I. Julien Baron, épouse vers 1595 Marguerite Gendrot, dont :
II. Maître François Baron, baptisé à Ploërmel le 7 décembre 1612, procureur à Ploërmel, épouse vers 1638 Barbe Rigon, baptisée à Ploërmel 20 octobre 1618, dont :
III. Maître Jean Baron, né vers 1651 et décédé en 1725, procureur fiscal des comptes de la juridiction du Bois de La Roche en Néant, épouse à Guillers le 9 octobre 1685 Marie Pichot, baptisée à Guillers le 20 mars 1667, fille de Mathurin Pichot, greffier de la juridiction du Bois de La Roche, et de Michelle Duval, baptisée à Guillers le 15 février 1649 et y décède le 15 mai 1710, dont :
IV. Maître Julien Baron, sieur de Taya en Néant sur Yvel, baptisé à Néant sur Yvel le 28 novembre 1687, conseiller du Roy et alloué de Ploërmel, député du Tiers aux Etats de Bretagne, épouse MargueriteEdy, née à Pontivy le 10 mars 1688, fille de Pierre Edy, avocat en la Cour, et de Julienne Fraboulet, dont :
V. Maître Jean-Rodolphe Baron du
Taya, écuyer, né à Ploërmel le 30 janvier 1716 et décédé à Quintin le 15 janvier 1794, procureur fiscal de Loudéac en 1740, maire de Quintin de 1748 à 1754, député du Tiers aux
Etats de Bretagne de 1748 à 1752, sénéchal de Quintin, exilé à Montmorillon par lettres données à Versailles le 28 août 1752, puis à Laval par lettres données à Fontainebleau le 27 août 1753, est
autorisé de rentrer à Quintin par lettres données à Versailles le 1er avril 1754, et retrouva son entière liberté par lettres données à Versailles le 4 septembre 1754, eut réparation le 26
janvier 1785 et anobli par lettres patentes données à Fontainebleau en octobre 1785, épouse à Mohon le 18 mai 1739 Céleste-Marie-Anne Martin de
Gramusse, née à Loudéac le 1er janvier 1718 et décédée à Quintin le 11 janvier 1758, fille de Paul Martin de Gramusse et de
Marie-Anne Petiot, dont :
VI. Maître Rodolphe-Marcellin-François Baron du Taya, écuyer, né à Quintin le 24 avril 1749 et y décède le 9 février 1820, fabricant de toile, avocat au Parlement, maire de Quintin en 1779, député aux Etats de Bretagne en 1781, membre de la Commission Intermédiaire des Etats pour le diocèse de Saint Brieuc, épouse à Saint Brieuc le 9 février 1773 Charlotte-Yvonne-Cécile Le Guichet, née à Saint Brieuc, fille de feu François Le Guichet et de Cécile Laubé, dont :
VII. Messire François-Cyprien-Jules-Rodolphe Marie Baron du Taya, écuyer, né à Quintin le 12 avril 1782 et décédé à Trégueux le 27 juin 1865, maire de L’Hermitage, conseiller d’arrondissement en 1831
puis conseiller-général, agronome, membre du Conseil Royal d’Agriculture de France, président de la Société d’Agriculture des Côtes du Nord, fonda et dirigea des industries et des exploitations
agricoles dans la région de Quintin, fondateur du comice de Plœuc en 1821, titulaire de la grande médaille d’or de la Société Royale et Centrale d’Agriculture de Paris en 1824 et en 1852,
chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur le 27 avril 1846, épouse Cécile-Marie Bouble, dont :
VIII. Messire Rodolphe-Jean-François-Marie Baron du Taya, écuyer, né à Quintin le 17 janvier 1817 et décédé à Saint Brieuc le 20 novembre 1880, sorti de l’Ecole des Haras le 30 décembre 1843, directeur du haras de Lamballe de 1850 à 1852 puis de celui de Saint-Lô, directeur des Haras au Ministère de l’Agriculture en 1872, inspecteur-général des Haras le 19 septembre 1874, retraité en 1879, chevalier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur le 17 août 1858, commandeur dans l’Ordre Royal de Wasa le 22 décembre 1875, officier dans l’Ordre de la Légion d’Honneur le 6 mars 1876, chevalier dans l’Ordre de Notre-Dame de la Conception de Villa-Vicôsa le 4 avril 1878, retraité en 1879.
Baron du Taya : écu d’argent à deux lions affrontés
de gueules soutenant une moucheture d’hermines de sable ; ledit écu timbré d’un casque de profil orné de ses lambrequins de gueules, d’argent et de sable (Jean-Rodolphe Baron du
Taya, 30 décembre 1785)