant pour Sa Majesté au gouvernement du Maine et comté de Laval, et de Marie-Anne de Mégaudais, dame de Marolles, dont postérité.
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XV. Dame Marie-Malonne-Yvonne de Tréanna, dame de Trémaria et de La Mare dont elle reçu des droits en 1764, [fille de Claude-Hyacinthe de Tréanna, écuyer, seigneur de Trémaria, et de Marie-Anne Le Borgne, dame de Goasven] épouse Vincent-Guillaume de Moëllien, écuyer, seigneur de Tronjoly, né à Lesneven entre le 8 et le 10 janvier 1698, décédé en la paroisse Saint-Martin de Morlaix le 19 novembre 1751 et inhumé le lendemain, conseiller au Parlement de Bretagne pourvu le 16 juin 1724 et reçu le 22 novembre suivant, fils aîné de Sébastien-Corentin de Moëllien, écuyer, seigneur de Tronjoly, sénéchal de Lesneven, et de Gabrielle-Catherine du Poulpry, dont :
Sébastien-Marie-Hyacinthe de Moëllien, écuyer, baptisé le 14 février 1732 et décédé en Hollande le 14 février 1793, conseiller au Parlement de Bretagne pourvu le 2 juillet 1755 et reçu le 18 août suivant, émigré, épouse en la paroisse Saint-Léonard de Fougères le 2 août 1757 Perrine-Josèphe-Anne de La Bellinaye, fille d'Armand-Magdelon de La Bellinaye, chevalier, et de Marie-Thérèse Frain de La Ville-Gontier, née en la paroisse Saint-Léonard de Fougères le 26 septembre 1730 et décédé le 26 octobre 1772, dont postérité.
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XVI. Messire Guillaume-François Marie de La Noüe, chevalier, comte de Bogard, seigneur de La Ville-Norme en Plémy, de La Mare en Hénon et autres lieux, né à Coëtcouvran le 11 mars 1747 et baptisé le 14, décédé à Saint-Hélier de Jersey le 16 janvier 1795 et inhumé le 17, fit ses preuves pour être page du Roy en sa Grande-Ecurie en 1761, siégea dans l'ordre de la noblesse aux états généraux de Bretagne en 1774,lieutenant des maréchaux de France et chevalier du Saint-Sépulcre dès 1776, licencié en Droit en 1780, conseiller au Parlement de Bretagne pourvu le 5 avril 1780 et reçu le 13 juin suivant, émigré à Jersey, épousa à Saint-Malo le 17 octobre 1776 Félicité-Marie Meslé de Grandclos, née à Saint-Malo le 3 février 1757, fille de Pierre-Jacques Meslé, écuyer, seigneur de Grandclos, et de Pauline Claude Félicité Le Bonhomme, dont :
Maurice, comte de La Noüe-Bogard, émigré avec son père, décédé sans postérité en 1804 ;
Amélie de La Noüe, vivant à Londres en 1798 ;
Pauline-Caroline de La Noüe, dame de Bogard, décédée en 1804, épouse en 1803 Louis Marie René du Plessis de Grénédan.
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XVII. François-Charles-Constance Le Hérissé, né le 7 septembre 1750 et décédé le 30 janvier 1812, [fils de Jean Le Hérissé, "régisseur" de La Mare depuis 4 générations (1642), né vers 1714, et d'Anne Duval, née vers 1709 et décédée le 16 avril 1788], propriétaire de La Mare par acquêt comme bien national pour la somme de 10.257 livres entre 1796 et 1797, épouse à Quessoy le 26 février 1772 Jeanne Duval, née vers 1751 et décédée avant 1809, fille de François Duval et de Marie-Jeanne Couëssurel, dont :
Jean Le Hérissé, propriétaire de La Mare, né le 6 avril 1775 et décédé le 9 mars 1817, épouse à Hénon le 10 janvier 1798 Marie Gibet, née le 26 janvier 1778, fille d'Ollivier Gibet, né à Quessoy vers 1743 et décédé après 1813, et de sa seconde épouse Louise Davy, dont postérité.
