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5 novembre 2019 2 05 /11 /novembre /2019 17:27

 

Henri d'Avaugour, fils d'Alain de Penthièvre, de la Maison de Rennes, seigneur de Quintin ;

Geoffroy Botherel, son frère, seigneur de Quintin par partage de 1228, décédé en 1274 ;

Jean Botherel, dit Le Roux, son fils, seigneur de Quintin, décédé en 1293 ;

Geoffroy Botherel, son fils, seigneur de Quintin, tué à la bataille de La Roche-Derrien en 1347 ;

Jean Botherel, son fils, seigneur de Quintin, tué à la bataille de Mauron en 1352 ;

Geoffroy Botherel, son fils, seigneur de Quintin, décédé entre 1378 et 1381 ;

Jean Botherel, son fils, seigneur de Quintin, décédé en 1385 ;

Geoffroy Botherel, son frère, seigneur de Quintin, décédé en 1428 ;

Jean du Perrier, fils de Plésou Botherel, son neveu, seigneur de Quintin, décédé en 1461 ;

Geoffroy du Perrier, son fils, seigneur de Quintin, décédé en 1444 ;

Tristan du Perrier, son fils, seigneur puis baron de Quintin par lettres du Duc Pierre II en 1451, décédé en 1482 ;

Jeanne du Perrier, sa fille, baronne de Quintin,  décédée en 1504/05 ;

Nicolas de Laval-Montfort, dit Guy XVI de Laval, son fils, baron de Quintin, décédé en 1531 ;

Renée de Rieux, dite Guyonne XVIII de Laval, sa petite-fille, baronne de Quintin, décédée en 1567 ;

Paul de Coligny, dit Guy XIX de Laval, son neveu, baron de Quintin, décédé en 1586 ;

François de Coligny, dit Guy XX de Laval, son fils, baron de Quintin, décédé en 1605 ;

Henri de La Trémouille, dit Guy XXI de Laval, arrière petit-fils de Guy XVI de Laval, baron de Quintin, décédé en 1674 ;

Amaury de Gouyon, marquis de La Moussaye, baron de Quintin par acquêt de 1626, décédé en 1663 ;

Henri de Gouyon, marquis de La Moussaye, son fils, baron de Quintin, décédé en 1684 ;

Guy-Aldonce de Durfort, baron de Quintin par acquêt de 1681 puis duc de Quintin par lettres de 1691, décédé en 1702 ;

Guy-Nicolas de Durfort, son fils, duc de Quintin qui sera renommé en duché de Lorges en 1706, décédé en 1758 ;

Guy-Louis de Durfort, son fils, duc de Quintin, dit duc de Lorges, décédé en 1775 ;

Philippine de Durfort-Lorges, sa fille, duchesse puis baronne de Quintin par arrêt de 1778, décédée en 1806 ;

César-René de Choiseul-Praslin, son fils, baron de Quintin, décédé en 1846 ;

Clotilde de Choiseul-Praslin, sa fille, baronne de Quintin, décédée en 1885 ;

Isabelle de Polignac, sa fille, châtelaine de Quintin, décédée en 1935 ;

Léon de Frotier, comte de Bagneux-Faudoas, son fils, châtelain de Quintin

Comte Jean de Frotier de Bagneux, son fils, châtelain de Quintin, décédé en 1983 ;

Comte Gérard de Frotier de Bagneux, son fils, châtelain de Quintin, décédé en 2016;

Madame Caroline de Frotier de Bagneux, sa fille, châtelaine de Quintin

Château de Quintin

 

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8 septembre 2019 7 08 /09 /septembre /2019 16:33

Le régiment que le Roi vient de vous donner est un des meilleurs de l'Armée : son lieutenant-colonel est un militaire respectable par de longs et excellents services ; tous les capitaines qui le composent sont plus âgés que vous, et il n'est aucun d'eux qui, si l'on n'eût considéré que les services personnels, n'eût mérité plus que vous d'être nommé colonel ; cependant c'est vous qui allez être leur chef ; que cette première réflexion ne sorte jamais de votre mémoire.

Je ne vous dirai point : cherchez à mériter l'estime du corps que vous allez commander ; cette maxime est trop triviale, mais je vous dirai : cherchez à mériter l'amour. Tout colonel qui s'est concilié ce sentiment précieux obtient avec facilité les choses même les plus difficiles, tandis que celui qui ne l'a point acquis n'obtient qu'avec de grandes difficultés les choses même les plus aisées. Faites-vous donc aimer, mon fils, et le rôle difficile de colonel deviendra pour vous un jeu agréable. Vous vous tromperiez grossièrement si vous vous imaginiez que, pour obtenir l'amour de votre régiment, vous devez laisser fléchir la discipline ou affecter une complaisance extrême pour les désirs de chacun des officiers qui le composent ; ce moyen ne serait ni sûr ni glorieux. Vous vous tromperiez encore si vous vous imaginiez qu'une seule vertu, quelque heureuse ou brillante qu'elle soit pût vous concilier ce sentiment ; comme ce ne sont point les yeux seuls d'une femme qui vous captivent, mais l'ensemble, l'accord de ses traits, ce n'est de même que la réunion des vertus et des connaissances dont je vous parlerai dans le cours de ce mémoire, qui vous conciliera l'amour de votre régiment.

