Alain de Quatrevaux, écuyer, seigneur dudit lieu et de Saint-Quihouët en Plaintel, épouse Nicole Hillion, dont :
Alice de Quatrevaux, dame de Saint-Quihouët, épouse Alain Moysan, chevalier, seigneur de La Ville-Moysan et du Vieux-Plessis en Plaintel, fils d'Alain Moysan, chevalier, seigneur de La Ville-Moysan et du Vieux-Plessis, et de Jeanne Le Nepvou, dont :
Isabeau Moysan, dame de Saint-Quihouet, épouse en 1419 Eon de La Rivière, écuyer, seigneur de Kernonen en Haut-Corlay par partage de 1415, écuyer de la chambre de Jean Rogon, fils d'Henri de La Rivière, écuyer, seigneur dudit lieu en Haut-Corlay et de Kersaudy en Saint-Gilles Vieux-Marché, et de Jeanne du Houlle, dont :
Guillaume de La Rivière, chevalier, seigneur de Saint-Quihouët, de Kernonen en Haut-Corlay, de L'Orfeuillet en Plainte-Haute, du Plessix en Plaintel, épouse Jeanne Conen, dame du Boquého, de La Motte, du Bois-Guyon, de La Ville-Polo en Trégueux, fille de Jean Conen, écuyer, seigneur du Boquého, de La Motte, de La Ville-Polo, et de Jeanne Visdelou, dame du Bois-Guyon, dont :
Pierre de La Rivière, chevalier, seigneur de Saint-Quihouët, de Kernonen, de L'Orfeuillet, du Plessix, du Boquého, de La Motte, de La Ville-Rieux, commandant du château de La Hardouinais, épouse Julienne de Vaucouleurs, fille de Jean de Vaucouleurs, écuyer, seigneur de Lanjamet en Maroué et de La Poterie audit lieu, et de Jeanne de Quédillac, dont :
Guillaume de La Rivière, chevalier, seigneur de Saint-Quihouët, de Kernonen, de L'Orfeuillet, du Plessix, du Boquého, de La Motte, de La Ville-Rieux, épouse Anne Le Baveux, dame de Saint-Germain, fille de René Le Baveux, écuyer, seigneur de Saint-Germain en Saint-Florent Le Vieil, et de Renée de La Porte, dont :
René de La Rivière, écuyer, seigneur de Saint-Quihouët, de Kernonen, de L'Orfeuillet, du Plessix, du Boquého, de Saint-Germain, de La Motte, de La Ville-Rieux, capitaine-général de la noblesse de Saint-Brieuc, capitaine de 500 hommes à pied et de 100 arquebusiers à cheval, épouse en 1564 Guillonne de Gaincru, dame de La Touche, fille de Robert de Gaincru, écuyer, seigneur de La Touche en Saint-Marcel, et de Vincente de Kermeno, dont :
René de La Rivière, écuyer, seigneur de Saint-Quihouët, de Kernonen, de L'Orfeuillet, du Plessix, du Boquého, de Saint-Germain, de La Motte, de La Ville-Rieux, né vers 1570, épouse le 17 janvier 1598 Marguerite de Coëtrieux, dame de Kertoudic et de Kerauffret en Bourbriac, fille de Roland de Coëtrieux, écuyer, seigneur de La Rivière en Haut-Corlay, de Kerauffret et autres lieux, gouverneur de Guingamp, et de Françoise de Quelen, décédée en la paroisse Saint-Mathieu de Morlaix le 24 septembre 1591, dont :
Charles, marquis de La Rivière, chevalier, seigneur de Saint-Quihouët en Plaintel, de Kerauffret en Bourbriac, de Roma en Lanfains, de Saint-Michel en Guingamp, de Saint-Germain et autres lieux, épouse en 1630 Marguerite Bernard, dame de L'Isle-Aval, fille de François Bernard, écuyer, seigneur de L'Isle-Aval en Saint-Pôtan et de Bienluivien en Planguenoual, et de Marguerite Eder de Beaumanoir, dont :
Charles-François, marquis de La Rivière, écuyer, comte de Saint-Quihouët, seigneur de Kersaudy, de Brunolo en Motreff et autres lieux, colonel de l'arrière-ban de Saint-Brieuc, épouse en premières noces de 1675 Jeanne-Marie Fleuriot de Langle, dame de Kerneguen, et en secondes noces à Saint-Cast le 17 août 1688 Marie-Anne-Françoise de Gouyon, dame de Beaucorps, née le 26 mars 1658 et baptisée à Saint-Cast, fille de Jean Gouyon, chevalier, seigneur de Beaucorps en Saint-Cast, de Saint-Jean et de Saint-Cast, né à Saint-Cast en 1608, capitaine-général des gardes-côtes de Saint-Malo par commission du 21 août 1654, et de sa seconde épouse Jacquemine de La Rivière, dame du Plessis-Herupet en Plaintel, dont :