Jeanne-Anne Le Hérissé, née le 2 juillet 1778, épouse à Hénon le 5 août 1793 Michel-Amateur Verde, fils de Charles Verde et d'Isabelle Mouesan ;
François-Jean Le Hérissé, né le 29 février 1780 et décédé le 6 août 1833, épouse à Hénon le 24 février 1802 Jeanne Gibet, née le 18 janvier 1780, fille d'Ollivier Gibet, né à Quessoy vers 1743 et décédé après 1813, et de sa seconde épouse Louise Davy ;
Anne-Rose Le Hérissé, née le 17 mai 1789 et décédée le 16 novembre 1865, épouse à Hénon le 10 octobre 1809 Jean Gibet, né vers 1788, fils d'Ollivier Gibet, né à Quessoy vers 1743 et décédé après 1813, et de sa seconde épouse Louise Davy, dont postérité ;
Joseph Le Hérissé, né le 6 février 1791 et décédé le 21 septembre 1848, épouse à Hénon le 26 janvier 1813 Renée-Louise-Olive Gibet, fille d'Ollivier Gibet, né à Quessoy vers 1743 et décédé après 1813, et de sa seconde épouse Louise Davy, dont postérité.
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XVIII. Dame Félicité-Marie Meslé de Grandclos, veuve de Guillaume-François de La Nouë, dame de La Mare par rétrocession de 1798 pour 4.000 livres dudit Le Hérissé.
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XIX. François-Charles-Constance Le Hérissé, né le 7 septembre 1750 et décédé le 30 janvier 1812, propriétaire de La Mare par acquêt entre 1798 et 1807, épouse Jeanne Duval, née vers 1751 et décédée avant 1809, fille de François Duval et de Marie-Jeanne Couëssurel, dont :
Jean Le Hérissé, qui suit ;
Jeanne-Anne Le Hérissé, née le 2 juillet 1778, épouse à Hénon le 5 août 1793 Michel-Amateur Verde, fils de Charles Verde et d'Isabelle Mouesan ;
François-Jean Le Hérissé, né le 29 février 1780 et décédé le 6 août 1833, épouse à Hénon le 24 février 1802 Jeanne Gibet, née le 18 janvier 1780, fille d'Ollivier Gibet, né à Quessoy vers 1743 et décédé après 1813, et de sa seconde épouse Louise Davy ;
Anne-Rose Le Hérissé, née le 17 mai 1789 et décédée le 16 novembre 1865, épouse à Hénon le 10 octobre 1809 Jean Gibet, né vers 1788, fils d'Ollivier Gibet, né à Quessoy vers 1743 et décédé après 1813, et de sa seconde épouse Louise Davy, dont postérité ;
Joseph Le Hérissé, né le 6 février 1791 et décédé le 21 septembre 1848, épouse à Hénon le 26 janvier 1813 Renée-Louise-Olive Gibet, fille d'Ollivier Gibet, né à Quessoy vers 1743 et décédé après 1813, et de sa seconde épouse Louise Davy, dont postérité.
XX. Jean Le Hérissé, propriétaire de La Mare, né le 6 avril 1775 et décédé le 9 mars 1817, épouse à Hénon le 10 janvier 1798 Marie Gibet, née le 26 janvier 1778, fille d'Ollivier Gibet, né à Quessoy vers 1743 et décédé après 1813, et de sa seconde épouse Louise Davy, dont :
Jean-François Olivier Le Hérissé, né à La Mare le 6 avril 1799, épouse à Quessoy le 22 juillet 1830 Marie-Michelle-Louise Sort fille de Louis Sort et de feu Jeanne Colas ;
François Le Hérissé, qui suit ;
Isabelle-Jeanne-Anne Le Hérissé, née à La Mare le 7 juillet 1803 ;
Marie-Louise-Jeanne Le Hérissé, née à La Mare le 8 février 1805 et décédée le 6 avril 1871, épouse à Hénon le 10 janvier 1823 Jean Rio, né en 1790, fils de Pierre Rio et de Marie Tonquédec ;
René-Olivier Le Hérissé, né à La Mare le 8 septembre 1807 ;
Jérôme-Louis Le Hérissé, né le 11 février 1811, épouse à Quessoy le 23 juillet 1833 Marie Loncle, fille de Louis Loncle et de Françoise Gicquel, dont postérité.
XXI. François-Olivier-Joseph Le Hérissé, propriétaire de La Mare, né à La Mare le 8 mars 1801 et décédé le 27 novembre 1870, épouse à Hénon le 10 janvier 1823 Anne-Noëlle Rio, décédée le 13 mai 1846, fille de Pierre Rio et de Marie Tonquédec, dont :
Marie Le Hérissé, née le 27 janvier 1825 et décédé le 20 janvier 1895, épouse Louis Gibet, fils de Jean Gibet et d'Anne Le Hérissé, née le 17 mai 1789 et décédée le 16 novembre 1865 ;
François Le Hérissé, qui suit ;
Jean-Pierre Le Hérissé, né le 10 avril 1834, épouse à Matignon le 17 mai 1855 Angélique Domrault, fille de feu Mathurin Domrault et de Jeanne Chapelain, dont postérité ;
Pierre Le Hérissé, né le 30 septembre 1836 et décédé le 3 septembre 1879, épouse Louise Morin, née le 30 mai 1845 et décédée avant 1879, dont postérité ;
Françoise Le Hérissé épouse Pierre Rault.