Ayez donc pour votre lieutenant-colonel la déférence la plus grande, ne donnez aucun ordre sans le consulter, je vous ai souvent donné ce conseil, cet ordre, je le renouvellerai chaque fois que j'en trouverai l'occasion ; si, à l'exemple de quelques jeunes chefs, vous manquiez d'égards ou de considération pour votre lieutenant-colonel, vous me feriez concevoir de vous l'opinion la plus défavorable, et vous deviendriez bientôt la' victime de votre imprudence ; votre régiment, divisé entre vous et lui, serait en proie aux partis, aux cabales, et dès lors vous ne pourriez plus espérer de faire le bien.

Ayez pour les anciens capitaines des égards marqués, consultez-les fréquemment, témoignez-leur de l'amitié et de la confiance. Soyez le soutien, l'ami, le père des jeunes officiers, aimez les vieux bas-officiers et les anciens soldats ; parlez-leur souvent et toujours avec bonté, consultez-les même quelquefois, un chef de corps se trouve toujours bien de cette popularité, elle m'a été souvent utile.

Etudiez, connaissez à fond tous les officiers de votre régiment; dépourvu de cette connaissance, vous seriez chaque jour trompé; vous confondriez la modestie avec le manque de talent, la confiance que donne la persuasion de ses forces avec une vaine suffisance, le désir du bon ordre avec une critique maligne, l'amour de la justice et du bien avec la délation, l'envie ou une ambition démesurée, la modération avec l'apathie ou l'indifférence, et la sévérité avec la raideur ; vous prendriez des conseils donnés par la flatterie ou l'intérêt pour ceux que la vérité dicte ; vous croiriez verser des récompenses sur la vertu, elles tomberaient sur l'intrigue; protéger des talents réels et vous ne prôneriez que des talents apparents ou factices.

Quand, après avoir étudié longtemps les officiers de votre régiment, vous les connaîtrez tous, vous choisirez parmi les, plus anciens deux amis particuliers en qui vous aurez reconnu de la vertu, des connaissances, l'amour de la vérité et du bon ordre ; vous les attacherez intimement à vous par votre amitié ; vous leur confierez : l'emploi important de vous parler de vos défauts avec franchise et de vous montrer vos fautes toutes nues. Ecoutez ces officiers avec attention, avec docilité ; gardez-vous cependant de leur accorder une confiance ou exclusive ou aveugle et de montrer trop clairement au reste du corps la préférence que vous donnerez à ces deux officiers, cette connaissance pourrait devenir la source d'inimitiés funestes.

J'ai développé devant vous le génie et le caractère de la nationalité française, ses mœurs, ses préjugés ; je vous ai fait connaître la meilleure manière de la retenir et de l'aimer, de la récompenser et de la punir, je ne vous répèterai donc point ici les leçons que je vous ai données sur ces objets, mais je vous dirai de n'employer jamais, avec vos soldats, des expressions dures, des épithètes flétrissantes et de ne proférer jamais en leur présence des mots ignobles ou bas. Le colonel qui se sert, avec ses soldats, de quelques-unes de ces expressions, s'avilit lui-même, et s'il s'adresse à des officiers, il se compromet de la manière la plus évidente. N'oubliez jamais que les officiers de votre régiment sont des hommes, Français, vos égaux, et que vous devez par conséquent en leur donnant des ordres prendre un ton et employer des expressions convenables à des personnes dont l'honneur est le mobile. Croyez bien, mon fils, que ce moyen est le seul bon, qu'il peut faire respecter les ordres, les rendre agréables, en accélérer l'exécution et inspirer aux soldats cette confiance en leurs officiers qui est la mère d'une bonne discipline et des succès.

Ne vous servez jamais de punitions que la loi réprouve, que l'esprit national condamne; quand vous serez forcé de punir, qu'on lise sur votre figure toute la peine que vous éprouvez d'être obligé d'en venir à cette dure extrémité. Ne laissez point échapper le moment de rendre de petits services aux officiers de votre corps; en attendant les grandes occasions de les obliger, vous vous exposeriez à ne les servir jamais. Comme ce sont les petites précautions qui conservent les vertus, ce sont les petits services qui gardent les cœurs. Sollicitez avec autant de suite que d'ardeur les grâces qu'auront méritées les officiers, les bas-officiers et les soldats de votre régiment: les Ministres pourront refuser l'objet de vos demandes, mais ils vous sauront gré de la chaleur que vous mettrez dans vos sollicitations, et votre régiment vous en aimera davantage. Ne faites jamais concevoir à aucun de vos subordonnés des espérances que vous n'êtes point assuré de réaliser : quand les personnes qui les auraient conçues les verraient détruites, elles vous accuseraient d'avoir négligé leurs intérêts.

