Le nom d’Alexandre de Ploeuc ne jouit de nos jours d’aucune notoriété [1]. Ce fait résulte sûrement en
partie du peu d’intérêt des chercheurs pour les relations franco-ottomanes au XIXe siècle et, plus particulièrement, pour la période des années 1860, considérée comme une phase de transition
entre les deux grands événements structurant l’histoire internationale de l’Empire ottoman, la guerre de Crimée et la guerre russo-ottomane, suivie de la banqueroute ottomane et de la mise en
place de l’Administration de la dette publique ottomane, en 1881. On peut savoir gré à André Autheman dans son ouvrage sur la Banque impériale ottomane [2] d’avoir mis en
lumière l’intérêt de ces différentes questions.
Pourtant, de son vivant, et encore peu après sa mort, Ploeuc bénéficiait d’une réputation d’homme
important ; plus encore, ses talents étaient unanimement reconnus. C’est ainsi qu’en 1862, l’ambassadeur de France à Constantinople, évoquant l’endettement de l’empire, écrit au sujet de
Ploeuc et des réformes qu’il avait proposées pour restaurer les finances ottomanes :
« Il est certain que la Turquie se trouvera non seulement sortie d’une position presque désespérée
mais encore dans une situation avantageuse, elle le devra […] aux conseils français, car ce sont bien véritablement les plans proposés par M. de Ploeuc qui ont été adoptés et Fuad
Pacha n’a pas cessé depuis son entrée aux affaires de le consulter aussi bien sur les détails que sur l’ensemble » [3].
De la même façon, l’historien Antonin du Velay, dans son Essai sur l’histoire financière de la Turquie
depuis le règne de Mahmud II, publié en 1903, écrit que le marquis de Ploeuc a joué « un rôle considérable dans les finances ottomanes ». De tels témoignages n’ont pas empêché
que celui-ci tombe dans un oubli quasi total jusqu’à aujourd’hui. Néanmoins, ils révèlent une importance du marquis de Ploeuc dans les affaires financières internationales de l’époque que nous
nous proposons de questionner ici.
L’ascension d’un fonctionnaire
On ne connaît que très peu de chose de la vie d’Alexandre Marie Sébastien, marquis de Ploeuc, né à Quimper le 7 novembre 1815 et mort le 25 août 1887. Issu
d’une famille bretonne de petite noblesse de robe ruinée par la Révolution, il choisit de s’engager à son tour dans le service de l’État. Il gravit progressivement les échelons de l’Inspection
générale des finances. Sous-inspecteur en 1843, puis Inspecteur en 1845, il est enfin Inspecteur général des finances en 1861. Ses compétences le font remarquer et, en 1854, il est envoyé pour
une mission de régularisation des finances du Saint-Siège à Rome, ce qui lui vaut de devenir chevalier de l’ordre de Saint-Grégoire le Grand. En 1856, il est mandaté pour représenter la France
dans la commission franco-anglaise chargée de surveiller l’utilisation par les Ottomans des emprunts de guerre de 1854 et 1855. C’est alors son premier contact avec les dirigeants ottomans. Peu
après, il accomplit une mission en Grèce, pays alors au bord de la faillite, occupé dans le contexte de la guerre de Crimée par un corps expéditionnaire franco-anglais, pour aider le
gouvernement à régulariser le fonctionnement de ses finances. Pendant son séjour à Athènes, malgré son ignorance du grec et les difficultés que cela provoque [4], il « illumine » par la
« supériorité de ses connaissances spéciales » [5], selon les témoins, tous ses collaborateurs français ou étrangers qui souhaitent unanimement profiter de « son concours
éclairé » [6]. Ainsi, il semble
bien que Ploeuc ait fait montre non seulement de l’ampleur de ses talents mais plus encore d’un sens aigu des affaires politiques. Son action lui vaut en tout cas d’être promu en Grèce
Chevalier de l’Ordre du Sauveur, et chevalier de la Légion d’honneur en France. En avril 1859, lorsque l’Empire ottoman demande l’aide de ses deux puissances protectrices, la France et
l’Angleterre, pour tenter de résoudre ses dramatiques problèmes financiers, c’est Ploeuc que l’on missionne à Constantinople. Durant les quatre ans qu’il y passe, il parvient à s’imposer
définitivement comme un acteur majeur des relations internationales. Décoré de l’Ordre du Medjidié, ordre honorifique créé en 1852 par le sultan Abdul Medjid récompensant les services civils et
militaires, et fait officier de la Légion d’honneur en 1860, il occupe ensuite le poste de directeur de la Banque impériale ottomane jusqu’en 1867. De retour à Paris, il devient sous-gouverneur
de la Banque de France, de 1867 à 1871. Son attitude pendant la commune, et sa capacité à protéger le stock d’or de la banque, lui valent d’être fait commandeur de la Légion d’honneur en
1871.