XXII. François Le Hérissé, propriétaire de La Mare, né le 30 mai 1831, épouse Adèle Corbel, dont :
François Le Hérissé, né le 14 juin 1864, recteur de Quessoy ;
Adèle Le Hérissé, née le 6 octobre 1859 ;
Joséphine Le Hérissé, qui suit ;
Anne Le Hérissé, née le 7 avril 1872.
XXIII. Joséphine Le Hérissé, née le 2 février 1869, propriétaire de La Mare, épouse François Hercouët, dont postérité.
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XXIV. N, propriétaire de La Mare par acquêt vers 1968, industriel de Loudéac.
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XXV. Pierre Baffert, propriétaire de La Mare par acquêt, épouse Marcelle Rosiau.
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XXVI. Franck Garçonnet, propriétaire de La Mare par acquêt, et arrière petit-fils de Joséphine Le Hérissé, épouse à Moncontour en 2004 Marie-Hélène Monier, dont postérité.
Messire Guillaume de Penancoët, comte de Keroualle (portrait de Henry Gascard 1670), épousa Damoiselle Marie de Ploeuc (portrait de Henry Gascard, 1670), dont :
1) Messire Sébastien de Penancoët, comte de Keroualle (portrait de Henry Gascard, 1670), sans postérité ;
2) Damoiselle Louise-Renée de Penancoët, duchesse de Portsmouth (portrait de Henry Gascard, 1670), épouse morganiquement le roi Charles II (portrait de Mary Beale, 1670), dont :
a) Lord Charles Lennox, 1er duc de Richemond, de Lennox et d'Aubigny (portrait de Godfrey Kneller, 1703), épouse Lady Anne Brudenell (portrait de Michael Dahl), dont postérité
3) Henriette-Mauricette de Penancoët (portrait de Peter Lely, 1675) épouse en premières noces Philip Herbert, comte de Penbroke (portrait de Geraud Soest) et en secondes
noces Jean Timoléon Gouffier, marquis de Thiais, dont du premier lit :
a) Charlotte Herbert (portrait de Godfrey Kneller), épouse en premières noces John, baron Jeffreys, et en secondes noces Thomas, vicomte Windsor de Blackcastle, dont postérité des deux lits.
Noël-François ANDRÉ, curé et officier
public de la paroisse de Plœuc, 1793.
* source ?
Ploeuc à lui seul possédait huit prêtres. Cette paroisse avait alors pour recteur M. Chevalier, et pour curé M. Bertrand. Ils
étaient aidés pour le ministère par des prêtres de la paroisse, MM. Jean-Baptiste Hello, Yves Eudo, Jean-Baptiste David, Noël André, Jean Hémery et Jean-Brieuc Jarnet.
Malheureusement, tous les prêtres de Ploeuc ne suivirent pas le bel exemple qui leur était donné par le pasteur et le curé.
Trois refusèrent de jurer ; ce furent MM. Hello, David et Eudo : ils furent obligés eux aussi de prendre le chemin de l'exil, et s'en allèrent à Jersey ou en Angleterre. Trois eurent la faiblesse
de prêter le serment civil ; ce furent MM. André, Hémery et Jarnet, tous nés dans la paroisse. Depuis 1791 jusqu'en 1801, il n'y eut que ces prêtres jureurs à exercer ostensiblement le ministère.
Mais les habitants qui n'avaient point confiance en eux les abandonnèrent. Aussi l'église de Ploeuc devint alors déserte et les ronces et les épines, au dire des anciens, en firent un lieu de
désolation.
Il semble que la divine Providence ait voulu faire expier à ces prêtres le mal que leur faiblesse avait causé. Tous les
trois, en effet, moururent misérablement.
M. André, devenu curé constitutionnel et bientôt officier public, s'étant pris de querelle avec des soldats républicains qui
lui reprochaient sa lâcheté, fut saisi par eux et dirigé sur Quintin, chef-lieu du district. Soit qu'il fût pour eux un embarras, ou soit par crainte des chouans, ils ne l'emmenèrent point
jusqu'à Quintin, ils le fusillèrent en route, dans la forêt de Lorges, aux environs de la Croix Saint-Lambert.
