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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 07:15

Pas vraiment de lien direct avec Plœuc et/ou son histoire, mais le tableau de Mignard est magnifique !

Louise-Renée de Penancoët, dite Louise de Keroualle, naquit au manoir de Keroual en Guiller (depuis Guilers) en septembre 1649.
En 1670, Andrew Marvell (1621-1678) : That Carwell, that incestuous punk. Made our most sacred sovereign drunk. And drunk she let him give the buss. Which still the kingdom's bound to curse... (Alors Keroual, putain abjecte. Notre souverain sut griser. Et lui donne, ivre, un baiser. Qui fut pour le peuple funeste...).
Elle épousa en octobre 1671 le Roy Charles II d’Angleterre.
Le 30 mars 1672, Madame de Sévigné écrit à sa fille : Ne trouvez-vous point bon aussi de savoir que Kéroualle, dont l’étoile avoit été devinée avant qu’elle partist, l’a suivie très fidèlement ? Le roi d’Angleterre l’a aimée, elle s’est trouvée avec une légère disposition à ne pas le haïr, enfin elle se trouve grosse de huit mois...
Louise de Keroualle, aux services des Roys de France et d’Angleterre, fut « l’instigatrice » du traité secret de Douvres, et Louis XIV lui adressa ses félicitations par l’intermédiaire de l’ambassadeur Colbert de Croissy : J'ai donné bien de la joie à mademoiselle de Kéroualle en l'assurant que Sa Majesté seroit très-aise qu'elle se maintînt dans les bonnes grâces du Roy.
En février 1673, elle fut créée comtesse de Farnham, baronne de Petersfield et duchesse de Pendennis, puis duchesse de Portsmouth en lieu et place de celui de Pendennis.
Le 14 février 1673, elle est autorisée, par le Roy de France, à acquérir la nationalité anglaise sans perdre les avantages que sa naissance lui confèrent en France. Elle souhaite aussi un titre en France, pour bien montrer son ascension.
En juillet 1673, Charles II fait part à Colbert de Croissy de son désir de faire jouir mademoiselle de Kéroualle de la terre d’Aubigny. Il ajoute que toute précaution sera prise pour que cette terre ne puisse plus sortir de la maison royale d'Angleterre et qu'elle demeure aux enfants que j'ai ou aurai de cette dame.
En décembre 1673, Louise de Keroualle reçoit le fonds et la propriété de la terre d’Aubigny, avec chacun de ses droits, appartenances et dépendances. Elle possède une terre ducale française ; il lui faudra attendre encore neuf années avant d'être créée duchesse d’Aubigny.
Elle décéda à Paris le 14 novembre 1734.

Louise de Keroualle, par Pierre Mignard, 1682
Jamais femme n’a conservé plus longtemps sa beauté ; nous lui avons vu à l’âge de près de soixante et dix ans, une figure noble et agréable, que les années n’avaient point flétries (Voltaire).

Elle eut du Roy Charles II un fils, Charles Lennox, né le 29 juillet 1672 et décédé le 27 mai 1723, duc de Richmond, comte de March, baron de Settrington dans la pairie d'Angleterre le 9 août 1675, puis duc de Lennox, comte de Darnley et baron de Torbolton dans la pairie d'Ecosse le 8 septembre 1675, grand-amiral d'Ecosse, qui épousa Anne Brudenell, dont postérité

Charles II, Roy d'Angleterre, d'Ecosse et d'Irlande (1630-1660-1685)Charles Lennox, duc de Richmond (1672-1723)

 

Louise-Renée de Penancoët était la fille de Guillaume de Penancoët, chevalier, baron de Kerouazle en Guiller, seigneur de Kerboronné en Guiller, de La Villeneuve, du Chefdubois près de Pont-L’Abbé et autres lieux, décédé en 1690, employé au siège d’Hesdin en 1639 puis à celui d’Arras en 1640 où il fut blessé d’un coup de pistolet, aux sièges d’Aires et de Bapaume en 1641, guidon de la Compagnie des Gendarmes du cardinal de Richelieu, commandant l’arrière-ban de l’évêché de Léon, major sous le duc de Chaulnes, et de Marie-Anne de Plœuc, décédée en janvier 1709.

 

Penancoët (de) : ramage de Penhoët, fascé d’argent et d’azur de six pièces, alias, fascé de six pièces, à la bordure chargée de six annelets en orle (sceau de 1306). Devise : A bep pen lealdet, alias, En diavez. Cette Maison est issu de François de Penhoët qui épousa le 10 mai 1330 Jeanne de Penancoët, dame de Kerouazle ; la clause du contrat de mariage stipula que les enfants à naître devront prendre les nom et armes de leur mère, et que leurs descendances devront les conserver.


Manoir de Keroual
Famille de Penancoët
Réformation de la Noblesse  : Penancoët.
Histoire de Louise de Keroualle
La duchesse de Portsmouth
Mairie de Guilers
 

Page 2

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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 07:38

 

- 1er juillet 1792, le maire de Hénon et 250 habitants, partisans du clergé insermenté, s’opposèrent au rattachement éventuel de leur paroisse à une paroisse schismatique ;

- 5 août 1793 (18 Thermidor An I), douze députés girondins passèrent à Moncontour et rencontrèrent à la sortie de la Ville Jean-François Le Deist de Botidoux ;

- 30 octobre 1794 (9 Brumaire An III), une bande de Chouans désarma le corps de garde du château de Lorges, occupé par les républicains ;

- 29 décembre 1794 (9 Nivôse An III), Boishardy rencontra le général républicain Humbert sur la lande de Gausson pour échanger avec lui des pourparlers de paix ;

- 1795, Lanfains devient municipalité cantonale jusqu’au 27 octobre 1801, remplaçant ainsi le chef-lieu de Plœuc, réduit à l’état de commune de Plœuc en l’an IV ;

- vers le 30 janvier 1795 (11 Ploviôse An III), cent-cinquante Chouans firent une incursion à La Harmoye, y brûlant les archives, notamment les délibérations et les rôles de contributions ;

- vers le 18 mars 1795 (28 Ventôse An III), le général Hoche arriva à Moncontour, où il séjourna dans l’hôtel Latimier du Clésieux, afin de préparer la pacification ;

- 19 mars 1795 (29 Ventôse An III), rencontre à Moncontour entre Hoche et les chefs Boishardy, Tinténiac et Cormatin ;

- 4 août 1795 (17 Thermidor An III), un détachement de colonne mobile républicaine sévit à  Plœuc en tuant six habitants [une croix fut érigée à cet emplacement en 1879 : croix des Martyrs] ;

- 15 août 1795 (28 Thermidor An III), des jeunes soupçonnés de chouannage furent arrêtés à la sortie de la messe de Plaintel. Trois d’entre eux furent tués en essayant de fuir ; les seize autres furent acquittés le 5 septembre (19 Fructidor An III) par le tribunal criminel du département ;

- 23 octobre 1795 (1er Brumaire An IV), André, maire et curé constitutionnel de Plœuc, fut tué par des soldats républicains ;

- vers le 3 novembre 1795 (12 Brumaire An IV), Yves Jernot, maire de Plœuc, fut tué par les Chouans ;

- 7 marts 1796 (17 Ventôse An IV), la municipalité de Plouguenast dut livrer ses archives aux envoyés de Legris du Val, et démisionna ensuite ;

- 8 avril 1796 (19 Germinal An IV), les Chouans détruisirent la maison commune de Plouguenast et ce qui restait des archives de la municipalité ;

- vers le 12 octobre 1797 (21 Vendémiaire An VI), Guillaume Legris du Val fut arrêté à Moncontour, dans le faubourg Saint Jean, puis emprisonné à Saint Brieuc et condamné à mort. Il sera délivré lors de la prise de Saint Brieuc ;

- 1798, Georgelin, prêtre de Plœuc, fut tué à Plessala par une troupe de révolutionnaires ;

- 17 juin 1798 (29 Prairial An VI), affaire de la Mirlitantouille, à Plémy ;

- 8 juillet 1798 (20 Messidor An VI), exécution de l’abbé Mathurin Cochon, à La Mirlitantouille [une croix fut érigée à cet emplacement] ;

- 28 octobre 1799 (6 Brumaire An VIII), combat de Lorges, après la prise de Saint Brieuc par les Chouans, ils se réfugièrent au château de Lorges d’où ils furent chassés par les troupes républicaines ;

- suite à la nouvelle de la prise de Saint Brieuc, Lalleton, ancien curé constitutionnel et président de la municipalité cantonale de Plouguenast, fit arrêter trois nobles comme otages et les fit mettre en détention au Pontgamp, où il habitait ;

- 18 février 1802 (29 Pluviôse An X), cinq brigands armés furent arrêtés dans une auberge de Saint Carreuc par dix-sept jeunes gens de cette commune ;

- 18 juin 1815, combat de Saint Gilles, en Plaintel, opposa les Chouans aux troupes impériales.

 

 

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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 19:24
Le 17 juin 1798 eut lieu à Plémy l'affaire de la Mirlitantouille, à l'actuel carrefour de La Tantouille (croisement des routes de Moncontour à Loudéac et de Plémy à Plessala). Audit carrefour se trouvait une auberge, la maison decorrespondance des Chouans.
Une embuscade y fut tendue par des Chouans déguisés en Bleus à des Bleus déguisés en Chouans.
Les Chouans étaient commandés par Pierre Duviquet, dit Constant, ancien lieutenant des armées de la République ; les Bleus avaient à leur tête le chef de bataillon L'Honoré.
Huit soldats Bleus furent tués et L'Honoré fut blessé et pris.
Les Chouans offrirent de l'échanger contre Duviquet, fit prisonnier un peu plus tard, mais cette proposition ne fut pas  acceptée et les deux chefs furent exécutés.
La Mirlitantouille, épisodes de la Chouannerie bretonne - G. LENOTRE, 1925.