Ploeuc se lance alors dans la vie politique tout en participant à de nombreuses entreprises financières pour
lesquelles son nom apparaît comme un gage de sérieux et de solidité. En 1871, il est élu aux élections législatives du 8 février député légitimiste de la Seine. Il ne se représente pas en 1875
et est nommé sous-gouverneur honoraire de la Banque de France en 1878.
La carrière du marquis de Ploeuc ouvre des voies de recherche remarquables, qu’il s’agisse d’une perspective
d’histoire sociale avec une étude de son itinéraire de haut fonctionnaire, ou bien de sa pratique du pantouflage après 1863 [7], ou encore d’histoire des relations internationales, avec
son activité en Grèce et à Rome. Quant à sa mission à Constantinople entre 1859 et 1863, elle occupe une place particulière en ce qu’elle lui offre la possibilité d’être à la fois au cœur de la
politique française en Orient, et du Tanzimat, mouvement de réformes administratives et financières de l’Empire ottoman. Cette dualité confère à ce personnage un véritable intérêt historique.
En ce qui concerne l’histoire des relations internationales, elle permet, dans une perspective transnationale, de jeter un regard neuf sur l’impérialisme français dans l’Empire ottoman, mais
aussi sur le discours orientaliste qui se développe depuis le début du XIXe siècle.
L’œuvre de Ploeuc à Constantinople :
La fondation de la BIO et le premier budget ottoman
Durant sa mission à Constantinople, deux événements permettent à Ploeuc de se mettre en valeur : la mise
en place de réformes financières et la création de la Banque impériale ottomane (BIO), première banque d’État ottomane au début de l’année 1863. Au début des années 1860, l’Empire ottoman
connaît une situation financière catastrophique après la guerre de Crimée. Déficit, endettement chronique et désorganisation monétaire obèrent gravement la puissance ottomane qui doit de plus
en plus subir la tutelle de ses deux puissances protectrices, la France et la Grande-Bretagne. Celles-ci rivalisent pour renforcer leurs intérêts en Orient tout en fournissant leur aide à
l’Empire ottoman. La mission du marquis de Ploeuc à Constantinople doit ainsi permettre aux ambassadeurs français de consolider et accroître la position de la France dans la Question
d’Orient.
Envoyé à Constantinople, pour répondre à une demande d’aide du gouvernement ottoman d’Abdul Medjid (1839-1861)
puis d’Abdul Aziz (1861-1876), le marquis de Ploeuc doit, au sein d’une commission internationale, rétablir la situation au premier chef en établissant un budget régulier de l’Empire ottoman.
Après un début de mission relativement discret, Ploeuc entend jouer un rôle personnel. Dès lors, son action dépasse largement sa participation aux travaux de la commission. Il noue des
relations étroites avec Fuad Pacha, Grand Vizir entre juillet 1861 et janvier 1863, et joue un rôle central dans la mise en place de réformes financières du début de l’année 1862, à tel point
qu’Antonin du Velay écrit de lui qu’il fut un véritable « éducateur des agents du Trésor » ottomans [8]. On peut désormais affirmer que ce jugement n’est pas excessif
tant l’influence et la confiance en Ploeuc, du fait de son statut d’expert des finances reconnu auprès des dirigeants ottomans, étaient grandes.
Un document rédigé par Ploeuc à l’intention du Sultan en est, de ce point de vue, une illustration
patente [9]. Plus qu’un exposé, il s’agit d’une véritable leçon dans laquelle il tente de faire comprendre aux dirigeants ottomans tous les dangers d’une émission abusive de
papier-monnaie, un des problèmes dont souffre alors particulièrement l’empire. Il écrit alors : « Émettre du papier-monnaie équivaut à réduire la valeur d’échange […] ce
n’est qu’un moyen factice de crédit dont la fortune publique […fait] particulièrement les frais. […] Ce n’est pas un moyen financier normal mais bien un détestable
expédient » [10].