* source ?
En 1791, Ploeuc eut un curé assermenté, nommé André. Comme la commune était fermement attachée aux anciennes formes
religieuses, il fallut recourir à la force pour l'installer ; le pauvre curé n'eut probablement pas grand succès auprès de ses paroissiens.
Quant au curé constitutionnel André, son zèle s'était-il refroidi ? En tous cas, le 1er brumaire an IV, c'est-à-dire le 23
octobre 1796, André tua un soldat de la République, nommé Mathurin Briand. Le même jour, André fut tué par des soldats de la République cantonnés à Ploeuc. L'acte de décès porte : « Décès de
Noël-François André, curé de cette commune, fils de Noël et de Jeanne Turmel, âgé de 36 ans, mort le premier jour du présent mois ». extrait d'acte en ligne
*EM. GALMICHE - Nouveaux documents sur le comité de surveillance révolutionnaire de Saint-Brieuc, Annales de Bretagne, Année
1928, Volume 38, page 416.
Etat des prêtres assermentés détenus à Quintin en vertu d'un arrêté Le Carpentier (août 1794)
13. Brieuc Jarnet, vicaire de Ploeuc, 53
ans.
25. Noël-François André, de Ploeuc, 34 ans.
34. Jacques-Joseph Emery, né à Ploeuc, curé de Lanfains
* Benjamin JOLLIVET - Les Côtes du Nord, Histoire et Géographie de toutes les villes et communes du Département -
Guingamp, Imprimerie de B. Jollivet, 1854, tome I.
page 328 : "On connaît aussi, en Ploeuc, l'ancien cimetière des Huguenots"
* Paul SEBILLOT - Traditions et superstitions de la Haute-Bretagne - Paris, Maisonneuve et Cie Editeurs, 1882, tome
I.
page 346 : "Les seuls souvenirs de cette
époque, vieille à peine de trois siècles, sont quelques noms de lieux, tels que le cimetière des Huguenots, le Pont aux Huguenots (1), qui attestent encore qu'autrefois le
pays était occupé par les protestants.
(1) Les noms de lieux sont ceux qui conservent le mieux le souvenir du passé ; à Plœuc, un champ porte aussi le nom
de Cimetière des Huguenots (Jollivet, I, 328)"
* MM. HABASQUE, MARIE et de GABARY - Annuaire des Côtes-du-Nord - Saint-Brieuc, Prud'homme, Imprimeur-libraire, 9ème
année, 1844.
pages 90-91 : "Ploeuc a eu autrefois un cimetière des huguenots qui, après la révocation de l'édit de Nantes, fut donné aux
auteurs du marquis de La Fayette. Cet homme célèbre, si diversement apprécié, mais dont les intentions furent incontestablement bonnes, fit vendre ses biens à Ploeuc et dans les environs pour
plusieurs centaines de mille francs, à l'époque de la guerre de l'indépendance, ainsi que nous l'avons dit plus haut, et au nombre des biens qu'il vendit se trouva, croyons-nous, ce cimetière
encore connu sous le nom de cimetière des huguenots."
Huguenot : ce terme est l'ancienne appellation donnée par leurs ennemis aux protestants français pendant les guerres de
religion. À partir du XVIIe siècle, les huguenots seront appelés religionnaires, car les actes royaux employaient le terme de « Religion prétendue réformée » pour désigner le
protestantisme.