Je vous ai accoutumé, il y a déjà longtemps, à vous lever dès quatre heures du matin; conservez cette habitude heureuse, jamais vous n'aurez un plus grand besoin de temps, car jamais vous n'aurez autant d'études à faire et de choses à exécuter ; ayant été fait colonel très jeune, vous serez selon les apparences de très bonne heure officier général, il ne sera presque plus temps alors de vous livrer à l’étude des grandes parties de la guerre; c'est donc à présent que vous devez les apprendre ; mais ne dussiez-vous point parvenir à un grade plus élevé que celui que vous occupez, croyez, mon fils, que l'emploi de colonel exige les connaissances les plus variées et les plus étendues. Pourrez-vous juger des talents de vos caporaux, si vous ne connaissez pas, aussi bien que le plus instruit d'entre eux, quelle est la progression qu'il faut suivre pour former un homme de recrue ; de l'instruction et de l'exactitude des sergents si vous ne connaissez pas dans toute leur étendue les devoirs dont ils sont chargés. Ce que je vous dis du sergent est également applicable au lieutenant, au capitaine, au major, au lieutenant-colonel ; oui, mon fils, ce n'est qu'en vous rendant capable d'occuper les différentes places qui sont au-dessous de la vôtre que vous pourrez dignement remplir celle qui vous est confiée, et forcer les autres à s'acquitter de tous leurs devoirs. 
Je ne vous recommanderai pas l'étude des ordonnances militaires, vous vous. y êtes livré de bonne heure, mais de ne jamais vous écarter de ce qu'elles prescrivent. Je serai le premier à vous punir ou à solliciter votre punition si j'apprends jamais que vous vous êtes permis de vous en éloigner. La loi est aux yeux de tout bon citoyen, de tout bon militaire, l'objet le plus sacré; on dit, je le sais bien, et dans ma jeunesse, je l'ai dit comme les autres : « La lettre tue et l'esprit vivifie » ; mais, comme j'ai toujours vu que, sous prétexte de cette vivification, on se permet les écarts les plus grands, je vous ordonne expressément de vous en tenir à la lettre de la loi. Respectez aussi les usages introduits depuis longtemps ; si vous en trouvez pourtant quelqu'un abusif, il le faut abolir, mais procédez à son abolition avec prudence et avec sagesse ; préparez par votre conduite et par vos discours ce que vous voudrez opérer ; faites-en sentir les avantages.

N'entreprenez jamais de détruire plusieurs abus à la fois; attachez-vous d'abord au plus important, au plus essentiel. Si l'on attaque en même temps toutes les parties d'un édifice qu'on veut rétablir, on l'ébranle toujours et quelquefois on le renverse ; ne démolissez qu'après avoir préparé ce qui doit être mis à la place de ce que vous voulez renverser. Souvenez-vous qu'on fait toujours plus de mal que de bien quand on propose inconsidérément les changements même les plus avantageux et quand on emploie la violence pour les faire adopter. Consultez les anciens officiers sur les réformes que vous voudrez faire; ils entraînent par leur opinion celle du corps entier.

Je ne vous parlerai point ici de l'étude de la guerre; je vous en ai prouvé la nécessité et les avantages dans un mémoire qui a précédé celui-ci et je vous ai indiqué le plan que vous deviez suivre pour apprendre cette science.

Je me bornerai à vous redire que l 'histoire est la source dans laquelle vous devez puiser sans cesse, ne lisez pas l 'histoire pour apprendre l'histoire, mais pour apprendre la guerre, la morale et la politique. L'histoire a été dès mon enfance l'objet de mon étude et c'est à elle que je dois tout ce que je sais. Ne négligez point les sciences mathématiques, je suis fâché de ne les avoir point cultivées, je les ai apprises de bonne heure, je les aimais, j'y avais fait des progrès, j'ai dû beaucoup au peu que j'en sais.

Vous êtes brave, vous l'avez prouvé, mais gardez-vous de l'être avec excès. Combien de larmes ne m'a pas coûtées la bravoure de quelqu'un qui m'était bien cher [il s'agit du chevalier de Belle-Isle, frère du maréchal, tué à l'attaque du col de l'Assietta dans les Alpes le 19 juillet 1747]. Que la vôtre ne me soit pas aussi cruelle. La bravoure qui est la première des qualités pour un soldat, doit, dans le colonel, être subordonnée à la prudence. J'aimerais cependant mieux avoir à pleurer votre mort que votre gloire, que votre honneur.