Le 8 juillet 1798, à la Tantouille, où s'élève aujourd'hui une croix, fut exécuté l'abbé Mathurin Cochon, arrêté à la Trinité-Porhoët et fusillé par le détachement républicain qui était chargé de le conduire à Saint  Brieuc.


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24 mai 2008 6 24 /05 /mai /2008 19:54

Histoire de Bretagne, avec les chroniques des maisons de Vitré, et de Laval par Pierre Le Baud, chantre et chanoine de l'eglise collegiale de Nostre-Dame de Laval, tresorier de la Magdelene de Vitré, conseiller & aumosnier d'Anne de Bretagne reine de France. Ensemble quelques autres traictez servans à la mesme histoire. Et un recueil armorial contenant par ordre alphabetique les armes & blazons de plusieurs anciennes maisons de Bretagne. Comme aussi le nombre des duchez, principautez, marquisats, & comtez de cette province. Le tout nouvellement mis en lumiere, tiré de la bibliotheque de monseigneur le marquis de Molac, & à luy dedié: par le sieur d'Hozier, gentil-homme ordinaire de la Maison du roy, & chevalier de l'ordre de sainct Michel – Pierre Le BAUD, Paris, M. DC. XXXVIII

Anchises en Scicille sa vie termina
Mes Æneas ses voilles vers Lybie tourna ;
Où il trouva Dido la Royne, noble & sage ;
Qui illec notamment avoit fundé Cartage.

Æneas qui pour plaire au voloir de ses Dieux,
Se party de Cartaige esperant trouver mieulx ;
Apres avoir des vens souffert le forcennaige ;
Vint du du pays d’Italie aborder au rivage.

Latin qui en Laurence la cité residoit ;
Et qui d’Italie le Regne possidoit,
A Æneas donna sa fille en mariage,
Et apres son deceix son regne à heritage.

Contre Æneas Turnus tous ses effors assemble,
Et apres mains estours furent d’accort ensemble ;
De seul à seul combattre à ung terme precis ;
Mais en fin fut Turnus par Æneas occis.

Au tiers an ensuivant Æneas trespassa,
Et sa femme Lavime grosse d’un fils laissa,
Qui oi nom Postumus, & de luy descendirent
Remus & Romulus, qui Rome construisirent.

Sur le fleuve du Tybre fist Ascamus fermer
Une noble cité, qu’il fist Albe nommer ;
Il engendra deux fils, dont l’ung fut Silvius
Par son nom appelé, & l’autre Julius.

Silvius en sa femme qui fut de grant valeur,
Engendra ung beau fils : mais pour la grant doleur
Que la Damme souffry à son enfentement,
Mourir il luy convint tres-doloreusement.

Iceluy jouvenceau qui fut Brutus nommé,
En force & proesse vaillamment renommé ;
Ung jour à la forest alla aux cerfs chacer,
Où il occist son pere evidant ung cerf blecer.

Pourquoy il luy convint Italie uvider,
Et pour seurté aller en Grece resider :
Et là trouva grant nombre du Troyennais lignaige,
Que le Roy Pandrasus detenoit en servaige.

D’iceulx gens exillez soy accointa Brutus,
Avec d’un jouvenceau nommé Assaracus,
Et contre Pandrasus si dure guerre emprint,
Qu’il occist les Gregeois, & leur Roy mesme print.

Pandrasus pour soy mesme de la mort delivrer,
Trois cens vingt-cinq nefs fist à Brutus livrer,
Et Ynoge sa fille à femme luy donna,
Et ses riches thresors tous luy habandonna.

A tant Brutus se nefs fist departir de Grece,
Et vint descendre en l’Isle appellee Loëgece,
Où il trouva Diane la Nymphe de renom,
Qui luy dist que habiter allast en Albion.

Vers Albion Brutus sa voye a adrecé :
Mais en nageant pyrates l’ont moult fort opprecé,
Les perilleux destrois de Marros, de Salines,
Il tout ce esvada pour cautes disciplines,

Dedans la mer d’Espaigne vinrent les nefs Brutus,
Et illecques trouverent le Duc Corineus,
Et quatre nascions des exillez de Troye,
Qui avecques Brutus se midrent à la voye.

Ces deux Ducs & leurs gens ensemble tant nagerent,
Qu’à la bouche de laire leurs vaisseaux arriverent,
Et des contrees prochaines firent les prois cuillir,
Pour quoy les Roys de Gaule les vindrent assaillir.

Les Gaulois aux Troyeans maints durs estours livrerent ;
Mais desconfis ils furent, & fuite tournerent,
Et apres de leurs gent tres-grant occision,
Brutus tourna ses voilles vers l’isle Albion.

Pource qu’au lieu où furent les Gaulois desconfis,
Fut le vaillant Turnus cousin de Brutus occis,
Qui sur le bord de laire fut mis en sepulture ;
Luy fut de nom Tours, qui encores dure.

Quand les nefs de Brutus au port d’Albion furent,
Les forts jeans de l’islecelle part accoururent ;
Et avec les jeans bataille commencerent :
Mais en fin les Troyeans ceux jeans opprimerent.

Adoncques les Troyeanspar l’isle s’espandirent,
Et leurs deux Roys entr’eux la contree partirent :
Brutus sa porcion fist Bretagne nommer,
Et Corinee la sienne Cornoüaille clamer.

Quant Brut ot en Bretagne vingt-quatre ans regné,
Et ses pays & subgitz sagment gouverné,
Et fondé Troye neusve sur sur layuë de Thamise,
Le fist la mort finer ainsi que c’est sa guise.

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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 12:10

Messire François-Hyacinthe de Plœuc, chevalier, né à Landudec le 16 avril 1661, décédé le 18 janvier 1739 et inhumé dans l’église, évêque de Quimper du 19 juin 1707 à son décès, député des Etats de Bretagne pour le clergé en 1712, consacra l’église Saint Pierre et Saint Paul de Spézet le 9 juillet 1719 [Anno M.D.CCXIX Die IX Mensis Iulii. D. D. Ill(Ustrissi)mus et R. R. Fr. Hyac. de Ploeuc epus et comes Cornub. Hanc ecclesiam dedicavit et consecravit], fils de Messire René de Plœuc, chevalier, seigneur du Val, du Questel en Pouldergat par acquêt 1661, de Kergart en Landudec par acquêt de 1657, de Kerdané, de Laëguel et du Stang Corzou Bras en Landudec par acquêt de 1659, de Kerélan en Landudec par acquêt de 1662, de Kerandraon en Landudec en 1663, de Kerviher en Landudec de 1671 et autres lieux, chevalier de l’Ordre du Roy, maintenu noble d’ancienne extraction en 1671, et de Dame Marie Gourcun, dame de Méroc. 

 

L’Eglise de Bretagne, depuis ses commencements jusqu’à nos jours, ou, Histoire des siéges épiscopaux, séminaires et collégiales, abbayes et autres communautés régulières et séculières de cette province – M. l’abbé TRESVAUX, Paris, M DCCC XXXIX.

François Hyacinthe de Ploeuc du Timeur, né le 16 avril 1662, d’une famille ancienne et noble de Bretagne, était le fils du seigneur de Guelguifin en Landudec. Il étudia à Paris et revint ensuite à Quimper, où son mérite n’étant pas connu, il se trouva pendant assez longtemps sans bénéfice et dans une position peu aisée. Le P. Lachaise ayant entendu parler de lui d’une manière avantageuse, le désigna à Louis XIV, qui le choisit pour successeur à M de Coetlogon [François de Coëtlogon, 1631-1666-1706]. Sacré évêque de Quimper le 26 décembre 1707, il fit son entrée solennelle dans sa ville épiscopale au mois d’août de l’année suivante. Il se montra par son zèle digne de remplacer le digne prélat qui occupait le siège et qui avait laissé après lui une mémoire si honorable. Afin de rendre plus fructueux son ministère pastoral, il publia en 1710 des statuts qui sont encore en vigueur dans ce diocèse. Mais il ne se contenta pas de donner à son clergé de srègles de conduite, il lui servit en même temps de modèle. Le culte divin fut l’objet particulier de sa sollicitude, et il en augmenta la pompe. Attentif aux besoins spirituels de son troupeau, il le visita assidument pendant toute ka durée de son épiscopat, et s’appliqua surtout à donner aux paroisses de bons parteurs. Le séminaire de Quimper lui dut une belle église qui manquait à cet établissement. Comme MM. Du Louet et de Coetlogon, M. de Plœuc favorisa les missions et augmenta les bâtiments de la maison de retraite de Quimper. Sa tendresse pour les pauvres se manifesta par l’intérêt qu’il portait aux hôpitaux et par ses abondantes aumônes. Chéri de son clergé et de son peuple, estimé de Louis XV, qui connaissait son mérite, ce vénérable prélat passa du temps à l’éternité le 6 janvier 1739, à l’âge de soixante-dix-sept ans. Il fut inhumé dans son église, et l’on plaça sur sa sépulture un obélisque, qu’on y voit encore et qui porte son épitaphe.