Le rolle de la monstre et revue fète à Fougières le 26ème jour de juillet l’an 1488 de deux cent trente deux homme de guerre à
pié estant en l’ost et armée que la roy nostre sire fait à présent tenir audit lieu soubz la charge et conduite de Jehan Pigasse, escuier, leur cappitaine, sa personne en ce comprise, par nous
François Lucas, chevaliier de la Rochetesson, conseiller et chambellan, et Jehan de la Primaudaye notère et secrétère du roy nostre seigneur. A ce commis et ordonné icelle monstre et revue,
servant comme lacquet de sire jehan Legendre, aussi conseiller et trésorier des guerres d’icelui sire, et par là, commis au payement desdits gens à pié, pour 15 jours environ, commençant ledit
26ème jour de juillet, desqels les noms et pénoms çy après s’ensuivent :
et premièrement
ledit Jehan Pigasse, cappitaine
Guillaume Hiron
Guillaume Hubert
Richard de Servantin
Richart Vaulgeart
Geoggroy le Ridelet
Pierre Legoupil
Robert Aguillon
Pierre Chevalier
Jehan Bellantier
Guillaume Carbonnel
Guillaume Quetier
Jehan du Fossey
Pierre du Fossey
Anthoine Fouquet
Martin Marie
Raoulin Bonamy
Guillaume Lemière
Germen Lecornier
Lehan Lemasnier
Rogier Lecoude
Raoulet Pignagues
Thomas Deslandes
Jehan Marion
Jehan Périée
Louys Carbonnel
Odart Consnel
Philbert Lecharreton
Jehan de la Valecte
Guillaume Martin
Thomas Damier
Gabriel Poullart
Jehan Vallée
Thomas Lesnart
Jehan Leblant
Thomas Panyé
Thomas Agappe
Liger Leroy
Jehan Varin
Guillaume Leconte
Perrin Duchemin
Jehan Hubert
Vincent Depréaulx
Laurens Hamon
Guillaume Letual
Richart Leprovost
Jehan Lefectey
Olivier Chenevielle
Michel Guibert
Jehan Grégoire
Jehan Rogier
Jacob Hubert
Silon Bourdet
Guillaume Bastart
Jehan Bessart
Richart Videlou
André Dubergier
Jehan Lesnart
59
Guillaume Blomer
Jehan Pigasse
Jehan Daquesnay
Jehan Lejemble
Jehan Leveillart
Michel Mesnil
Michel Blomer
Jehan Gillebert
Jehan Lemesnager
Guillaume Guillotin
Guillaume Mouton
Pierre Normant
Michel Lefrançois
Guillaume de Douvre
Jehan Guéry
Jehan Levignereux
Jehan Dufresne
Jehan Lestournel
Thomas Baudin
Christofle Couillart
Michel Dumès
Robin Scelles
Guillaume Lecosturier
Philbert Jarnel
Vigou Gaudin
Guillaume Lejolys
Jehan Liorré
Jehan Coton
Michel Daguerre
Guillaume Lucas
Jehan Roussel
Ancel Marie
Jehan Doynel
Jehan Miton
Pierre Lebagues
Jehan Lebastard
Guillaume Ledur
Girès Ledur
Jehan Vivier
Jehan Hervieu
Thomas Poulart
Jehan Choquer
Giret René
Jehan Godart
Pierre Lelièvre
Pierre lepainblanc
Gillet Aufray
Jehan Deveu
Jehan Alain
Guillaume Jongan
Richart Lerousserel
Nicolas Jolys
Guillaume Grassart
Bertran Moisson
Jehan Tulout
Colin Jardin
Nouel Simon
57
Nouel Lambert
Pierre Pivert
JehanLermicte
Guillaume Desfouls
Jehan Jousselin
Pierre Rivière
Jehan Savary
Jahan Amary
Jehan Passays
Jehan Loysel
Tuffin Delamoire
Guit Routon
Guillaume Berthault
Thomas Lebourgays
Robin Launay
Guillaume Canniout
Jehan Armel
Martin Moysson
Colin Torcher
Joffroy Stames Laisné
Jamet Lepénible
Bellien Bays
Georget Lefranc
Vincent Ysabel
Jacques Avirty
Jehan Seult
Colin Yvon
Guillaume Besier
Vincent Vinecuier
Richart Durant
Thomas Dutout
Raoul Fravont
Jehan Hamon
Jehan Jouhan
Jehan Des Loges
Gervais Lebohier
Jehan Girart
Germain Gallois
Cardot Hays
Pierre Camus
Loys Gallet
Pierre Lecoq
Jehan Aufray
Jehan Giret
Jehan Martin
Noël Bonnepeur
Thomas Bonbon
André Dangey
Michel Duval
Colin Mochon
Geoggroy Rouxel
Colin LemordelayPierre Alain
Richart Hébert
Colas Nobilcan
57
Giret Saliou
Jehan Chevrel
Germain Pommeraie
Estienne Besnart
Colin Lyon
Edouart Fontaine
Geoffroy Leroy
Estienne Rogier
Robin Delaunay
Jehan Lebadays
Jamet Lefèvre
Pierre Picot
Jehan Leconte
Jehan Delisle
Guillaume Plansey
Colin Cause
Robin Legrant
Symon Chiefdevue
Thomas Ravenel
Mathieu Baron
Noel Brian
Perrin Hue
Symon Jouhan
André Baudouyn
Julien de Morcamin (?)