Souvenez-vous que les hommes qui vous conseillent le plus hautement de ménager votre personne seraient les premiers à vous blâmer si vous suiviez leurs conseils.

Aimez votre Patrie, aimez votre Roi ; vous le devez, mon fils, et parce que c'est un devoir imposé à tout citoyen et parce que les grâces dont j'ai été comblé vous en font une loi. Ces sentiments sont assez profondément gravés dans votre cœur pour que je puisse me dispenser de les approfondir encore en y repassant le burin.

Aimez la gloire ; que le désir de l'obtenir soit toujours ardent.

Cette passion de la gloire m'a soutenu dans la carrière difficile que j'ai parcourue; elle m'a fait oublier que j'étais né avec une santé délicate, un corps faible.

Je ne vous parlerai pas de la probité, mais je vous recommanderai de veiller sur celle de vos gens. On accuse quelques colonels de vendre les emplois de leurs régiments; je ne crois pas que cela puisse être; ils les donnent, mais les gens les vendent.

Ayez un régiment meilleur et plus instruit que les autres, cet amour-propre est permis à un colonel, mais ne cherchez pas à le rendre plus beau et surtout à le surcharger de pompe. Veillez à ce que les compagnies soient toujours complètes en hommes propres à la guerre ; qu'une fausse pitié ne vous engage pas à laisser les capitaines tirer la paye des soldats qu'ils n'ont point; celui qui se permet cette malversation trompe le Roi et manque de probité. Celui-là en manque encore qui n'apporte pas la plus exacte justice dans la distribution des grâces et qui, surtout n'empêche point ses subordonnés à faire sur le soldat des gains illicites. Cette attention est, mon fils, une des principales que doit avoir un colonel.

Assistez à tous les services que fera votre régiment, soyez toujours le premier au rendez-vous que vous lui aurez assigné ; paraissez uniquement occupé de vos devoirs, soyez actif, vigilant, exact, et vos officiers seront ponctuels, attentifs, zélés; dans le cas contraire, vous verrez une triste et froide apathie s'emparer de votre régiment ; tout colonel négligeant entraîne tout son corps vers l'oubli de ses devoirs.

Ne vous laissez pas emporter par l'impatience ou la colère; on se repent toujours d'avoir obéi aux premiers mouvements des passions. Voulez-vous faire une sottise ? a dit avec raison un de nos poètes, prenez conseil de la colère ; c'est en l'écoutant qu'un Chef de Corps compromet quelquefois son honneur, quelquefois sa vie, et plus souvent encore celle des hommes qui lui sont soumis.

Obéissez aux lois et aux hommes que le prince a choisis pour en être les organes ; l'insubordination est le premier, le plus grand des vices militaires ; il se communique avec une rapidité extrême et il acquiert des forces à mesure qu'il se propage. Tout colonel qui n'obéit point à ses supérieurs peut-il espérer que ses subordonnés lui obéissent ?

Regardez-vous comme le juge, le censeur, comme le magistrat et comme le père de votre régiment ; en qualité de magistrat et de juge, vous veillerez au maintien des lois, en qualité de censeur et de père, vous veillerez au maintien des mœurs. Occupez-vous sur tout de ce dernier objet, toujours oublié ou trop négligé par les chefs de corps militaires, là où les mœurs règnent on observe les lois et, ce qui vaut mieux encore, on les aime. Veillez donc à épurer les mœurs, mais ne pensez pas qu'elles se commandent; elles se montrent, elles s'inspirent.

L'autorité de l'exemple est ici, comme presque partout, plus forte que celle de la volonté ; la vigilance nous ferait en vain découvrir, dans les autres, des vices qu'on pourrait nous reprocher à nous-mêmes.

Si vos mœurs sont pures, celles de votre régiment le seront, votre tempérament se fortifiera, vous économiserez beaucoup de temps, vous vous mettrez à l'abri de plusieurs ridicules durables. Vous ne serez jamais le jouet des circonstances, et l'estime publique vous dédommagera des privations que vous vous serez imposées.

Fuyez le jeu et surtout les jeux de hasard, bannissez-les avec soin de votre régiment; ils perdent la plupart des militaires.

Gardez-vous de contracter le goût du vin, il abrutit; que votre table soit bonne, mais jamais délicate ; admettez-y les officiers de votre corps de préférence aux officiers généraux, aux colonels et autres chefs; que les rangs soient marqués, chez vous, par le degré d'estime que mériteront vos convives.