 

Biographie Bretonne, recueil de notice sur tous les Bretons qui se sont fait un nom, soit par leurs Vertus ou leurs crimes, soit dans les Arts, dans les Sciences, dans les Lettres, dans la Magistrature, dans la Politique, dans la Guerre, etc., depuis le commencement de lère chrétienne jusqu’à nos jours – P. LEVOT, Vannes, 1857.

PLŒUC du TIMEUR (François-Hyacinthe de), – issu d’une famille d’ancienne extraction de l’évêché de Saint-Brieuc, qui portait d’hermines à trois chevrons de gueules, était fils du seigneur du Guilguiffin, en Landudec, et marquis du Timeur. Il naquit le 16 avril 1662. Après avoir terminé ses études et reçu les ordres à Paris, il revint à Quimper, où son mérite n’étant pas connu, il resta sans bénéfice, jusqu’à ce que le P. Lachaise, qui avait entendu parler de lui d’une manière avantageuse, l’eût désigné ppour l’évêché de Quimper, auquel il fut nommé au mois de décembre 1707. C’est lui qui fit construire la belle église du séminaire de cette ville. La discipline et la liturgie de son église lui doivent : I. Statuts et réglements synodaux de Quimper. Quimper, Perrier, 1710, in-12. II. Proprium sanctorum diœcesis Leonensis. Saint-Pol-de-Léon, Le Sieur, 1736, in-12. Ce propre, réimpression de celui que Hardouin avait publié à Quimper, en 1660, est encore en vigueur dans le diocèse, ainsi que les statuts mentionnés plus haut. C’est aussi par les soins, et sous la direction de ce vénérable prélat, que fut publié le Recueil des actes de Nosseigneurs les cardinaux archevêques de France, pour l’acceptation de la constitution, avec le mandement de Mgr l’évêque de Quimper. Quimper, 1714, in-12. Il mourut dans cette ville, le 6 janvier 1739, et fut inhumé dans son église. On y voit encore un obélisque sur lequel est gravée son épitaphe.

 

Les Hôpitaux de Quimper – M. FATY, Société Archéologique du Finistère, Quimper, 1883.


François-Hyacinthe de Plœuc, évêque de Quimper (1707-1739)
Site Mairie de Quimper

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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 07:32

Mélanges d’histoire et d’archéologie bretonnes

Histoire et Archéologie Bretonnes, Rennes, Paris, 1855.

 

Notice sur Jean de Plœuc ou de Plouec, évêque de Tréguer – Il gouverna l’église de Tréguer pendant onze ans, de 1442 à 1453, - et c’est à peu près là tout ce que nous apprennent sur son compte D. Morice et le P. Albert. Cet évêque méritait mieux ; car il a été véritablement par ses fondations, ses travaux, sa charité, l’un des plus grands bienfaiteurs de l’Église et de la ville de Tréguer au XVe siècle : comme on l’apprend d’une notice latine, écrite, semble-t-il, peu de temps après sa mort et insérée dans un ancien catalogue des évêques de Tréguer. Ce catalogue, dont j’ai retrouvé dernièrement une copie à la Bibliothèque Impériale, est dit avoir été pris d’un livre ancien estant aux archives de l’eglise de Treguer, parlant des benefices et dignitez de ceste eglise. Tout ce que je vais dire de Jean de Plœuc est résumé ou traduit de ce catalogue.

Cet évêque naquit au Tymeur, paroisse de Poullaonen, diocèse de Quimper. Il était docteur ès-lois quand il faut élu d’une voix unanime par le Chapitre de Tréguer pour remplir le siège épiscopal de cette église, le 4 mai 1442 et la même année le pape Eugène IV confirma cette éléction par ses bulles datées de Florence.

Jean de Plœuc s’occupa en premier lieu de rehausser l’éclat et la dignité du culte dans son église cathédrale. Comme elle n’avait point encore de psalette, il en fonda une, composée d’un maître et de six enfants de chœur : pour assurer l’avenir de cet utile établissement, il y attacha à perpétuité plusieurs dîmes en Penguénan et la plus grande partie de celles de Pédernec ; mais la psalette n’ayant pas pu joinr effectivement de ces dîmes que dix ans après son institution, c’est Jean de Plœuc lui-même qui pendant tout ce temps pourvut à son entretien de ses propres deniers.

C’est lui qui procura l’établissement des douze vicariats et du sacriste de la cathédrale de Tréguer, et qui y fit annexer à perpétuité l’église paroissiale de Tredarzec [Le texte latin présente ici quelque obscurité, mais nous publierons le document original en entier à l’appendice de notre volume de Mélanges : Manuscrit n° 1056 du fonds Saint-Germain français, à la bibliothèque impériale – B (Fol. 183 1442-1453) Johannes de Plouec].

En reconnaissance de ces fondations importantes, chaque jour après Complies, les enfants de la psalette faisaient, au tombeau de Jean de Plœuc, la recommandation des âmes des fidèles défunts, avec un De profundis et les collectes des morts. Ce tombeau était situé à l’entrée du chœur, et devant le jubé de la cathédrale de Tréguer. Chaque jour aussi, avant chacun de leurs repas, au Benedicite et aux grâces, les enfants de la psalette faisaient mémoire de leur premier fondateur en priant pour son âme.

Jean de Plœuc ne s’occupa pas seulement des cérémonies du culte, mais aussi de l’édifice qui en était le théâtre. Les travaux que lui attribue notre catalogue sont véritablement considérables. C’est lui, en effet, qui fit commencer et achever ce cloître si élégant que les artistes et les archéologues admirent encore aujourd’hui au Nord de la cathédrale de Tréguer ; il construisit une sacristie ou revêtuaire (revestiarium), et au-dessus une bibliothèque pour le chapitre. L’intérieur de la cathédrale était alors fort mal décoré et même par endroits assez délabré ; elle n’avait point de pavé ; le maître-autel était pauvre, les murailles nues, et quelques fenêtres sans vitraux de couleur, etc. Jean de Plœuc pava l’église ; il fit peindre les voûtes et les parties supérieures des murs, où l’on vit, grâce à lui, resplendir les effigies des anges, des patriarches et des prophètes. Il fit placer à ses propres frais une grande verrière dans la fenêtre du transept méridional, fit refaire le grand-autel avec son retable et toute sa décoration ; fit réparer les grandes orgues de la cathédrale et y en établit de petites qui n’existaient point auparavant. Il fit transcrire à ses frais, à Avignon, et apporter de là à Tréguer un grand Commentaire sur le droit-canon, dont il dota la bibliothèque du Chapitre. Il donna à la fabrique de la cathédrale un drap de soie d’un grand prix, de couleur pourpre, tissu de fil d’or et brodé de figures, qu’il avait aussi tiré d’Avignon pour faire sa chapelle épiscopale ; il y ajouta des tapisseries pour tendre le chœur aux grandes fêtes.

On pense bien que notre évêque n’oublia point saint Yves, si cher aux Bretons et surtout au diocèse de Tréguer ; Jean de Plœuc, en effet, fit faire à ses frais la grande verrière de l’église Saint-Yves de Kermartin, où se dessert aujourd’hui, si je ne me trompe, la paroisse du Minihy-Tréguer.

Il mena aussi à bien une affaire qui n’était point de petite conséquence pour l’honneur de son église et de sa ville épiscopale. Jean V, duc de Bretagne, avait exprimé par son testament la volonté d’avoir sa tombe dans la cathédrale même de Tréguer, non loin de celle du glorieux saint Yves ; mais à l’époque de sa mort, survenue en 1442, la chapelle où devait reposer son corps n’étant point encore prète à le recevoir, les restes mortels du prince furent déposés provisoirement dans la cathédrale de Nantes. Une fois en possession de ce dépôt, les Nantais se sentirent pris d’un vif désir de le garder, et trouvèrent mille prétexes pour ne le point rendre. Jean de Plœuc comprit que le meilleur moyen de vaincre leur résistance était d’achever entièrement le tombeau et la chapelle du duc, afin d’ôter tout motif plausible à cette mauvaise volonté. C’est ce qu’il fit, et le résultat répondit à son attente : en 1452 selon le manuscrit que nous suivons, en 1451 selon Albert-Le-Grand, le corps de Jean V fut enfin solennellement inhumé dans l’église cathédrale de Tréguer.

Jean de Plœuc ne s’occupait pas que de son église , et c’est à lui que Tréguer dut, on peut le dire, sa place centrale, la place de la Ville (platea villa), comme l’appelle notre manuscrit : elle existait déjà cependant ; mais notre prélat la fit élargir et aplanir à ses frais, opération qui nécessita l’enlèvement d’une masse énorme de terres : cette place n’avait non plus jamais eu de pavé ; il en donna un à toute la partie comprise entre la cathédrale, la Cohue et la porte de l’évêché.

Le manoir épiscopal lui dut aussi les accroissements considérables : Il fit construire, dit notre manuscrit, la grande tourelle (magna cochleam) de ce manoir avec les habitations et les divers bâtiments qui y touchent, et aussi les grandes étables, la grande grange et le grand puits de l’évêché.

Sa charité pour son peuple se manifesta de plus d’une manière. Une fois, dans une année de disette et de cherté des grains, au temps des semailles, il fit distribuer aux pauvres et aux laboureurs tous les blés qu’il avait dans ses greniers, et se trouva ainsi réduit à en emprunter lui-même du Chapitre pour son entretien et celui de sa maison.