Or ce document est reproduit tel quel, quelques jours plus tard dans le Moniteur ottoman, version
française du journal officiel de l’Empire ottoman [11]. Cette publicité offerte aux recommandations du marquis de Ploeuc symbolise la place singulière qu’il parvient à prendre, malgré son
statut d’observateur occidental, au cœur de la direction politique et financière de l’Empire ottoman.
Le cas du budget ottoman de l’année 1862-1863 se révèle encore plus symbolique, dans la mesure où il s’agit du
premier budget de l’histoire ottomane rédigé et organisé selon des normes européennes. Là, l’empreinte de Ploeuc est visible. En effet, dans son exposé au sultan, il explique « qu’en
1854, il y a huit ans à peine, l’équilibre entre les revenus et les dépenses a été rompu ». Quelques semaines plus tard, en mars 1862, Fuad Pacha présente le budget à son souverain et
déclare que « c’est en 1854 et 1855 que l’équilibre des finances a été rompu ». Ainsi, l’utilisation des mêmes termes et de la même analyse semble indiquer que Ploeuc
participe directement au processus de modernisation et d’occidentalisation de l’Empire ottoman pendant la période du Tanzimat.
En mettant ses compétences d’expert financier au service des Ottomans, en comprenant que « les yeux
fixés sur l’Europe, l’État ottoman cherche son salut dans le décalquage des modèles que celle-ci offre » [12], Ploeuc agit véritablement en vecteur de transferts, et ainsi on
peut se demander si l’abandon par l’Empire ottoman de l’émission de papier-monnaie jusqu’en 1916, n’est pas dû à cette pédagogie. Quoi qu’il en soit, son action permet une sensibilisation
certaine des élites ottomanes aux techniques financières européennes.
L’autre événement majeur de la mission du marquis de Ploeuc à Constantinople est sa participation active à la
création de la Banque impériale ottomane. En effet, l’étude de la correspondance des ambassadeurs de France à Constantinople confirme son témoignage : il se trouve bien au cœur du
processus de fondation de la banque. Sa nomination comme premier directeur de la banque en avril 1863 semble, de ce point de vue, être une reconnaissance par les banquiers de ses compétences,
de son talent mais également de ses services.
L’action de Ploeuc est fondamentale à plusieurs titres. D’une part, il permet aux banquiers français de
s’associer à l’Ottoman Bank, une puissante banque anglaise fondée à Constantinople en 1856. En effet, alors que les Britanniques souhaitent emporter seuls la concession, le marquis de
Ploeuc joue efficacement le rôle de médiateur entre les intérêts français et anglais. C’est ainsi que le marquis de Moustier, ambassadeur de France à Constantinople rapporte :
« Ces messieurs [les délégués du Crédit Mobilier] se sont réunis chez M. le marquis de Ploeuc avec M. Foster et les représentants anglais de la Banque ottomane et
ont arrêté un projet de rédaction qui leur a paru propre à concilier les exigences des deux parties » [13]. D’autre part, son intégration au sein des milieux dirigeants ottomans
lui permet de participer aux négociations entre les banquiers européens et le gouvernement pour fixer les conditions de la concession. Peu de temps après, le 4 février 1863, une banque
franco-anglaise, la Banque impériale ottomane, est officiellement créée et ses statuts sont très favorables aux banquiers européens.
Paradoxalement, Ploeuc n’apparaît donc plus cette fois comme l’éducateur des Ottomans, mais bien comme un agent
au service des intérêts politiques et financiers de la France dans l’Empire ottoman. Il ne recherche pas seulement le rétablissement des finances ottomanes, mais semble bien favoriser
l’apparition d’un impérialisme français.
Une analyse micro-historique
Ainsi, l’étude des archives personnelles du marquis de Ploeuc, croisée avec celle de la correspondance des
ambassadeurs de France à Constantinople, permet de confirmer toute l’importance du marquis de Ploeuc entre 1859 et 1863, mais aussi de mettre en lumière deux aspects radicalement opposés de son
action : l’aide sincère apportée aux Ottomans dans leurs réformes financières et le soutien de la pénétration financière française.
Par conséquent, on peut interpréter cette action contradictoire de différentes façons. Il est parfaitement
possible de faire du marquis de Ploeuc un agent de la domination occidentale sur l’Orient. Grâce à son savoir, ses connaissances supérieures en matière financière, il est ainsi capable
d’imposer la présence des banquiers européens. Sa collaboration avec les Ottomans relèverait alors de la stratégie.
