Les accords d'Évian, résultat de négociations entre les représentants de la France et du Front de Libération Nationale, sont signés le 18 mars 1962 à Évian-les-Bains et se traduisent immédiatement par un cessez-le-feu applicable sur tout le territoire algérien dès le lendemain.
Ils mettent fin officiellement à huit années de guerre durant laquelle ont été tués 28 500 soldats Français, entre 30 000 à 90 000 Harkis, et entre 250 000 à 400 000 Algériens.
Mais, le cessez-le feu ne fut mis en oeuvre que par le commandement français qui l'imposa à ses troupes. Les ordres furent de s'enfermer dans les cantonnements et d'intervenir qu'en cas de légitime défense.
Malheureusement, le cessez-le feu ne fut donc qu'à sens unique.
Les combattants de la 11ème heures du FLN (rébellion réfugiée à Tripoli) ne reconnurent pas ces accords et, ayant les mains libres, partiquèrent assassinats, enlèvements, tortures... sur toutes les personnes d'origine européenne et algérienne ayant aidées la France : plus de 3 000 pieds-noirs furent enlevés (on ne sait toujours pas ce qu'ils sont devenus), entre 60 000 et 70 000 harkis furent tués dans des conditions atroces, sans oublier les civils algériens dont on ne connaît le nombre.
La Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives du ministère de la Défense a recensé 386 miliaires français ayant trouvé la mort après le 19 mars 1962.
Le 5 décembre 2002, 12 fédérations et associations d'anciens combattants se réunirent, 10 d'entre-elles repésentant 800 000 adhérents votèrent démocratiquement : la date du 5 décembre fut choisie comme journée nationale d'hommage aux morts pour la France des combattants d'Afrique du Nord. Cette date se voulant neutre et uniquement tournée vers l'hommage à tous les morts pour la France, et pas seulement jusqu'au 19 mars 1962.