Je ne dis rien de ses aumônes continuelles ni des messes qu’il faisait dire incessamment pour les pauvres gens qui n’auraient pu les payer. Mais je ne puis omettre le trait suivant qui se rapporte à un usage particulier de cette époque. La pénitence publique était alors et depuis longtemps tombée en désuétude ; mais certaines cérémonies en dérivant continuaient à subsister. Ainsi, l’on avait encore coutume de prononcer le mercredi des Cendres l’exclusion hors l’église des personnes coupables de certains péchés graves et publics, et ces personnes n’étaient ensuite admises à la communion pascale qu’avec des lettres d’absolution scellées du sceau de l’évêque ; pour ces lettres comme pour tous les actes ainsi scellés, le secrétaire de l’évêché avait un droit de sceau, assez peu considérable, mais onéreux néanmoins pour le petit peuple. Que faisait alors notre bon prélat ? Il déposait, pendant la semaine sainte, son sceau épiscopal chez le portier de l’évêché, qui scellait gratis toutes les lettres d’absolution.

Son austérité égalait sa charité et croissait en quelque sorte avec l’âge. Dans les dernières années de sa vie, il jeûnait presque continuellement et s’abstenait entièrement de manger de la chair ; ce ne fut que dans sa dernière maladie, sur les conseils répétés de ses confesseurs et de ses médecins, qu’il consentit à rompre cette abstinence pendant un peu de temps.

Il fut pris de cette maladie : les médecins lui ayant ordonné de changer d’air, on le transporta au manoir de Coadélan (in manerio de Coatezlan), d’où Dieu, qu’il avait servi avec tant de zèle, le rappela à lui le 6 juin. Il y avait à son lit de mort un grand concours de peuple de toute condition, et un plus grand encore, le lendemain à ses funérailles, quand on rapporta son corps dans son église cathédrale, où il fut enterré, comme je l’ai déjà dit, à l’entrée du chœur, devant le jubé.

L’auteur anonyme que nous suivons résume en ce squelques lignes l’épiscopat de Jean de Plœuc : Il défendit eet exerça louablement l’autorité ecclésiastique de sa charge qu’il transmit pleine et entière à ses successeurs, sans avoir craint cependant de s’en servir lui-même contre les grands et les puissants, quand ils le méritaient pas leurs fautes. Il mit un zèle tout spécial à protéger, entre toutes sezs ouailles, les clercs et les pauvres, et aima toujours au plus haut point sa cité épiscopale.

J’ai cru qu’une telle vie, si pleine de vertus, de bonnes œuvres et de beaux travaux, méritait mieux que la sèche mention à quoi se sont bornés jusqu’à présent nos histoires, j’espère que le lecteur ne me démentira point. A. L. B.

B. (fol. 183) 1442-1453. Joannes de Plouec, legum doctor, Corisopitensis diocesis, du Tymeur, parochiæ de Plouelauyen, qui fuit electus unanimi consensu per capitulum Trecorense, 4a die mensis Maii anno Domini 1442, quibus die et anno fuit etiam per dominum nostrum Eugenium papam IV, elctus, confirmatus seu pronuntiatus in episcopum Trecorensem Florentiæ. Et die Mercurii 6a mensis Junii, obiit in manerio de Coatezlan, ubi pro mutione aeris, propter infrmitates quibus detinebatur, declinaverat. Cujus corpus die Jovis sequenti fuit delatum ad ecclesiam Trecorensem, et fuit sepultum in introitu chori, a parte superiori ejusdem ecclesiæ, ante pulpitum, anno Domini 1453.

Hic episcopus fundavit psalletam sex puerorum cum magistro suo et cet. (?) hujus ecclesiæ, qua penitus caruerat per antea, procuravit sibi decimas seu magnam partem decimarum de Pedernec cum certis decimis de Penguenan, priusquam hujusmadi unio sortiretur effectum, tenuit et sustentavit circiter per decem annos expensis propriis, ita plenarie sicut a viginti annis et penitus fundata et continuata existit. Fecitque pariter imptrari, ad securiorem et laudabiliorem cultus divini continuationem cum sacrista et ecclesiam parrochialem de Tredarzec sibi unitam et in perpetuum annexam, reservata sibi eorum cantoris et capituli ejusdem ecclesie, cum omnimoda dispositione, provisione et regimine prefatorum magistri el sex puerorum psallette in posterum plenarie pertinere, ut constat in provisionibus apostolicis, super hoc salutarem fit continuo ad ipssius pretactum (sic) sepulchrum, post completorium, per pueros ipsius psallette quotidiana recommendatio fideluim deffunctorum cum De profundis et collectis mortuorum. Unde etiam consueverunt ipsi pueri, ad benedictionem ipsorum mense et cibi assumpti regratiationem, ipsius quondam episcopi, primi sui fundatoris, in Domino salubriter memorari.

Ille laudabiliter deffendit et conduxit jurisdictionem ecclesiasticam, sanamque integram et plenam successoribus commisit ; eam etiam contra majores et potentiores delinquentes direxit ipsam ; clerum et miserabiles personas, inter ceteras oves suas, deffendes ; summopereque dilexit et civitatem istam.

Item, inter alia gesta ipsius recommendabilia, ordinavit primo incipi et edificari fecit claustrum istius ecclesiæ, et fecit ad perfectum conduci, vita comite; ac revestiarium et librariam desuper pariter radicitus fieri fecit; fecitque scribi illam magnam lecturam Bellemere (sic) Avenione et defferri sumptuose, cujus major pars est in eadem libraria. Item fecit mundari et totaliter devote et ornate honestari totam presentem ecclesiam, per antea multum ab intus minus nonestam et deformem, fecitque fieri ejus pavimentum quo ex toto caruerat, magnum altare cum tabula et reliquo ipsius apparatu. Fecit etiam ecclesiam depingere desuper cum angelis, patriarchis et prophetis. Item fecit reparare magna organa et parva de novo fieri. Item magnum vitum australe ipsius ecclesiæ fieri fecit et de proprio solvit. Item similiter magnum vitrum Sancti Ivonis de Villa Martini. Item donavit fabricæ istius ecclesiæ pannum sericum purpureum magni pretii auro contextum et figuratum, quem Avenione detulit pro capella sua integra et tapeta paramenti chori et cet.

Fecit etiam multum aperte planare plateam Ville, unde fecit ad ipsius magnum decorem removere inestimabilem quantitatam terræ, et ejusdem pavimentum, quod nunquam habuerat, fieri, et signanter inter ecclesiam et polydomum et portam episcopalem. Item magnam cochleam cum habitationibus seu estagiis sibi inherentibus et magna stabula seu magnam grangiam et magnum puteum episcopale. Procuravit cum hoc continuare et perficere capellam domini Ducis parumper antea aliquantulum incœptam, ac ad eam cum magnis difficultatum questionibus fecit defferri et in eadem solemniter inhumari corpus quondam domini Joannis ducis Britanniæ, anno Domini 1452, qui decesserat anno Domini 1442 [apud Nannetas] et fuit ibidem ex tunce sepultum seu veracius depositum in ecclesia Sancti Petri corpus ejus, quia hic elegerat sepeliri : quod com magna fieri potuit difficultate.

 

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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 20:27

Un catalogue des Evêques de Tréguier

rédigé au XVe siècle

Société d’Emulation des Côtes du Nord, Saint Brieuc, 1930

Par

René COUFFON

Johannes de Plœuc, legum doctor, corisopitensis diocesis, du Tymeur, parochiæ de Plœlavyen, qui fuit electus unanimi consensu per capitulum trecorense quarta die mensis maii anno domini millesimo quadringentesimo quadragesimo secundo, quibus die et anno fuit etiam per dominum nostrum Eugenium papam quartum electus, confirmatus seu pronuntiatus in episcopum trecorensem Florientiæ et die mercurii sexta mensis junii obiit in manerio de Coatezlan ubi pro mutatione aeris propter infirmitates quibus detinebatur declinaverat cujus corpus, die jovis sequentis, fuit delatum ad ecclesiam Trecorensem et fuit sepultum in introïtu chori a parte superiori ejusdem ecclesiæ ante pulpitum anno domini 1453 [54].

Hic episcopus fundavit psalletam sex puerorum cum magistro ; et ut hujus ecclesiæ quæ penitus caruehat per antea procurat sibi decimas seu magnam partem decimarum de Pledernec cum certis decimis de Penguenan assignari et unri in perpetuum quam inchoando priusque hujus modi unio sortiretur effectum, tenuit et sustentavit circiter per decem annos expensis propriis ita plenarie sicuti a viginti annos et penitus fundada continuata existis ; fecitque pariter impetrari ad securiorem et laudabiliorem cultus divini continuationem cum augmento duodecim vicariatus ejusdem ecclesiæ cum sacristu, et ecclesiam parochialem de Tredarzec sibi unitam et in perpetuum annexam reservata sibi eorum institutione et tunc ad presentationem dominorum cantoris et capituli ejusdem ecclesiæ cum omnimodo dispositione, provisione et regione prefatorum magistri el sex puerorum psallettæ in posterum plenarie pertinere ut constat in provisionibus apostolicis salubriter super hujus expeditionem, in quorum commemorationem salutarem fuit continue ad ipsius pretectum sepulchrum per pueros ipsius psalettæ quotidinana recommandatio fidelium deffunctorum cum de profundis et collectis mortuorum. Unde etiam consueverunt ipsi pueri, ad benedictionem ipsorum mense sibi assumpti regratiationem ipsius quondam episcopi primi sui fundatoris, in domino salubriter memorari [55].