Réduisez vos équipages au pur nécessaire; vous devez donner l'exemple de la simplicité, de la modestie parce que vous êtes le colonel et parce que vous êtes mon fils. Cette modération vous coûtera d'autant moins que j'ai eu l'attention de bannir loin de vous cette mollesse voluptueuse qui transforme en femmes délicates la plupart des jeunes militaires. Je n'ai point souffert que l'on mît de l'or ou de l'argent sur  chevaux, vos mulets, ni sur l'habit de vos gens ; j'espère que vous soutiendrez toujours cette simplicité précieuse. La magnificence qui sied si bien à l'homme chargé de représenter un souverain est vicieuse dans l'homme de guerre en général, et funeste dans un colonel; son corps se fait un devoir, un honneur de l'imiter. Je n'ai jamais vu sans une vive indignation les jeunes chefs de nos régiments traîner après eux dans les camps et dans les garnisons, le luxe et la mollesse de la cour, chercher à se faire distinguer par la richesse et le brillant des équipages, la multitude des valets, l'extrême beauté des chevaux, la délicatesse des tables, rivaliser uniquement enfin dans l'art de multiplier les voluptés. Est-ce bien là l'ambition qui devrait animer les chefs des corps militaires ? Je m'arrête, l'aigreur s'emparerait bientôt de moi; mes conseils vous sont d'ailleurs moins nécessaires sur cet article que sur beaucoup d'autres.

Vous n'avez jamais vu un être souffrant sans désirer vivement de faire cesser ses maux ou de les alléger ; conservez, mon fils, cette sensibilité précieuse ; elle pourra bien quelquefois vous causer des peines, mais elle vous procurera encore plus souvent des plaisirs vifs et purs. C'est autant pour votre gloire que pour votre bonheur que je vous recommande de vous montrer humain et généreux ; l'humanité, la libéralité nous gagnent et nous conservent le cœur des homes avec qui nous vivons, auxquels nous commandons. Quelque dépense que vous fassiez pour soulager l'humanité souffrante, j'y pourvoirai avec joie ; j'aime bien mieux qu'on parle de votre bienfaisance que de votre habileté dans l'art d'ordonner une fête, que l'on s'étonne du nombre d'heureux que vous aurez faits que de celui des grands que vous aurez essayé de désennuyer. Le souvenir d'une fête qu'on a donnée ne laisse, ni dans l'esprit, ni dans le cœur aucune trace agréable ; celui d'un malheureux qu'on a consolé en laisse de délicieuses. Je ne m'oppose point à ce que vous distribuiez, dans quelque circonstance importante, une gratification générale aux soldats de votre régiment ; j'aimerais cependant mieux vous voir verser le même argent sur ceux qui auront été blessés, qui auront fait quelques actions éclatantes, ou qui, en remplissant leurs devoirs, auront éprouvé quelque perte grande pour eux. Ne laissez passer aucune semaine sans visiter une ou deux fois les malades de votre régiment ; parlez à chacun d'eux avec bonté ; écoutez leurs plaintes et faites-les cesser ; écoutez même le récit de leurs maux, cette complaisance contribuera autant que les remèdes à hâter leur guérison. Visitez souvent les prisonniers de votre régiment; l 'homme coupable doit être puni, mais non renfermé dans un endroit malsain. Je ne vous dirai pas de ménager à la guerre le sang et les peines de vos soldats; celui-là est indigne du nom d'homme qui, pour se faire une renommée, les expose à des maux, à des périls superflus ; sachez d'ailleurs que la gloire qu'on obtient à ce prix n'est ni belle ni durable.

Les colonels français sont renommés depuis longtemps dans l'Europe entière pour leur politesse; on ne fera jamais pour vous, j'en suis certain, une exception qui vous serait injurieuse. Loin de rester au-dessous de vos modèles, vous les surpasserez. La plupart des colonels ne sont polis qu'avec les femmes, leurs supérieurs et leurs égaux, vous le serez avec vos inférieurs. Vous ne parlerez jamais aux officiers de votre régiment, et jamais vous ne parlerez d'eux, avec ce ton impérieux qu'affectent quelques chefs de corps. Souvenez-vous, je vous le répète, que beaucoup de vos subalternes ont mieux mérité que vous de commander un régiment, que beaucoup ont une origine plus antique et plus illustre que la vôtre, et qu'il ne leur a manqué pour être élevé au-dessus de vous qu'un peu de richesse ou de bonheur. Soyez donc accessible, affable, poli, prévenant, mais encore davantage envers vos inférieurs qu'avec vos égaux; la politesse avec ses égaux n'est souvent que l'effet d'une politesse adroite; celle dont on use avec ses subalternes est une preuve de la bonté du cœur. Les louanges que j'ai reçues pour n'avoir jamais fait sentir le poids de mon autorité doivent vous encourager à imiter ma conduite.

Si jamais vous commettez des fautes, hâtez-vous d'en convenir et surtout de les réparer. Quoique cette manière d'agir soit bien naturelle et qu'elle ne mérite pas d'être louée, elle vous attirera cependant les louanges, vous gagnera des cœurs et vous fera pardonner des fautes, je l'ai souvent éprouvé moi-même.