Joseph-Yves-Thibault-Hyacinthe, marquis de La Rivière, chevalier, seigneur de Kerauffret en Bourbriac, de Saint-Michel en Guingamp, du Vieux-Marché et du Pontblanc en Plouaret, du Desnay en Loguivy-Plougras, de Kerpet en Saint-Gilles Pligeaux, de Saint-Eloy en Ploeuc, de La Ville-Doré en Cesson, de Toupin en Saint-Michel de Saint-Brieuc, de Bienluivient en Planguenoual, de Malidor en Saint-Alban, de La Touche en Saint-Marcel, du Parc en Braspart, du Lun et de Kerguillé en Pleyben, de Kergaric en Langoat, de Tronan en Trédarzec, du Pelvinec en Canihuel, de Traouénès en Lohuec et autres lieux, décédé en 1770, commandant la Seconde Compagnie des Mousquetaires du Roy en 1754, député des Etats de la province de Bretagne pour l’ordre de la Noblesse, épouse le 6 juin 1735 Julie-Louise-Céleste de La Rivière, née en 1721 et décédée à Paris le 7 octobre 1753, dame du Palais de la Reine d’Espagne, puis dame de compagnie de Madame Adélaïde de France, fille de Charles-Yves-Thibaud, comte de La Rivière, chevalier, comte de Mûr et de Ploeuc, seigneur de Paulmy, de Wartigny, du Plessis et autres lieux, décédé le 20 avril 1781, mestre de camp de Cavalerie, capitaine-lieutenant à la Seconde Compagnie des Mousquetaires du Roi en 1754, gouverneur de Saint-Brieuc et de La Tour de Cesson, lieutenant-général des Armées du Roi en mai 1745, grand-croix dans l'Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis, et de Julie-Céleste Barberin de Reignac, née en 1696 et décédée le 21 avril 1754, dame du Palais de la Reine d’Espagne, dont :
Marie-Louise-Julie de La Rivière, dame du Vieux-Marché, de Saint-Quihouët, de Kermartin en Minihy-Tréguier (maison de Saint Yves) et autres lieux, née en 1737 et décédée au Palais du Luxembourg le 3 avril 1770, épouse en la paroisse Saint-Sulpice de Paris le 22 mai 1754 Michel-Louis-Christophe du Motier, marquis de La Fayette, né le 13 août 1731 et tué par un boulet anglais à la bataille de Minden le 1er août 1759, fils d'Edouard Motier de La Fayette, marquis de Vissac, né au Bouschet le 21 novembre 1669 et décédé à Vissac le 9 janvier 1740, blessé au siège de Mons et à la bataille de Spire, prit le nom de La Fayette en vertu de la substitution faite en faveur de son père, bénéficiaire du testament du 11 mai 1692 de René-Armand dernier de la branche ainée, et de Marie-Catherine Suat de Chavagnac, née vers 1690 et décédée le 30 avril 1772, dont :
Marie-Joseph-Paul-Yves-Roch-Gilbert du Motier, marquis de La Fayette, seigneur de Saint-Quihouët jusqu'en 1799, co-seigneur de Plœuc avec son cousin Lusignan du 20 avril 1781 au 5 août 1783, né à Chavaniac-Lafayette le 6 septembre 1757 et décédé à Paris le 20 mai 1834, épouse le 11 avril 1774 Marie-Adrienne de Noailles, née en 1759 et décédée le 24 décembre 1807, fille de Jean-Louis-Paul-François, duc de Noailles, duc d'Ayen, marquis de Maintenon, pair de France, né le 26 octobre 1739 et décédé le 26 octobre 1824, colonel au Régiment de Dragons-Noailles, et d'Henriette-Anne-Louise d'Aguesseau, dame de La Grange, née le 12 février 1737 et décédée à Paris le 22 juillet 1794, dont postérité.
Toussaint Duval, [fils de Jean Duval et de Perrine-Claude Richard], propriétaire de Saint-Quihouët par acquêt comme bien d'émigré sur la marquis de La Fayette le 19 novembre 1799 moyennant 292000 francs par son gendre Digaultray, des Mauriers par acquêt comme bien national moyennant 31000 francs, né et baptisé à Quintin le 25 novembre 1742 et y décède le 30 janvier 1819, marchand, et de Louise Flageul, née à Guingamp vers 1744 et décédée à Quintin le 17 novembre 1807, dont :
Louise Duval, héritière de Saint-Quihouët [où elle fonda la chapelle Saint-Jean] dont elle fit don aux pauvres de Plaintel, de Quintin et du Foeil pour y fonder un orphelinat [aujourd'hui Institut Médical d'Education], et fonda la chapelle Saint-Jean, née à Quintin le 4 février 1770, épouse à Quintin le 23 septembre 1789 Jean-Baptiste-Emmanuel Digaultray, propriétaire des Quatrevaux par acquêt comme bien national moyennant 12987 francs, né à Quintin le 23 novembre 1763 et baptisé le lendemain, décédé à Saint-Quihouët le 2 décembre 1834 et inhumé en la chapelle Saint-Jean, élu au District de Saint-Brieuc en 1790, député des Côtes du Nord à l'Assemblée législative du 10 septembre 1790 au 20 septembre 1791, procureur de la commune de Quintin en 1793, agent national en 1794, président du Comité de Surveillance de Quintin en 1795, juge de paix de Quintin, député au Conseil des Cinq Cents du 15 avril 1798 au 26 décembre 1799, maire de Quintin de 1800 à 1816, fils de d'Emmanuel-Marie Digaultray, né à Quintin le 25 décembre 1737 et baptisé le 29, décédé en 1810, avocat en Parlement, et d'Anne-Céleste-Joseph Baron du Taya, née Loudéac le 3 avril 1740 et baptisée le lendemain, décédée à Quintin le 14 février 1775, sans postérité.