Iste laudabiliter deffendit et conduxit juridictionem ecclesiasticam sanamque et integram et plenam successoribus commisit. Eam etiam contra majores et potentiores deliquentes direxit ipsam, clerum et miserabiles personas inter ceteras oves suas defendens summopereque dilexit et civitatem istam.

Item, inter alia gesta ipsius recommandabilia, ordinavit primo incipi et edificari fecit claustrum istius ecclesiæet fecit ad perfectum conduci vita commite ac reverstiarum et librariam desuper pariter radicines fieri fecit et perfecit ; fecit que scribi illam magnam lecturam Bellevacen. Avenione et deferi sumptuosa cujus major pars est in eadem libraria [56].

Item fecit mundare et totaliter devote et ornate honestari totam presentem ecclesiam per antea multum ab intus minus honestamet deformens, fecitque fieri ejus pavementum quo ex toto caruebat, magnum altare cum tabula et reliquo ipsius ornamenti apparatu. Fecit etiam ecclesiam depingere desuper angelis, patriarchis et prophetis. Item fecit reparare magna organa et parva de novo fieri.

Item magnum vitrum australe ipsius ecclesiæ fieri fecit et de propriis solidis ita similiter magnum vitrum de Sancti Yvonis de villa Martini.

Item donavit fabricæ istius ecclesiæ pannum sericum purpureum magni pretii auro contextum et figuratum quem Avenione detulit pro capella sua integra isti ecclesiæ data et tapeta paramenti chori, etc. [57].

Fecit etiam multum aperte planare plateam villae unde fecit ad ipsius magnum decorem removere inestimabilem quantitatem terræ et ejusdem pavementum quod nunquam habuerat fieri et signanter inter ecclesiam Polydonius et portem episcopalem. Item magnam cochleam cum habitationibus seu estagiis sibi inherentibus et magna stabula seu magnam grangiam et magnum puteum episcopales.

Procuravit com hoc continuare et perficere capellam domini ducis parumper antea aliquantulum incœptam ac ad eam cum magnis difficultatum quaestionibus fecit deferi et in eadem solemniter inhumari corpus quondam domini Johannis ducis Bretanniæ anno domini 1452 qui decesserat anno domini 1442 et fuit ibidem extune sepultum seu veracius depositum in ecclesia sancti Petri corpus ejus quia hic eligerat sepeliri quod cum magna fieri potuit difficultate.

Iste quondam J. de Plœuc, tempore famis et caritatis et denudationis bladorum fecit dari totum frumentum sui horrei per modum mutui coloniis et pauperibus.

Nulla unquam sequita solutione mundana unde opportuit ipsum accomodare a fratris suis de capitulo et suis officiariis provisionem residui anno domus suæ.

Item ultra et prætermissas et elemoninas per ipsum coutume fieri ordinatas fecit quandoque in septimana sancta ad clamorem pauperum pieta motus dari sigillum suum custodi portæ suæ ad sigillandum gratias pro deo omnes litteras absolutionum.

Item jeunbat per majorem partem temporis, annis ultimis suæ vitæ ab usu carnis penitus abstinendo præterquam in infirmitate sua ultima de consilio confessorum et medicorum pravo tempore.

Et ista de multis gestr suis laudabilibus hic signantur initio recolenda ad laudem Dei et salutem animarum et in caudam suis successoribus in exemplum salutare.

Obiit die septima mensis aprilis post Pascha anno domini 1453, præsentibus inter ceteros, magistricis Prigentio Barbuti thesaurenci, Joanne Johannin, Aufredo de Coatqueveran canonicis ejustem ecclesiæ, ipsius quondam domini Johannis episcopi contemporaneis et toto cursu suo temporali concomitantibus dum agebat in humanis et testibus ad ipsa cum populo.

Denuus per decessum dicti de Plouec, sexto calend. Augusti ejusdem anni 1453, fuit per Nicolaum papam quintum provisus huie ecclesiæ Trecorensi in episcopum domino revendissimo magistro Joanne Coatquis, ejusdem diocesis, tune episcopo Rhedonensi et ad istam ecclesiam translato ; et, die martis 26e mensis martii obtinuit possessum hujus ecclesiæ vigore provisionis apostolicæ per procurationem ; die Jovis undecima aprilis post judica me celebrant, ejus Johannis adventum ut moris est.


[54]
L’évêque Jean de Plœuc, sur lequel ce catalogue donne tant de précieux détails, était le second fils de Jean, sr du Tymeur, en Poullaouen, et de Jeanne du Chastellier, fille elle-même de Jean et de Blanche de Rochefort. Ses armes sont : chevronné d’hermines et de gueules de six pièces, se voient encore au tympan de la fenêtre de la sacristie actuelle et en brosse dans le cloître avec les armes de ses successeurs, Jan de Coetquis et Christophe du Chastel, armoiries malheureusement très martelées, mais reconnaissables cependant [v. croquis dans Chardin : loc.cit., p. 74].

En dehors des faits signalés, rappelons que, le 17 août 1447, par mandat du pape Eugène IV, il érigea l’église paroissiale de Tonquédec en collégiale. Dans les statuts de 1450, les seuls qui nous soient parvenus [D. Martène, p. 1152, et D. M., Pr. II, 1522], l’évêque, voyant que les fêtes chômées du diocèse étaient une charge trop grande pour le peuple, permit pour vingt-deux d’entre elles de vacquer aux affaires, après la messe, comme à l’ordinaire. Il maintint cependant la fête de Saint-Georges dans les paroisses de Plougasnou et de Pleubian, celle de Saint-Gonéry à Plougrescant, la fête de Saint-Maudet à Hangoat, celle de Saint-Eutrope à Plougonven, enfin celle de Saint-Briac à Bourbriac. Ces statuts réglaient également les formalités pour le changement de domicile.

[55] La psalette de Tréguier a fait l’objet d’une étude de Lamarre présentée en 1863 à la Société d’Emulation, qui, malheureusement, n’en à publié qu’un compte rendu sommaire.

Lapsalette, institué par acte du vendredi 5 ami 1544, fut dotée des fruits d’un canonicat, de l’émolument de la chape de la fondation ducale enfin de cinquante livres de rentres dues à la chapellenie Saint-Nicolas, fondée autrefois par Catherine de Troguindy, dame de La Rochejagu, et annexée à la spalette par consentement des héritiers d’Alain du Parc en date du 18 janvier 1443. Les titres de cette chapellenie font connaître que cette fondation était assise sur les dîxmes en Penvénan, Plouguiel et Plougrescant. Le pape Nicolas V confirma la fondation, par bulle du 27 juin 1449 ; et, quelques années plus tard, par acte du 6 février 1453, le duc Pierre déchargea les havres et port de La Roche-Derrien des 500 livres de rentes dues au chapitre pour la fondation de son père et donna en échange ses droits sur les paroisses de Plouguiel et Plougrescant, qui relevèrent ainsi totalement du chapitre. Par autre bulle du 30 avril 1451 , le même pape avait conféré à Pierre de la Chapelle la paroisse de Pommerit-Jaudy, valent cent livres tournois, suspendant ainsi, indiquait-il, l’union, à la spalette nouvellement institué, d’une des quatre paroisses dont les revenus lui étaient attribués. Les trois autres étaient : Pédernec, Louargat et Pommerit-le-Vicomte [Registres du Vatican, 471, fol. 220, v°, et Registres de Latran, 482, fol. 53, v°].

Enfin, par bulle du XII des calendes de février 1456, le pape Calixte III confirma aux seigneurs, chantre et chanoine du chapitre, le droit de nommer, instituer, déposer et révoquer les sacriste, recteurs, vicaires, maître et enfants de la spalette fondée durant le siège épiscopal de feu de bonne mémoire Jean de Plœuc, évêque de Tréguier, sans attendre le consentement ni l’appel du seigneur évêque.

Comme le mentionne le catalogue, le sacriste était en même temps recteur de Trédarzec et devait donc, en principe, résider en cette dernière paroisse. Il fut recnnu que pour la conservation du trésor, ministration du trésor et autres fonctions, il était nécessaire qu’il demeura à la cathédrale ; aussi, par acte du 24 septembre 1474, le grand vicaire de l’évêque Christophe du Chastel, l’exempta-t-il de résider à Trédarzec à condition de constituer à sa place, en cette dernière paroisse, un prêtre capable de célébrer la messe, d’administrer les sacrements et de remplir les autres fonctions curiales [A. C.-d-N., G. 118].

[56] Voir à ce sujet : de la Borderie : La Bibliothèque du chapitre de Tréguier au XVe siècle [Archives du bibliophile breton : Rennes, 1907, T. IV, p. 33 et suiv.].

Le catalogue original, conservé aux Archives des Côtes-du-Nord, mentionne bien entre autres : Speculum naturale domini Vincencii Belvacen. in XVIII libris.