Aimez, distinguez les officiers qui annonceront quelque talent pour la guerre et ceux qui, sans négliger leurs devoirs, s'adonneront à la culture des beaux-arts. Occupez-vous beaucoup des jeunes officiers de votre régiment, veillez vous-même sur leur conduite, sur leur instruction et sur les mœurs; soyez comme je l'ai dit, leur père, leur soutien, et, s'il le faut, leur instituteur. Vous n'aurez un bon régiment qu'autant que vos officiers seront instruits et que leur zèle pour le service sera vif et constant; croyez bien que vous n'obtiendrez ces précieux avantages qu'en donnant une attention extrême aux jeunes officiers et qu'en leur faisant contracter de bonne heure l'habitude d'une conduite régulière. Faites en sorte que les vieux officiers conçoivent pour leurs jeunes la tendresse qu'un père a pour ses enfants ou du moins qu'un mentor a pour son pupille ; faites que les jeunes officiers aient pour les anciens les égards, la condescendance et le respect que des enfants tendres et bien élevés ont pour leur père. Veillez à faire naître et à maintenir l'union dans votre régiment ; hâtez-vous d'étouffer les divisions naissantes, de déraciner les inimitiés ou du moins d'en prévenir les effets destructeurs, c'est là une des premières et des plus essentielles obligations imposées aux colonels.

Sachez tout œ qui se passera dans votre régiment, mais n'employez jamais pour y parvenir le vil moyen de l'espionnage; celui qui fait le métier de délateur ou d'espion de ses camarades est un malhonnête homme et ne mérite aucune confiance. Ne recourez à d'autres yeux, à d'autres bras que lorsqu'il vous sera absolument impossible de voir tout, de tout faire par vous-mêmes; descendez dans tous les détails ; on ne sait bien les choses que lorsqu'on connaît les plus petites particularités, ce n'est pas aux colonels à voir grand. Ne cherchez cependant point à attirer à vous les détails que la loi confie à vos subordonnés ; contentez-vous de les surveiller tous et de faire remplir à chacun ses devoirs.

Voici enfin mon dernier précepte. Souvenez-vous sans cesse, mon fils, que ce n'est point pour vous que vous avez été fait colonel, mais pour le bien du service et l'avantage du régiment qui vous est confié; que la gloire de l'Etat soit donc votre grande préoccupation.

Si vous réussissez à prouver à votre régiment que vous êtes animé par ces motifs, chacun des hommes qui le composent se fera un devoir, un plaisir de concourir à vos vues; alors, toutes les difficultés disparaîtront, vous obtiendrez une gloire que vous aurez méritée; vous verrez l'estime publique et les faveurs du Roi voler au-devant de vous et vous ferez enfin le bonheur d'un père qui vous aime.

 

(1) Charles-Louis, Auguste Fouquet, duc de Belle-Isle et de Gisors, pair de France (1748), chevalier des Ordres du Roi et de la Toison d'or, prince de l'Empire, né à Villefranche-de-Rouergue le 28 septembre 1684 et décédé à Versailles le 26 janvier 1761, petit-fils du surintendant Nicolas Fouquet, combattit sur le Rhin durant la guerre de succession de Pologne; il fut nommé maréchal en 1741. Il participa à la guerre de Succession d'Autriche, et conduisit intelligemment la très dure retraite de Prague (1742). Elu à l'Académie française en 1749, il fut ministre de la guerre de 1758 à 1760.

Portrait en buste de Charles-Louis-Auguste Fouquet (1684-1761), duc de Belle-Isle, maréchal de France par Maurice Quentin de La Tour (exposé au Salon de 1748) Collection particulière

Portrait en buste de Charles-Louis-Auguste Fouquet (1684-1761), duc de Belle-Isle, maréchal de France par Maurice Quentin de La Tour (exposé au Salon de 1748) Collection particulière

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15 juillet 2019 1 15 /07 /juillet /2019 07:10

NAF 28674 - Répertoire alphabétique des séries généalogiques

https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc946809

 

Pièces originales 1-3061 (Français 26485-29545)

https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc545108

 

Dossiers bleus 1-684 (Français 29546-30229)

https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc54511h

 

Carrés d'Hozier 1-652 (Français 30230-30881)

https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc54512r

 

Cabinet d'Hozier 1-344 (Français 30882-31225)

https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc545130

 

Nouveau d'Hozier 1-337 (Français 31226-31562)

https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc545147

 

Chérin 1-214 (Français 31563-31776)

https://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc54515g

 

 

 

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1 avril 2019 1 01 /04 /avril /2019 13:32
Les métiers d'art au Château de Quintin
Les métiers d'art au Château de Quintin
Les métiers d'art au Château de Quintin
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14 janvier 2019 1 14 /01 /janvier /2019 12:29

Selon une légende du 19e siècle la Vérité et le Mensonge se sont rencontrés un jour.

