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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 12:16

CHAPITRE III

Erection de la Hunaudaye en Baronnie

Dès 1451, aux Etats alors tenus a Vannes, le sire de la Hunaudaye occupait un rang hors de pair et non contredit parmi la noblesse. La Hunaudaye était déjà, en effet, l’une des antiques et principales bannière de Bretagne, lorsqu’il plut au duc François II, en 1487, d’ériger cette terre en baronnie.

D’ailleurs Tournemine en faveur duquel des lettres-patentes furent octroyées à cet égard avait-il « assez de biens et de richesses » pour maintenir « l’estat et honneur recquis à l’entretennement de baron et baronye ».

En avant tout, il s’agissait de récompenser son inébranlable patriotisme, en dépit des « dons, promesses, terreurs et espouvantemens » des Français qu’il n’avait cessé de combattre aux côtés du duc. C’était lui qui avait enlevé à ses ennemis le « chasteau et forteresse de Moncontour, pris par subtilz moyens à la vroye et loyale subjection » du souverain de Bretagne. Le nouveau baron y avait employé « corps et biens, en grand habondance et largesse ». Il était aussi au siège de Nantes, etc.

Le Mémoire où nous avons rencontré ces lettres-patentes nous donne la filiation des barons qui se sont succédés à la Hunaudaye, depuis Tournemine. Les tenues de 1610, de 1611, de 1627 et de 1637 en font foi :

« Messieurs de Rosmadec, héritiers de la maison de Tournemine en faveur de laquelle l’érection a été faite, en ont joui pendant qu’ils étaient propriétaires de la Hunaudaye. Catherine de Rosmadec, héritière de cette terre, la porta depuis, avec tous ses droits, dans la branche de Rieux-Châteauneuf, d’où elle passa dans celle de Rieux-Asserac, par le mariage de Jeanne-Pélagie de Rieux avec le marquis d’Asserac, aîné de la maison de Rieux ».

Vers le milieu du XVIe siècle, la baronnie de la Hunaudaye, déjà si puissante, se vit annexer la châtellenie de Plancoët, avec Montafilant. Nous aurons une idée de ce que devenait cette seigneurie princière en examinant le compte présenté, en 1502, par messire Pierre Héliguen, écuyer au chevalier « de Chasteaubriand et de Montaffilant, en sa cour de Montaffilant, héritier de hault, puissant et redoubté Monseigneur Françoys, chevalier seigneur en son temps des dicts lieux ».

Ce compte ne renferme pas moins de seize feuillets, sur vélin, ce fameux vélin de Lamballe dont il est question dans Rabelais, à l’occasion des Décrétales (A nos archives).

Le Mémoire de 1746, concluait au surplus en ces termes : « A l’égard de la terre de la Hunaudaye, M. le comte de Rieux est en état de prouver qu’elle n’est pas moins digne aujourd’hui de porter la qualité d’ancienne baronnie que lors de sa création, puisque, loin d’avoir souffert aucun démembrement, elle s’est au contraire accrue par la jonction de la baronnie ou ancienne bannière de Montafilant et châtellenie de Plancoët adjacente à la Hunaudaye, et qui ensemble ont le Fief proche ou dominant dans vingt-huit paroisses »

Outre la Hunaudaye, la maison de Rieux avait possédé les baronnies d’Ancenis, de Derval et de Malestroit, mais hélas ! disait l’auteur du Mémoire, il ne restait plus que celle de la Hunaudaye, aussi le seigneur comte et baron ne tenait-il que davantage à « la seule Terre que les malheurs du temps lui avaient laissée ».

Mémoire au sujet des lettres-patentes obtenues par Monsieur le Comte de Rieux pour la conservation des droits et privilèges de l’ancienne baronnie de la Hunaudaye. — Rennes, Vatar, 1746.

Mémoire au sujet des lettres-patentes obtenues par Monsieur le Comte de Rieux pour la conservation des droits et privilèges de l’ancienne baronnie de la Hunaudaye. — Rennes, Vatar, 1746.

Ce que ne pouvaient dire les lettres-patentes de François II, héritier des Montfort, c’était la fidélité des Tournemine à Charles de Blois qui valut à Pierre de la Hunaudaye, ancien compagnon d’armes de Du Guesclin, de voir son château démoli par ordre de Jean IV, ancêtre du duc François. Pierre en avait été d’ailleurs dédommagé par Jeanne de Penthièvre, veuve de Charles, par le don, en 1378, « des teneurs, hommes et homesses » de Pléven et de Plédéliac, qu’il reconnut tenir de sa suzeraine à foi et hommage. Ce fut lui qui commença la reconstruction du château détruit par les flammes sous la Révolution.

Pantagruel, Livre IX, Chapitre LII. — « Jean Chouart, dict Ponocrates, à Monspellier avoit achapté des moines de Sainct-Olary unes belles Descretales escriptes en beau et grand parchemin de Lamballe pour battre de l’or. — Les parcheminiers formaient, en cette ville, une corporation considérables. Les tanneurs, maçons et menuisiers ont continué en se groupant sous la bannière d’un saint Patron (saint Sébastien et sainte Anne), les traditions respectables du vieux temps.

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