[57] Voir inventaire de la sacristie de l’église cathédrale de Tréguier en 1626 : Une lampe d’argent à trois petits couneaux armoiés au bas des armes du Sr évèque de Plouec, à trois chevrons rompus semés d’ermines et une chappe de drap d’or à fond de velours rouge cramoisy, avec une chasuble, deux tunicques, une estolle et un fanon de mesme parure, armoyé des armoiries du seigneur évêque de Ploec [Mémoires de la Société archéologique des C.-d.-N., T. II, 2e série, p. 17].
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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 20:21

La cathédrale de Tréguier
Recueil de peintures et sculptures héraldiques
Bulletin monumental de la Société d’Archéologie, Paris, 1886
Par
M. P. CHARDIN

Cœur de la cathédrale.
Jean de Plœuc, qui fut évêque de Tréguier, de 1442 à 1453, était inhumé à l’entrée du chœur : et fuit sepultum in introïtu choris, a parte superiori ejusdem ecclesiæ, ante pulpitum, anno Domini 1453. (Manuscrit, fonds français, 18697. Bibliothèque Nationale).
D’après ce que rapporte le manuscrit que nous venons de citer, cet évêque fut le principal bienfaiteur de la cathédrale, qu’il s’efforça d’enrichir et de décorer. Ainsi il fonda une psalette, composée de six enfans de chœur et d’un maître de chapelle ; porta le nombre de vicaires à douze, fit éléver un maître-autel magnifique. En outre, il fit remanier et compléter le dallage de la cathédrale, orna les murailles de peintures représentant des anges, des patriarches et des prophètes, répara les orgues, dota de verrières la partie est de la cathédrale et la chapelle Saint-Yves, fit construire le cloître, la sacristie et la bibliothèque.
Il étendit ses bienfaits à la ville, qu’il fit aplanir et paver, particulièrement entre la porte épiscopale et l’église Polydonius.
Enfin, il acheva la chapelle du duc et y fit déposer en grande pompe le corps de Jean V, en 1442. Il mourut l’année suivante, le 7 avril, parès Pâques, assisté de Prigent Barbu, trésorier, de Jean Jeanin et d’Auffray de Coatquénéran, chanoines…


Chapelle Saint-Nicolas.
Cette chapelle, dont les vitres appartenaient au sieurs de La Roche-Jagu, paroisse de Ploëzal, et la suivant (Saint-Martin), sont enclavées dans la sacristie actuelle, et nous pensons que la dernière renfermait la tombe de l’évêque Jean de Plœuc, mort en 1456. Effectivement, la fenêtre de la sacristie conserve un fragment de vitrail de cet évêque : d’hermines à trois chevrons de gueules. Il existe dans les Archives du chapitre, à la date du 5 mai 1444, un acte de fondation, par l’évêque Jean de Plœuc, d’un maître de psalette et de enfants de chœur, ladite fondation dotée d’un canonicat et prébende de 50 livres de rente, due à la chapellenie de Saint-Nicolas, fondée à la cathédrale par les sieurs de Troguindy.
Nous voyons aussi que le même évêque, ayant remarqué que certains gentilshommes avaient fait graver ou peindre leurs armes en lisière autour des églises, en concluaient qu’ils pouvaient se dirent seigneurs propriétaires desdits lieux, fit une ordonnace pour réprimer cet abus…

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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 20:01

Messire Juhaël, sire de Plœuc, issu en juveigneurie de la Maison de Poher, chevalier, vivant en 1202, père de :

 

Messire Maingot, sire de Plœuc, chevalier, épousa peut-être une demoiselle du Plessis, dame dudit lieu en Ergué-Armel, dont :

 

Messire Guillaume Ier, sire de Plœuc, chevalier, épousa en 1270 Constance ou Jeanne de Léon, dame de Plouyé, fille d’Hervé, vicomte de Léon, dit Le Simple, décédé vers 1264, et de Marguerite, dont :

 

Dame Jehanne de Plœuc, dame dudit lieu et de Plouyé audit lieu, épousa en 1292 [à condition que les enfants qui naitraient de leur mariage prendraient les nom et armes de Plœuc] Tanguy de Kergorlay, chevalier, seigneur du Tymeur en Poullaouën, peut-être fils puîné de Pierre de Kergorlay, seigneur dudit lieu en Motreff, sénéchal de Cornoüaille, fit parti des quatre seigneurs qui portaient la chaise de l’évêque, et de Thomasse de Lanvaux, dont postérité.

Il existe à la même époque que Juhaël un Herué Sire de Ieuc, cité en 1203 par Pierre Le BAUD dans son Histoire de Bretagne, avec les chroniques des Maisons de Vitré et de Laval, Paris, M.DC.XXXVIII.

 

Plœuc (de) : d'hermines, à trois chevrons de gueules

 

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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 08:26

I. Messire Jean Le Mintier, écuyer, seigneur de La Ville-Morvan en Ploufragan, vivant en 1517, épouse Marguerite de Kerénor, dont :

  1. Jacques Le Mintier, écuyer, qui eut une postérité féminine ;
  2. Hervé Le Mintier, écuyer, seigneur de La Ville-Morvan, convoqué en 1523 au ban et arrère-ban de l'évêché de Saint-Brieuc dont il fut exempté, épouse vers 1490 Guillemette Gilbert, dont postérité ;
  3. Charles Le Mintier, qui suit ;
  4. Christophe Le Mintier, écuyer, vivant en 1555 ;
  5. Françoise Le Mintier, épouse Tristan Le Moënne, écuyer, seigneur de Saint-Eloy en Plœuc, fils d'Anthoine Le Moënne, écuyer, seigneur de Saint-Eloy, et de Louise de La Villeguy. 

 

II. Messire Charles Le Mintier, écuyer, seigneur de La Ville-Chapelle ou Ville-Chupelé en Hénon, présent à la Réformation de Hénon le 15 janvier 1513, épouse Olive Grossetête, dont : 
 

 

III. Messire Charles Le Mintier, écuyer, seigneur de La Ville-Chapelle, fit une transaction le 16 décembre 1555 avec François Le Mintier, seigneur des Granges en Hénon, et Christophe Le Mintier, seigneur de La Ville-Morvan, cité en 1575, épouse Louise Visdelou, dame du Pont-à-L’Asne en Plœuc, fille d'Olivier Visdelou, écuyer, seigneur du Pont-à-L’Asne et de Beauchesne en Quessoy, présent à la montre de Plœuc en 1469 et de celle de Saint-Brieuc en 1480, et de Jeanne de La Roche, dont :

  1. Mathurin Le Mintier, qui suit ;
  2. Jacqueline Le Mintier, épouse Jean Le Veneur, écuyer, seigneur de La Ville-Chapron en Hénon et de La Hazaye, fils de Charles Le Veneur, écuyer, seigneur de La Ville-Chapron, et de Julienne Alix ;
  3. Françoise Le Mintier, épouse en 1575 Hervé Boschier, écuyer, seigneur d’Ourxigné en Meslin, fils de Julien Boschier, écuyer, seigneur d’Ourxigné, et de Catherine du Grippon, dont postérité ;
  4. Et peut-être : Catherine Le Mintier, épouse vers 1570 Alain Thomelin, écuyer, seigneur de La Caillebotière, fils de René Thomelin, écuyer, seigneur de La Caillebotière, et de Jeanne Guyomar ;
  5. Jacques Le Mintier, écuyer, seigneur du Pont-à-L'Asne, de Beauchesne en Quessoy, de Kerlabora et autres lieux, décédé vers 1607, cité en 1582 lors d'un hommage rendu au duc et à la duchesse de Penthièvre pour ses seigneuries du Pont-à-L'Asne en Plœuc et de Beauchesne en Quessoy [Beauchesne, manoir avec fuies, pigeons, garennes, colombier, bois, étang, pour 6 journaux] et autres paroisses, et en 1583 à Moncontour dans un aveu pour la terre du Pont-à-L'Asne, les métairies nobles de La Villejuguené, du Vaultdorber et de Saint-Eloy dans la paroisse de Plœuc et la maison de Beauchesne dans la paroisse de Quessoy, nommé héritier principal et noble de Louise Visdeloup, dame du Vaucler dans un aveu de succession en faveur de Mathurin Le Mintier.

 

IV. Messire Mathurin Le Mintier, écuyer, seigneur de Pont-à-L’Asne, de La Ville-Chupellé, de Beauchesne, cité en 1607 comme héritier de Jacques Le Mintier, et en 1622, épouse Jeanne de Gaudemont.


 

Mintier (Le) : de gueules, à la croix engreslée d’argent.
Couronne de marquis.
Supports : deux lions.

Devise : Deus meus omnia sunt, alias, Tout ou rien.