Le Mensonge dit à la Vérité : " Il fait très beau aujourd'hui"

La Vérité regarde autour d'elle et lève les yeux au ciel, le jour était vraiment beau. Ils passent beaucoup de temps ensemble jusqu'au moment d'arriver devant un puits.

Le Mensonge dit à la Vérité : "L'eau est très agréable, prenons un bain ensemble !"

La Vérité encore une fois méfiante touche l'eau, elle était vraiment agréable. Ils se déshabillent et se mettent à se baigner.

D'un coup, le Mensonge sort de l'eau, met les habits de la Vérité et s'enfuit.

La Vérité furieuse sort du puits et court partout afin de trouver le Mensonge et de récupérer ses habits.

Le Monde en voyant la Vérité toute nue tourne le regard avec mépris et rage.

La pauvre Vérité retourne au puits et y disparaît à jamais en cachant sa honte.

Depuis, le Mensonge voyage partout dans le monde habillé comme la Vérité, en satisfaisant les besoins de la société, et le Monde ne veut dans aucun cas voir la Vérité nue.

La Vérité sortant d'un puits - Édouard Debat-Ponsan, 1898

La Vérité sortant d'un puits - Édouard Debat-Ponsan, 1898

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24 décembre 2018 1 24 /12 /décembre /2018 08:00
MS 89 - Horae - Médiathèque Moulins Communauté, fol. 44v

MS 89 - Horae - Médiathèque Moulins Communauté, fol. 44v

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15 décembre 2018 6 15 /12 /décembre /2018 16:21

Petite merveille architecturale, le pont ferroviaire en X du Mans, conçut en 1898 par l'ingénieur des Pont-et-Chaussée Louis Harel de la Noë (né à Saint-Brieuc le 29 janvier 1852 et décédé à Landerneau le 28 octobre 1931), qui reçut pour cet ouvrage une médaille d'or lors de l'exposition universelle de 1900.

Il est constitué de deux ponts se croisant en leur centre au-dessus de la Sarthe pour former une croix (d'où son appellation de pont en X). Une première branche, destinée au tramway départemental à vapeur, relie le Quai Louis Blanc (en venant de la gare des Halles), au quai Ledru Rollin et à la rue Voltaire et le nord-est de la Sarthe. Une seconde, à l'usage des tramways urbains, permet de relier le tunnel des Jacobins à la rue Ducré et part vers le quartier du pré, à l'ouest.

Pour protéger leur retraite, les Allemands détruisent les ponts du Mans par dynamitage le 8 août 1944. Le pont Yssoir et le Pont en X en font partie. Les vitres des maisons situées aux alentours sont soufflées. Des morceaux du tablier tombent dans la Sarthe mais tous les piliers restent debout. Un des piliers sera oublié dans la rivière lorsque les ruines du pont seront rasées.

 

Pont en X - Le Mans
Pont en X - Le Mans
Pont en X - Le Mans
Pont en X - Le Mans
Pont en X - Le Mans
Pont en X - Le Mans
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5 décembre 2018 3 05 /12 /décembre /2018 09:44

Le 5 décembre 1360 le 1er franc est émis.

Cette pièce d’or, dite "franc à cheval", fut frappée pour payer la libération du roi Jean le Bon, capturé par les Anglais durant la guerre de Cent Ans. Le terme "franc" signifiait que le roi était "franc des anglais" donc libre

5 décembre 1360 : 1er franc
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11 novembre 2018 7 11 /11 /novembre /2018 09:28
11 novembre 1918 - 11 novembre 2018

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11 novembre 2018 7 11 /11 /novembre /2018 08:44
Bleuets de France
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25 août 2018 6 25 /08 /août /2018 17:24
Ordonnance de Villers-Cotterêts - 25 août 1539

François, par la grâce de Dieu, roy de France, sçavoir,faisons, à tous présens et advenir, que pour aucunement pourvoir au bien de notre justice, abréviation des proçès, et soulagement de nos sujets avons, par édit perpétuel et irrévocable, statué et ordonné, statuons et ordonnons les choses qui s'ensuivent. 

 

Et afin qu'il n'y ait cause de douter sur l'intelligence desdits arrêts, nous voulons et ordonnons qu'ils soient faits et écrits si clairement, qu'il n'y ait ni puisse avoir aucune ambiguïté ou incertitude ne lieu à demander interprétation. 

 

Et pour ce que telles choses sont souvent advenues sur l'intelligence des mots latins contenus esdits arrests, nous voulons d'oresnavant que tous, arrests, ensemble toutes autres procédures, soient de nos cours souveraines et autres subalternes et inférieures, soient de registres, enquestes, contrats, commissions, sentences testaments, et autres quelconques, actes et exploicts de justice, ou qui en dépendent, soient prononcés, enregistrés et délivrés aux parties en langage maternel françois et non autrement.