Colin Lenoble
Colin Lebonosier
Symon Besnart
Guillaume Denoie
Raoullet Denaye
Robert Noel
Colin Ballay
Thomas Scelle
André Senestre
Thomas Vauquelin
Pierre Davy
Jourdain Papillon
Jehan Du Moustier
Jehan Charles
Robin Harel
Jehan Alix
Geoffroy Desloges
Jehan Bienvenu
Jamet Gellin
Guillaume Auffray
Pierre Legoupil
Gilles Delanoë
Geoffroy Leridelet
Jehan Symon
Gilles Bernier
Colas Delafosse
Robin Duguey
Jehan le Régnelin
Jehan Martel
Pierre Hayer
Guillaume Ler
Perrin Reinier
Simon André
58
Somme totale desdits gens de pié : 232
Nous François Lucas, chevalier, seigneur de la Rochetesson, conseiller et chambellean, et Jehan de la Primaudaye, notère et
secrétère du roy notre sire, commissaires dessus nommés, certiffions aux gens des comptes dudit sire et autres à qui il appartiendra avoir vu et visiité par forme de monstre et revue les 232 gens
de guerre à pié dessus nommés et escripts par nom et prénom estant soubz la charge et conduite dudit Jehan Pigasse, escuier, leur cappitaine, sa personne en ce comprise : lesquels nous avons trouvés en bon et suffisant estat et habillement de guerre, cappables d’avoir et prendre chacun d’eulx la somme de 15 sous
tournois à eulx ordonnés par ledit sire pour leurs gaiges et souldes de 15 jours entre commençant ledit 26ème jour de juillet. En tesmoing d’eulx nous avons signé ce présent rolle de nos noms,
les jour et an dessusdits :
FRANCOIS LUCAS
PRIMAUDAYE
En la présence de moy, Robert Archambault, commis de maistre Denis Marcel, notère et secrétère du roy et contrôlleur de ses
gens de guerre à pié, tous les dessusdits 232 hommes estant soubz la charge et conduite de Jehan Pigasse, escuier, leur cappitaine, sa personne en ce comprise, ont confessé avoir eu et receu de
sire Jehan Legendre, aussi contrôlleur et trésorier des guerres dudit sire et par lui commis au payement desdits gens de guerre à pié, la somme de 464 livres tournois 13 sous au feur de 15 sous tournois à chacun d’eulx ordonné par ledit sire
pour leurs gaiges et souldes de 15 jours entre commençant ledit 26ème jour de ce mois de juillet. De laquelle somme de 464 livres tournois, les dessus dits et chacun d’eulx particulièrement se
sont tenus et tiennent pour contens et bien payés. Et en ont quicté et quictent ledit sire. Tesmpoing, mon seing manuel cy mis à leur requeste, le 27ème jour de ce mois de juillet 1488.
A Rennes. Chez Iean Vatar, Imprimeur & Libraire ordinaire
du Roy, devant le Palais, à la Palme d'Or.
Avec privilège de Sa Majesté.
Du 18. May 1669. Monsieur le Febvre, Rapporteur.
Isaac Gourquet sieur du Tertre, demeurant à S. Eloy, paroisse de Ploëuc, Evesché & Ressort de S.
Brieuc, contradictoirement debouté de la qualité d'Escuyer, & condamné en l'amende de 400. liv.
Du 21. May 1669. Monsieur le Iacobin, Rapporteur.
Iulien Pellan sieur des Saulveaux y demeurant paroisse de Plemy, Evesché de S. Brieuc, contradictoirement
debouté de la qualité d'Escuyer, & condamné en l'amende de 400. liv.
Du 12. Juillet 1669.
Hardoüin Cheron sieur de Betoul, demeurant paroisse de Tredaniel, Evesché de S. Brieuc.
Du 29. Juillet 1669. Monsieur Lesrat, Rapporteur.
François Paslier sieur du Closneuf, demeurant au bourg de Plemy, Evesché de S. Brieuc.
Du 5. Aoust 1669. Monsieur le Feuvre, Rapporteur.
Christophle Houeix sieur de la Forest, demeurant au bourg de Plessala, Evesché de S. Brieuc.
Du 14. Aoust 1669. Monsieur Raoul, Rapporteur.
François Bocan, sieur de Bois-Brun, demeurant au bourg de Plessala, Evesché de S. Brieuc.
Du 16. Aoust 1669. Monsieur le Iacobin, Rapporteur.