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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 10:12

I Maître François Hervé, épouse vers 1659 Mathurine Cadin, dont :

II Maître Yves Hervé, sieur de La Barre et du Plessis, né vers 1659 et décédé à Plœuc le 9 juin 1725, épouse Louise Triobert, née vers 1661 et décédée à Plœuc le 16 avril 1725, fille de Christophe Triobert et de Louise Hervé, dont :

III Maître Joseph-Marie Hervé, sieur de Bel-Orient, né à Plœuc le 23 octobre 1703 et y décède le 19 décembre 1767, sénéchal de La Hazaie en 1743, épouse à Langast le 17 août 1734 Elisabeth Berthelot, dame de La Coste, fille d’Yves Berthelot, seigneur du Val et des Vergers, baptisé à Plœuc le 14 avril 1668 et y décède le 27 août 1737, fit enregister ses armes en 1696, rendit hommage au nom de sa femme pour la seigneurie de La Roncière au duc de Penthièvre le 18 janvier 1700, et de sa première épouse Andrée-Renée de Guéhenneuc, dame de La Roncière en Plœuc, née vers 1654 et décédée à Plœuc le 7 octobre 1701, dont :

IV Maître Louis-Joseph Hervé, sieur du Lorin en Plénée-Jugon, né à Plœuc le 19 juillet 1737 et y décède le 30 avril 1813, épouse à Plœuc le 26 janvier 1773 Charlotte-Nicole Pinault de La Touche, née vers 1741 et décédée le 29 Germinal An II, fille de Georges Pinault de La Touche, capitaine-général des Fermes du Roi, et de Jeanne-Françoise Fournier, dont :

  1. Reine-Yvonne Hervé, née à Plœuc sur Lié le 7 janvier 1774 et y décède le 18 septembre suivant ;
  2. Elisabeth Claire Charlotte Hervé, née à Plœuc le 29 septembre 1775, épouse à Plœuc le 20 février 1797 Mathurin-François Huguet, fils de Vincent-Marie Huguet et de Françoise Touzé ;
  3. Louis-Joseph Hervé, qui suit ;
  4. Pélagie Rose Ollive Hervé, née à Plœuc le 30 avril 1780, épouse à Plœuc en 1807 Louis-Mathurin Radenac, né à Plœuc le 29 novembre 1781, chouan et lieutenant de Boishardy, fils de Julien Radenac et de Marie Ruellan, dont postérité ;
  5. Joséphine Mathurine Charlotte Hervé, née à Plœuc le 21 septembre 1781 ;
  6. Marie Agathe Charlotte Perrine Hervé, née à Plœuc le 30 mars 1783.


V Louis-Joseph Hervé, sieur du Lorin, né à Plœuc le 15 avril 1778 et y décède le 23 décembre 1839, officier de l’Armée Catholique et Royale, épouse à Plœuc le 17 février 1797 Anne-Joséphine Quintin de Kercadio, née à Bréhand le 23 juin 1779 et décédée à Auteuil le 10 avril 1824, fille de François-Joseph Quintin, écuyer, seigneur de Kercadio, né à La Villelouët en Bréhand le 9 décembre 1743 et y décède le 9 août 1785, et de Charlotte-Jeanne Le Bottey, née à La Villehervé en Planguenoual le 4 janvier 1742 et décédée à La Villelouët le 17 avril 1821, dont :

VI Charles-Jean Hervé du Lorin – Benneteau, né à La Villelouët le 30 Messidor An VII et décédé à Moncontour le 22 novembre 1850, adopté par le baron Charles Benneteau, chef de bataillon, chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur, maire de Bréhand en 1837, épouse à Moncontour le 12 juillet 1841 Charlotte Bisset Addisson, née à York en Grande-Bretagne le 23 août 1818, fille de John Addisson, officier, et de Louise de La Fosse, dont :

  1. Charles-Pierre Hervé du Lorin – Benneteau, qui suit ;
  2. Florant Jules Marie Hervé du Lorin – Benneteau, né à Moncontour le 29 avril 1843 ;
  3. Emilie Joséphine Hervé du Lorin – Benneteau, née à Moncontour le 31 mai 1846 ;
  4. Fernand Louis Joseph Hervé du Lorin – Benneteau, né à Moncontour en janvier 1849 et y décède le 10 décembre suivant ;
  5. N Hervé du Lorin – Benneteau, né à Moncontour le 23 août 1851 et y décède le 12 septembre suivant.


VII Charles-Pierre Joseph Hervé du Lorin – Benneteau, né à Moncontour le 2 février 1841.

 

Hervé : de gueules, à deux chevrons d’agent entrelacés, au chef cousu d’azur chargé une anille d’argent. 

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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 07:16

I Messire Philippe Hugues Anne Roland Louis, marquis de Lusignan, chevalier, comte de Lezay, appelé le comte de Lusignan, né le 13 janvier 1731, capitaine réformé à la suite du Régiment du Roy-Cavalerie, puis mestre de camp d’un régiment de cavalerie de son nom, ci-devant Brionne (dont il obtint l’agrément au mois de mars 1749 ; ayant été détaché, avec 250 hommes, pour lever quelques contributions de grains dans le district de Magdeburg, il fut enlevé et conduit dans cette ville, où il fut traité avec de grands égards par ordre du Roy de Prusse, qui, peu après, le remit en liberté sur parole), brigadier des Armées du Roy en 1761, maréchal de camp des Armées du Roi en décembre 1762, puis lieutenant-général des Armées du Roy le 5 décembre 1781, émigré avec sa femme à Chambéry en 1791, épouse en premières noces le 17 février 1749 Louise Julie Blandine de La Rivière, née à Paris le 24 décembre 1730, fille de Joseph Yves Thibault Hyacinthe, marquis de La Rivière, seigneur de Kerauffret, de Saint-Michel et autres lieux, commandant la Seconde Compagnie des Mousquetaires du Roi en 1754, député des Etats de la province de Bretagne pour l’ordre de la Noblesse, et de Julie Louise Céleste de La Rivière, dame de compagnie de Madame Adélaïde de France, dame du Palais de la Reine d’Espagne, et en secondes noces Marie Anne Catherine Couraud, dame de La Roche-Chevreux, née le 6 mars 1739, présentée au Roi le 23 avril 1769, fille de François-César Couraud, chevalier, seigneur de La Roche Chevreux et d’Antoinette Marie Catherine Marthe de Pierre Bussière, dont du premier lit :

II Messire Hugues Thiebaut Henry Jacques, marquis de Lusignan, comte de Lezay, co-seigneur de Plœuc avec son cousin La Fayette du 20 avril 1781 au 5 août 1783, né le 22 décembre 1749 à Paris et y décède le 10 février 1814, mousquetaire de la garde ordinaire du Roy en sa seconde compagnie en 1763, sous-lieutenant au Régiment de Flandre-Infanterie le 1er mars 1763, puis aux Carabiniers en 1767, capitaine au Régiment de Conti-Ccavalerie en 1770, rang de  mestre de camp en 1774 en quittant sa compagnie, mestre de camp en second au Régiment d’Orléans-Iinfanterie en 1776, chevalier dans l’Ordre Royal et Militaire de Saint Louis en 1782, mestre de camp commandant le régiment de Flandre-Infanterie du 1er janvier 1784 au 19 mai 1790,  député de la noblesse de la ville de Paris aux Etats généraux le 16 mai 1789, se réunit au Tiers Etat un des premiers et se déclara partisan d’une monarchie constitutionnelle et neutralisa les bonnes intentions de son régiment à Versailles, lorsque la populace de Paris s’y porta le 5 octobre 1789, membre du parti monarchien, maréchal de camp des Armées du Roy le 19 mai 1790, part en Angleterre pour ses affaires le 10 juillet 1792 avec un passeport de la municipalité de Paris, inscrit sur la  liste des Emigrés, obtient sa radiation définitive le 12 février 1800, revint à Paris, il s’était fixé à Abbeville dès le 17 octobre 1792.


 

Lusignan-Lezay (de) : burelé d'argent et d'azur de dix pièces, à l'orle de huit merlettes de gueules, au franc quartier de même.
Couronne de marquis.

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18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 18:32
Dame Anne-Jeanne-Louise Hélène Ferré, dame de La Ville es Blancs en Sévignac, née vers 1730, décédée en la paroisse Toussaints de Rennes le 11 novembre 1785 et inhumée le lendemain, dame de Plœuc et du Pont à l’Ane par acquêt du 5 août 1783 (Archives Départementales des Côtes d’Armor, 1E 2541), [fille unique de François-Louis-Joachim Ferré, seigneur de La Ville es Blancs, conseiller au Parlement de Bretagne pourvu le 15 octobre 1722 et reçu le 7 janvier 1723, né en la paroisse Saint Sauveur de Rennes le 2 avril 1700 et baptisé le lendemain, inhumé en la paroisse Notre Dame d’Alençon le 15 août 1730, et de Jeanne-Hélène des Rondiers, dame de La Ville au Maître et de La Croix, née vers 1702], épouse en la paroisse Saint Jean de Rennes le 1er septembre 1746 Charles-François-René d’Andigné, marquis de La Chasse, né et baptisé en la paroisse Saint Etienne de Rennes le 7 janvier 1722 et décédé le 19 avril 1782, conseiller au Parlement de Bretagne pourvu le 19 novembre 1746 et dispensé d’âge et de parenté avec son oncle Charles-Joseph d’Andigné, seigneur de Saint Germain en Coglès (1704-1758), reçu le 24 décembre 1746, vendit son office par acte du 30 septembre 1782 au prix de 30 000 livres, à simple procure, à charge de rembourser le droit de survivance de 3.438 livres et 3 sols payés par le vendeur le 5 août 1745, fils de Jean-René d’Andigné, marquis de La Chasse, et de Marguerite-Françoise d’Andigné, dame de Kermagaro, sans postérité.

Andigné (d') : d’argent à trois aigles de gueules, au vol adaissé, becquées et membrées d’azur.
Supports : Deux aigles au naturel.
Couronne de marquis

Devise : Aquila non capit muscas.

Ferré :  d'argent à la fasce d'azur, accompagnée de trois molettes de même.