Néanmoins, adopter une telle démarche reviendrait à ne faire de lui qu’une simple illustration de la façon dont
la majorité des Occidentaux agit à l’égard de l’Empire ottoman dans le cadre de la Question d’Orient. Cette orientation est certes pertinente, mais il ne faut pas s’y limiter.
C’est pourquoi il est plus efficace de se concentrer sur la dimension personnelle et ambivalente de la
correspondance du marquis de Ploeuc pour en faire ressortir toutes les nuances et la complexité.
Le croisement de plusieurs méthodes permet justement de donner toute sa profondeur à l’analyse d’un discours
individuel. Dans son étude sur les consuls français au Maghreb, La Diplomatie comme expérience de l’Autre [14], Christian Windler insiste sur l’importance
d’étudier le vécu des individus qu’il nomme les « intermédiaires » permettant la mise en place de relations entre des zones, des pays. En adoptant une telle démarche, on peut
dès lors analyser de façon claire et précise la nature des relations personnelles qui se nouent entre Ploeuc et les Ottomans. Celui-ci ne serait plus considéré comme un Occidental, mais comme
un individu aux prises avec des contextes micro-historiques (sa collaboration quotidienne avec les Ottomans, ses obligations vis-à-vis de l’ambassadeur français) mais aussi macro-historiques
comme son statut de Français au cœur de la Question d’Orient par exemple. Cette démarche, que C. Windler appelle la « nouvelle histoire diplomatique », autorise un
renouvellement des problématiques de l’étude des relations internationales. Des notions telles que les interactions, les transferts, les échanges individuels sont désormais au cœur de la
réflexion. Il est ainsi possible de faire varier les échelles d’analyse, ce qui permet de comprendre la position d’un individu selon plusieurs contextes.
Malgré ses apports, cette démarche ne permet pas à elle seule de comprendre de façon satisfaisante les fortes
ambiguïtés, les contradictions d’un discours individuel. Face à cette aporie, l’adaptation à un niveau individuel de la notion d’ambivalence développée par Pierre Laborie et Andris
Barblan [15] pour l’étude des opinions publiques s’avère particulièrement efficace. Pierre Laborie note que « l’opinion […] ne suit pas une progression linéaire. Elle
alterne prises de conscience et retour vers la confusion, lucidité et phase de régression » [16], ce qui paraît particulièrement adapté au discours du marquis de Ploeuc.
Ainsi, en croisant ces deux méthodes, on peut aboutir à une analyse beaucoup plus fine de l’action du marquis
de Ploeuc. En effet, en se plaçant à un niveau d’étude micro-historique, on peut résoudre la contradiction qui semble apparaître dans la personne du marquis de Ploeuc, tout à la fois assistant
sincère des réformes ottomanes, et auxiliaire de la pénétration financière française dans l’Empire ottoman. Or, en replaçant chacune de ses actions dans un contexte personnel et international,
on peut comprendre non pas la contradiction, mais bien la complexité de son discours sur l’Orient.
Cette analyse révèle qu’à son arrivée à Constantinople, il est comme tous les Européens de son temps marqué par
des clichés orientalistes, et souhaite avant tout garantir la pérennité des intérêts français dans l’empire. Mais, à mesure qu’il s’investit personnellement et profondément dans le processus
d’élaboration des réformes ottomanes, et à mesure que sa collaboration avec les dirigeants ottomans devient de plus en plus étroite, son jugement sur l’Empire ottoman évolue. Désormais,
celui-ci se teinte d’une forte « ottomanophilie ». Pour autant, Ploeuc n’abandonne pas complètement ses références occidentales, mais celles-ci se trouvent éclipsées, et dès
lors les problèmes européens comme la rivalité franco-anglaise dans le cadre de la Question d’Orient n’apparaissent pas dans sa correspondance. À l’inverse, l’immense déception provoquée chez
Ploeuc par l’échec des réformes modifie radicalement la structure de son discours : Question d’Orient, rivalité avec la Grande-Bretagne, et clichés orientalistes, sont désormais au cœur de
sa correspondance.