La première grande étape de la justice française au XVIe siècle commence avec l'ordonnance de Villers-Cotterêts. Son intérêt est quadruple. Elle marque, d'abord, la volonté de rendre l'administration accessible au peuple par le remplacement, dans les actes notariaux et judiciaires, du latin par le français. Par là, elle donne à ce dernier une force d'impact considérable qui le fera progresser, au cours des siècles suivants, au détriment de la langue d'oc et des autres parlers du royaume et en fera un admirable instrument de centralisation. Sur le plan de l'état civil religieux, l'ordonnance impose aux prêtres l'obligation, déjà recommandée depuis le milieu du XVe siècle par un certain nombre d'autorités religieuses, de tenir les registres paroissiaux. La mesure est longue à s'imposer et il faut attendre la fin du XVIIe siècle pour qu'elle soit réellement appliquée d'une manière générale. Ces registres sont devenus l'une des bases essentielles de la rénovation des études historiques. L'ordonnance, qui comprend 192 articles, se veut, cependant, essentiellement œuvre de transformation judiciaire. Elle « laïcise » la justice, en ne laissant aux officialités religieuses que leur seule compétence dans les questions de la foi. La systématisation et la rationalisation de la justice aboutissent à la réglementation de la procédure criminelle (institution de l'instruction secrète et de la question). Enfin, dernier aspect de l'œuvre, l'ordonnance interdit toute coalition aux compagnons et aux artisans. Elle traduit ainsi la pression exercée, dès le début du siècle, sur les masses salariales, dont la condition s'était considérablement améliorée au cours de la seconde moitié du XVe siècle. C'est, au total, une œuvre capitale qui demande, pour pouvoir être comprise objectivement, à être replacée dans son temps : l'augmentation de la pression démographique, le début du « plafonnement » des ressources agricoles, l'influence croissante du droit romain, la rationalisation de la société française. Mais, sous l'Ancien Régime, son application fut inégale et progressive.

Jean MEYER

 

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15 août 2018 3 15 /08 /août /2018 07:55
Le marquis de Ploeuc à Constantinople, 1859-1863Entre influence politique et circulations culturelles

par Thomas Gasnier

https://www.cairn.info/revue-bulletin-de-l-institut-pierre-renouvin1-2012-1-page-113.htm

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28 juin 2018 4 28 /06 /juin /2018 07:16
 Henri Lavedan ; illustrations de Edouard Bernard - Calmann-Lévy (Paris), 1915
 Henri Lavedan ; illustrations de Edouard Bernard - Calmann-Lévy (Paris), 1915
 Henri Lavedan ; illustrations de Edouard Bernard - Calmann-Lévy (Paris), 1915
 Henri Lavedan ; illustrations de Edouard Bernard - Calmann-Lévy (Paris), 1915
 Henri Lavedan ; illustrations de Edouard Bernard - Calmann-Lévy (Paris), 1915

Henri Lavedan ; illustrations de Edouard Bernard - Calmann-Lévy (Paris), 1915

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21 juin 2018 4 21 /06 /juin /2018 05:15
Devises pour les tapisseries du Roi où sont représentés les 4 éléments & les 4 saisons de l’année
Devises pour les tapisseries du Roi où sont représentés les 4 éléments & les 4 saisons de l’année
Devises pour les tapisseries du Roi où sont représentés les 4 éléments & les 4 saisons de l’année
Devises pour les tapisseries du Roi où sont représentés les 4 éléments & les 4 saisons de l’année

Devises pour les tapisseries du Roi où sont représentés les 4 éléments & les 4 saisons de l’année

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6 juin 2018 3 06 /06 /juin /2018 09:21

La première loterie organisée pour sauver une école et un monument ... avant Stéphane Bern !  

 

 

Pour résoudre la crise financière que connaissait l’École royale militaire en 1757, Casanova s’associa au projet de loterie élaboré par deux frères, les Calzabigi : deux arrêts du Conseil d’État des 15 août et 15 octobre 1757 autorisèrent pour trente ans le conseil de l’École à créer une loterie similaire à celles qui fonctionnaient dans diverses villes comme Gênes, Venise, Prague, Berlin. Le premier tirage eut lieu à l’Arsenal, le 18 avril 1758.

BnF, Département des Manuscrits, Français 26469, fol. 198

BnF, Département des Manuscrits, Français 26469, fol. 198

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Ecole Sainte-Anne

Ecole Sainte-Anne de Ploeuc

43, rue de La Gare

22150 Ploeuc-sur-Lié

02.96.42.10.26

http://ecolesainteanneploeuc.jimdo.com

château de Quintin

Château de Quintin - Quintin

https://www.chateaudequintin.fr/

Château de Bogard

bogard

Un cadre prestigieux dans les Côtes d'Armor (Pays de Moncontour) pour organiser des évènements inoubliables, mariages, réceptions, week-end, séminaires d'entreprises, séjours à la semaine.

Site : http://www.chateau-de-bogard.com

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