 

 


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18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 14:07
I Messire Michel Louis Christophe Motier, marquis de La Fayette [fils d'Edouard Motier de La Fayette, marquis de Vissac, né au Bouschet le 21 novembre 1669 et décédé à Vissac le 9 janvier 1740, blessé au siège de Mons et à la bataille de Spire, prit le nom de La Fayette en vertu de la substitution faite en faveur de son père, bénéficiaire du testament du 11 mai 1692 de René Armand dernier de la branche ainée, et de Marie-Catherine Suat de Chavagnac, née vers 1690 et décédée le 30 avril 1772], né le 13 août 1731 et tué par un boulet anglais à la bataille de Minden le 1er août 1759, épouse en la paroisse Saint-Sulpice de Paris le 22 mai 1754 Marie Louise Julie de La Rivière, dame du Vieux-Marché et de Saint-Quihouët, née en 1737 et décédée le 3 avril 1770, fille de Joseph Yves Thibault Hyacinthe, marquis de La Rivière, seigneur de Kerauffret, de Saint-Michel et autres lieux, commandant la Seconde Compagnie des Mousquetaires du Roy en 1754, député des Etats de la province de Bretagne pour l’ordre de la Noblesse, et de Julie Louise Céleste de La Rivière, dame de compagnie de Madame Adélaïde de France, dame du Palais de la Reine d’Espagne, dont :
 
II Messire Marie Joseph Paul Yves Roch Gilbert Motier, marquis de La Fayette, né à Chavagnac le 6 septembre 1757 et décédé à Paris le 20 mai 1834, co-seigneur de Plœuc avec son cousin Lusignan du 20 avril 1781 au 5 août 1783, épouse le 11 avril 1774 Marie-Adrienne de Noailles, née en 1759 et décédée le 24 décembre 1807, fille de Jean-Paul de Noailles, duc d'Ayen, né le 26 octobre 1739 et décédé le 26 octobre 1824, et d'Henriette Anne Louise d'Aguesseau, dame de La Grange, née le 12 février 1737 et décédée à Paris le 22 juillet 1794, dont postérité.


 
Motier : de gueules à la bande d’or, à la bordure de vair.
Supports : deux bouquetins, les têtes contournées.
Couronne de marquis.
Cimier : une tête de cheval issante.
Devise : CUR NON ?






Le marquis de La Fayette
Citation :
J’ai pu me tromper mais je n’ai jamais trompé personne.
Invention : cocarde tricolore, bleu, blanc, rouge.


 

 
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18 mai 2008 7 18 /05 /mai /2008 13:56
I Messire Olivier-Yves de La Rivière, [fils d'Olivier de La Rivière, écuyer, seigneur du Plessis-Herupel en Plaintel, et de Vincente Pavic, dame de Kermartin en Minihy-Tréguier], chevalier, seigneur du Plessis-Herupel, de Kermartin et autres lieux, né posthume et baptisé en la paroisse Saint-Etienne de Rennes le 7 janvier 1636, décédé à Paris le 3 septembre 1709, seigneur de Ploeuc par acquêt du 22 février 1664 (Archives Départementales des Côtes d'Armor, 1E 2541), gouverneur de la ville et château de Saint-Brieuc et de la tour et forteresse de Cesson par lettres patentes données à Saint-Germain en Laye le 25 avril 1667, comte de Ploeuc par lettres patentes du 16 avril 1696 réunissant les terres et seigneuries de Ploeuc, de La Corbière et du Pont-à-L’Asne (Archives Départementales des Côtes d'Armor, 1E 658), épouse en 1659 sa parente Marguerite de La Rivière, dame de L'Isle-Aval en Saint-Pôtan, du Pont-Blanc en Plouaret et du Vau-Couronné en Quintenic, fille de Charles de La Rivière, chevalier, seigneur dudit lieu, de Saint-Quihouët en Plaintel, de Kerauffret en Bourbriac, de Saint-Michel en Guingamp, et de Marguerite Bernard, dame de L'Isle-Aval en Saint-Pôtan et du Vau-Couronné en Quintenic, dont :
 

II Messire Charles Yves Jacques de La Rivière, chevalier, marquis de La Rivière en Corlay, comte de Ploeuc, seigneur du Plessis-Herapel, de Kermartin, de Kergaric, du Pont-Blanc et autres lieux, né à Plaintel le 1er août 1662 et décédé le 3 janvier 1729, guidon des Gendarmes de la Reine, enseigne des Gendarmes Anglais, gouverneur de la ville et château de Saint-Brieuc et de la tour et forteresse de Cesson en 1708, épouse le 30 août 1689 Marie Françoise Céleste Le Voyer, marquise du Poulmy, vicomtesse de La Roche de Gennes, née en 1663 et décédée le 12 juin 1732, fille de Jean-Armand Le Voyer, chevalier, marquis du Poulmy, vicomte de La Roche de Gennes, seigneur de Ciran, de Boizé et autres lieux, décédé à Charleville en septembre 1674 des blessures reçues à la bataille de Seneff le 11 août précédent, mestre de camp de Cavalerie, brigadier des Camps et Armées du Roi, gouverneur de Chastelerault, et de Anne-Radegonde de Mauray, dame de Saint-Ouin, décédée le 20 décembre 1719, dont :

1- Gabrielle-Félicité de La Rivière, dame de Ciran, décédée en 1722, épouse par contrat du 12 novembre 1726 Thomas-Charles, marquis de Morant, chevalier, comte de Penzés, baron de Fontenay, seigneur de Bréquigny, né le 27 janvier 1706 et décédé à Bréquigny le 12 juillet 1750, conseiller au Parlement de Bretagne, fils de Thomas-Guy, marquis de Morant, chevalier, comte de Penzés, baron de Fontenay, seigneur de Bréquigny, né le 15 avril 1672, décédé à Bréquigny le 3 juillet 1722 et inhumé le surlendemain en la paroisse Saint-Germain de Rennes, lieutenant-colonel au Régiment de Lassay avec brevet de colonel, et d’Anne Le Roux de Kerninon, dont postérité ;

2- Charles de La Rivière, qui suit ;

3- Jean-Charles, chevalier de La Rivière, chevalier dans l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1699 ;

4- Françoise Anne Agathe Marguerite de La Rivière, dame du Poulmy, épouse Etienne Rivié, écuyer, baron de Chars, seigneur de Marine ;

5- Marie Louise Anne Céleste de La Rivière, dame de Mûr, épouse le 9 février 1718 Claude-Adrien de Lafond, écuyer, seigneur de Beuvrière, décédé le 17 juillet 1726 ;

6- Yvonnette-Françoise de La Rivière, dame de Ploeuc.

 

III Messire Charles Yves Thibault de La Rivière, marquis du Poulmy, comte de Ploeuc, seigneur de Kerauffret, né en 1691 et décédé le 20 avril 1781, lieutenant-général en 1745, gouverneur de Saint-Brieuc et de Rocroy, grand-croix dans l’Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis,  épouse Julie-Céleste Barberin de Reignac, fille de Louis Barberin, écuyer, comte de Reignac sur Indre, et de N de La Vallée de Pimodan, dont  :

1- Julie Louise Céleste de La Rivière, dame de compagnie de Madame Adélaïde de France, dame du Palais de la Reine d’Espagne, épouse son parent Joseph Yves Thibault Hyacinthe, marquis de La Rivière, chevalier, seigneur de Kerauffret, de Saint-Michel et autres lieux, commandant la Seconde Compagnie des Mousquetaires du Roy en 1754, député des Etats de la province de Bretagne pour l’ordre de la Noblesse, dont : a) Joseph Jules Hyacinthe de La Rivière, né en 1756 et décédé en 1770, gouverneur de Saint-Brieuc en 1766 ; b) Marie Louise Julie de La Rivière, dame du Vieux-Marché et de Saint-Quihouët, née en 1737 et décédée le 3 avril 1770, épouse en la paroisse Saint-Sulpice de Paris le 22 mai 1754 Michel Louis Christophe Motier, marquis de La Fayette, né le 13 août 1731 et tué à la bataille de Minden le 9 juillet 1759, fils d'Edouard Motier de La Fayette, marquis de Vissac,  né au Bouschet le 21 novembre 1669 et décédé à Vissac le 9 janvier 1740, blessé au siège de Mons et à la bataille de Spire, prit le nom de La Fayette en vertu de la substitution faite en faveur de son père, bénéficiaire du testament du 11 mai1692 de René Armand dernier de la branche ainée, et de Marie-Catherine Suat de Chavagnac, née vers 1690 et décédée le 30 avril 1772.

2- Louise Julie Blandine de La Rivière, née à Paris le 24 décembre 1730, émigrée avec mari à Chambéry en 1791, épouse par contrat du 17 février 1749 Philippe Hugues Anne Roland Louis, marquis de Lusignan, chevalier, comte de Lezay, appelé le comte de Lusignan, né le 13 janvier 1731, capitaine réformé à la suite du Régiment du Roy-Cavalerie, puis mestre de camp d’un régiment de cavalerie de son nom, ci-devant Brionne (dont il obtint l’agrément au mois de mars 1749 ; ayant été détaché, avec 250 hommes, pour lever quelques contributions de grains dans le district de Magdeburg, il fut enlevé et conduit dans cette ville, où il fut traité avec de grands égards par ordre du Roy de Prusse, qui, peu après, le remit en liberté sur parole), brigadier des Armées du Roy en 1761, maréchal de camp des Armées du Roy en décembre 1762, puis lieutenant-général des Armées du Roy le 5 décembre 1781, dont postérité.

 

Ramage de Mûr.
Rivière (de La) : d’azur à la croix engreslée d’or.

 

 

 

Yves Olivier de la Rivière,  Chlé Comte dud. lieu
et de Ploeuc, Sgr du Plessis de la Rivière & Gouvé
de St Brieuc

et
Marguerite de la Rivière, sa feme.

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