Pierre Pelan sieur de la Garenne, Maurice Pelan sieur des Carnaiz, & Allain Pelan sieur des Landes,
& Laurens Pelan sieur de Lespines freres, demeurans paroisse de Plemy, Evesché de S. Brieuc, contradictoirement deboutez de la qualité d'Escuyer, & condamnez chacun en l'amende de 400.
liv.
Du 4. Septembre 1669. Monsieur de Larlan, Rapporteur.
Iacques Tardivel sieur du Vauhoudy, y demeurant paroisse de Tredaniel, Evesché de S. Brieuc,
contradictoirement debouté de la qualité d'Escuyer, & condamné en l'amende de 400. liv.
Du 27. Octobre 1670. Monsieur des Cartes, Rapporteur.
François de la Coudre sieur de la Garenne, demeurant paroisse de Plouguenas & de S. Brieuc, Ressort
de Rennes.
Du 24. Mars 1671. Monsieur des Cartes, Rapporteur.
Rolland Troussais sieur du Clozsuzain, y demeurant paroisse de Henon, Evesché de S. Brieuc, Ressort de
Rennes.
Du 24. Mars 1671. Monsieur des Cartes, Rapporteur.
Pierre le Venneur sieur de la Hays, & Iean le Venneur sieur de la Chesnays, demeurant en la paroisse
de Ploeuc, Evesché & Ressort de S. Brieuc.
Louis-François Claude Berthelot de La Coste, écuyer, seigneur de La Coste, né à Plœuc le 27 avril 1750 et baptisé le lendemain, décédé à Plœuc le 19 mai 1822
- Cadet du Roi de Pologne à Lunéville le 3 mars 1763
- Sous-lieutenant dans la Légion de l’Isle de France le 1er juillet 1766
- Lieutenant au Régiment de l’Isle Bourbon le 30 décembre 1772-
- Réformé et recréé en sa qualité de lieutenant le 18 décembre 1775
- Officier du Génie pendant la guerre le 30 septembre 1778
- Capitaine le 21 mars 1780
- Commandant de l’Isle Seychelle pour y former un établissement et les fortifications le 4 septembre 1780
- Capitaine du Régiment de l’Isle Bourbon le 13 août 1785
- Capitaine commandant le 9 février 1787
- Réformé pour cause d’infirmité le 14 mars 1789
- Chevalier dans l’Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis le 30 avril 1789
- Major de division des Armées Catholiques et Royales de Bretagne de 1795 à 1800
Launay (de) : Brangolo.
Réformations et montres de 1425 à 1513. de gueules à une fasce de vair.
Lorans : Le Drévy
Madeuc : La Ville-Mentet. de sable au léopard d'argent, accompagné de six coquilles du même.
Métayer (Le) : Runello. d'azur à la croix d'or, cantonnée de quatre fleurs de lys d'argent.
Mintier (Le) : La Ville-Norme. Réformations et montres de 1423 à 1535. de gueules à la croix engreslée
d'argent.
Morel : Launay-Costio.
Réformations et montres de 1448 à 1513. d'argent au léopard de gueules.
Motte (de La) : Le Vauclair, Baillebois. Réformations et montres de 1442 à 1533. de gueules à trois bandes engreslées
d'argent.
Noir (Le) : Brangolo. d'azur à trois chevrons d'or, au franc quartier de gueules chargé d'une fleur de lys d'argent.
Noüe (de La) : La Ville-Norme. d'azur à la croix d'argent, cantonnée de quatre gerbes de blé
d'or.
Pallier (Le) : Bellevue, Le Closneuf, La Noë. d'azur à la fasce d'or, chargée de trois pommes de gueules et accompagnée
de trois têtes de lapin d'argent.
Parc (du) : Réformations et montres de 1423 à 1543. d'argent à trois jumelles de gueules.
Pellan (de) : Carnais. d'azur au soleil d'or, alias, d'hermines à deux haches d'armes adossées de
gueules.
Rieux (de) : Le Vauclair. d'azur à neuf besants d'or, posés trois, trois et trois.
Rosmadec (de) : Le Vauclair. palé d'argent et d'azur de six pièces.
Touz (Le) ou Touzé (Le)
: La Lande : de gueules à la fasce d'or,
accompagnée de trois besants d'argent, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.
Yvignac : Brangolo.
d'argent à deux fasces de sable.
Le Vauclair, La Ville-Norme & Launay-Costio : haute, basse et moyenne justice.