Là où réside toute l’originalité de Ploeuc, c’est que cette dernière position ne l’empêche pas d’espérer le
redressement des finances ottomanes et d’entretenir une amitié sincère, y compris longtemps après sa mission, avec plusieurs dirigeants ottomans qui le perçoivent, non comme un auxiliaire de
l’impérialisme français, mais bien comme un homme au service de l’empire. En témoigne ce passage d’une lettre datant de 1871, écrite par un ancien dirigeant ottoman alors qu’il vient d’être élu
député :
« Personne, en France, ne connaît mieux que vous la situation de ma malheureuse patrie à laquelle vous
ne cessiez jamais, pendant votre séjour à Constantinople, d’apporter vos soins et le concours précieux de vos lumières. Vous connaissez les maux qui rongent la Turquie, vous les connaissez de
près, et vos éminentes qualités, appuyées sur la situation que vous donnent vos actuels droits et qui vous ouvrent un vaste champ d’action, me font prévoir et espérer même que bientôt peut-être
la Turquie aura à vous savoir gré de votre concours et de votre appui pour sa régénération » [17].
L’étude des divers fonds d’archives consultés, et notamment les archives personnelles du marquis de Ploeuc,
permet donc bien de mettre en lumière toute l’originalité et la complexité de cet intermédiaire des relations franco-ottomanes. En outre, sa mission confirme tout l’intérêt historique d’une
étude approfondie des relations entre la France et l’Empire ottoman au XIXe siècle, thème jusqu’à présent peu étudié par les historiens comme en témoigne l’absence de synthèse sur le sujet. Il
semble donc désormais nécessaire de comprendre comment l’opinion publique française, ainsi que les milieux d’affaires, « découvrent » l’Empire ottoman lors de la guerre de
Crimée. Un regard nouveau serait alors certainement porté sur la grande période de l’impérialisme français dans la région, à partir des années 1880.
[1] Cet article est le
compte rendu du mémoire réalisé dans le cadre d’un Master 1 et 2, sous la direction d’Anne Couderc et de Robert Frank : « La mission du marquis de Ploeuc et les relations
franco-ottomanes sous le Second Empire », soutenu en juin 2011 à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
[2] André Autheman, La Banque impériale ottomane, Paris, Comité pour l’Histoire économique et Financière,
1995.
[3] Archives du ministère des Affaires étrangères (ci-après MAE), Correspondance Politique (CP), Série Turquie,
carton 353, lettre du 12 février 1862, Moustier à Thouvenel.
[4] MAE, CP Grèce 76, lettre du 1er avril 1857, Mercier à Walewski.
[5] MAE, CP Grèce 76, lettre du 11 mars 1857, Mercier à Walewski.
[6] MAE, CP Grèce 76, lettre du 15 avril 1857, Mercier à Walewski.
[7] Christophe Charle, « Le pantouflage en France (vers 1880-vers 1980) », Annales ESC,
septembre-octobre 1987, n° 5, p. 1115-1137.
[8] Antonin du Velay, Essai sur l’histoire financière de la Turquie, depuis le règne du Sultan Mahmoud II
jusqu’à nos jours, Paris, A. Rousseau, 1903, p. 267.
[9] MAE, CP, Turquie, 353, annexe à la lettre du 27 février 1862, Exposé présenté à Fuad Pacha.
[10] Id.
[11] Id.
[12] Robert Mantran (dir.), Histoire de l’Empire ottoman, Paris, Fayard, 1998, p. 459.
[13] MAE, CP Turquie, 356, lettre du 25 décembre 1862, Moustier à Drouyn de Lhuys.
[14] Christian Windler, La diplomatie comme expérience de l’autre, Genève, Droz, 2005.
[15] Andris Barblan, L’image de l’Anglais pendant les querelles coloniales.1882-1904, Francfort, Herbert Lang,
1974 ; Pierre Laborie, L’opinion française sous Vichy, Paris, Seuil, 1990.
[16] Pierre Laborie, « Ambivalence », in Pierre Laborie, Les mots de 39-45, Toulouse, Presses
Universitaires du Mirail, 2006.
[17] Archives nationales (AN), Fonds Ploeuc 272 AP 14, lettre de Zia Bey à Ploeuc, 6 juillet 1871.
Thomas Gasnier « Le marquis de Ploeuc à Constantinople, 1859-1863 », Bulletin de l'Institut Pierre
Renouvin 1/2012 (N° 35), p. 113-123.
http://www.cairn.info/revue-bulletin-de-l-institut-pierre-renouvin-2012-1-page-113.htm