D'autres fosses communes de prisonniers souvent torturés ne furent découvertes qu'après la Libération à Lannion et à
l'Hermitage-Lorges dans des camps allemands.c Ainsi 34 corps sont exhumés au camp d'aviation de Lannion-Servel (26 résistants, souvent des maquisards FTP condamnés à mort par le tribunal
militaire de Guingamp et 8 otages). A la Butte rouge dans l' forêt de l'Hermitage et à Uzel, des centres de détention et de torture fonctionnent pendant cette période. Cinquante-quatre corps y
sont retrouvés dont ceux de Mireille Chrisostome, agente de liaison du FN, d'un parachutiste SAS, de maquisards de la région de Ploeuc-Plouguenast et de 19 personnes raflés à Ploufragan le 6 mai.
La découverte de ces fosses provoqua une intense émotion dans les premiers jours d'août 1944 et donna lieu à des obsèques nationales à l'Hermitage-Lorges en novembre 1944...
Extrait :
Le choc de la guerre dans les Côtes-du-Nord 1939-1945
Lettre de François Ier préservant les droits de la Bretagne lors de l'Union avec la France
François, par la grâce de Dieu Roi de France, père et légitime administrateur et usufruitier des biens de notre très cher et très
aimé fils le Dauphin, Duc et propriétaire des pays et Duché de Bretagne, à tous présents et à venir, salut.
Comme en la présente assemblée des États desdits pays et Duché tenus et assemblés, nous et notre dit fils le Dauphin présents en
nos personnes en cette ville de Vannes, lesdits gens desdits États nous ayant très humblement suppliés et requis que, unissant perpétuellement à toujours ce pays et Duché de Bretagne à nos
Royaumes et Couronne de France, notre bon plaisir soit de les entretenir, garder et observer dans leurs privilèges, franchises, libertés et exemptions anciennement octroyées et accordés par les
Ducs de Bretagne nos prédécesseurs, et dont ils ont toujours joui, tant en, l'état de l'Église, noblesse et peuple dudit pays, qu'en la Justice, villes, lieux et communautés de celui-ci, et de
ces privilèges, exemptions, franchises et libertés leur octroyer et concéder nos lettres de confirmation, et sur ce leur impartir nos grâces et libéralité; savoir faisons que nous, voulant et
désirant de tout notre cœur gratifier et favorablement traiter des gens desdits trois États, en considération également de l'entière obéissance, singulier amour, loyauté et fidélité qu'ils nous
ont toujours portés et portent, et semblablement notre fils le dauphin leur Duc propriétaire, afin qu'en ces loyauté et fidélité ils continuent et persévèrent comme nos bons, loyaux, fidèles
sujets, au bien dudit pays et de toute la chose publique de celui-ci, à ces gens des trois États, pour ces causes et autres bonnes et grandes considérations qui nous y incitent, nous avons
continué, confirmé, loué, ratifié et approuvé, et par la teneur de ces présentes, de notre grâce spéciale, pleine puissance et autorité Royale et Ducale, nous confirmons, louons, ratifions et
approuvons tous et chacun lesdits privilèges, exemptions, franchises et libertés à eux octroyés et concédés, comme il est dit, par nos dits prédécesseurs Ducs de Bretagne, et dont ils ont
toujours joui en chacun desdits États, et pareillement au fait et administration de la Justice, villes, lieux et communautés de ces pays et Duché, voulant qu'ils en jouissent dorénavant et par la
suite perpétuellement et toujours, ainsi et dans la forme et de la manière qu'ils ont antérieurement bien et dument fait, jouissent et usent encore à présent, réservé toutefois ce que les gens
mêmes desdits États nous pourrons requérir être réformé ou changé pour le bien, profit et utilité dudit pays.
Aussi nous ordonnons par ces mêmes présentes ) nos aînés et fidèles les lieutenant Général et Gouverneur audit pays, présent et à
venir, gens tenant notre Parlement et conseil de Bretagne, sénéchaux, alloués, et à tous nos autres justiciers, officiers et sujets desdits pays et duché, que de nos présentes grâces,
ratification, approbation et confirmation ils fassent, souffrent et laissent les gens desdits trois États jouir et user pleinement et paisiblement, sans leur faire, mettre ou donner, ni souffrir
être fait, mis ou donné aucun trouble ou empêchement contraire; car tel est notre plaisir. Et afin que ce soit toujours chose ferme et stable, nous avons fait mettre notre scel à cesdites
présentes, sauf en autres choses notre droit et l'autrui en toutes.
Donné à Vennes au mois d'Août l'an de grâce 1532, et de notre règne le dix-huitième.
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