Photographie faite avec l'aimable autorisation des propriétaires
sur le lien : une assiette du même style
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I. N Hervé, père de :
1) François Hervé, qui suit ;
2) Louis Hervé, écolier en Physique;
3) René Hervé, père de :
a) Ollivier Hervé, épouse en premières noces à Hénon le 13 février 1738 Marie Ollivier, fille de Pierre Ollivier, et en secondes noces à Hénon le 13 mai 1747 Magdeleine Morin, née à Hénon vers 1723, fille de feu François Morin et de Jacquemine Guiomar.
____________________________
[Ledit René Hervé est peut-être le même que celui qui épousa Marie Ollivier, dont sont issus :
1) Marie Hervé, née à Hénon vers 1715, épouse à Hénon le 1er févier 1742 Yves Baudet, né à Hénon vers 1714, fils de Pierre Baudet et de Françoise Pincemin ;
2) Vincent Hervé, né à Hénon vers 1722, épouse à Hénon le 25 février 1745 Marie Galais, née à Hénon vers 1726, fille de François Galais et de Mathurine Souplet, dont postérité ;
3) Jeanne Hervé, née à Hénon vers 1724, épouse à Hénon le 25 février 1745 Mathurin Galais, né à Hénon vers 1724, fils de François Galais et de Mathurine Souplet ;
4) Yves Hervé, né à Hénon vers 1727, épouse à Hénon le 9 février 1747 Jeanne Balais, née à Hénon vers 1727, fille de François Balais et de Mathurine Souplet ;]
____________________________
II. François Hervé, métayer à La Salle en Hénon, épouse à Hénon le 13 février 1714 Hélène-Marie L’Oncle, dont :
1) René Hervé, qui suit ;
2) Marie Hervé, épouse à Hénon le 13 février 1738 Jean Robert, cordonnier à Hénon, fils de Guillaume Robert, cordonnier ;
3) Anne Hervé, née vers 1721, épouse à Hénon le 21 novembre 1742 Jean Baudet, né en 1718, fils de feu Bertrand Baudet et de Péronelle Bertrand ;
4) Louise Hervé, née vers 1729, épouse à Hénon le 18 février 1749 Jean Souplet, né en 1722, fils de feu Jean Souplet et de Magdeleine Doré.
III. René Hervé, écolier en philosophie à Saint-Brieuc, décédé avant 1779, épouse à Hénon le 14 février 1738 Noëlle Basset, décédée avant 1788, fille de feu Toussaint Basset et de Françoise David, dont :
1) Louis Hervé, qui suit ;
2) André Hervé, né en 1743, épouse à Hénon le 26 février 1770 Anne Gautier, née en 1749, fille de Jacques Gautier et d’Anne Morin ;
3) Anne Hervé, née en 1750, épouse à Hénon le 19 février 1772 Mathurin Morin, né en 1746, fils de François Morin et de feu Gilette Nivet ;
4) Hélène-Louise Hervé, née et baptisée à Hénon le 7 mars 1752, épouse à Hénon le 17 octobre 1775 Gilles Hélouvry, né en 1747 François Hélouvry et de feu Françoise Guiomart ;
5) Françoise-Marie Hervé, née et baptisée à Hénon le 8 janvier 1754, épouse à Hénon le 13 mars 1779 Pierre Bouétard, né à Plédran en 1753, fils de feu Yves Bouétard et d’Anne Le Moiene ;
6) Toussaint Hervé, né et baptisé à Hénon le 1er août 1756, épouse à Hénon le 5 février 1780 Anne Boinet, fille de Jean Boinet et de feu Marie Gorvel ;
7) Jeanne-Marie Hervé, née et baptisée à Hénon le 30 avril 1759 ;
8) Claude-Pierre Hervé, né et baptisé à Hénon le 14 avril 1761, épouse à Hénon le 12 janvier 1788 Moricette Boinet, fille de Jean Boinet et de feu Marie Gorvel ;
IV. Louis-François Hervé, baptisé à Hénon le 4 avril 1739, épouse à Hénon le 28 janvier 1761 Marie Denys, née vers 1745, fille de Noël Denys et de Marguerite Boinet, dont :
1) François Hervé, qui suit ;
2) Noël-Claude Hervé, né et baptisé à Hénon le 26 juillet 1764.
V. François-Jacques Hervé, habitant Bellevue en Hénon, né et baptisé à Hénon le 27 novembre 1761, cultivateur, épouse à Hénon le 30 juin 1787 Anne Rouxel, née vers 1753, dont :
1) François Hervé, qui suit ;
2) Barthélémy-François Hervé, né à Bellevue le 10 janvier 1794 ;
3) Marie-Jeanne Hervé, née à Bellevue le 3 juin 1796, épouse à Hénon le 17 novembre 1808 Jean Rondel fils de feu Jacques Rondel et d’Hélène Robert ;
4) Marie Hervé, née en 1797, épouse à Hénon le 19 janvier 1814 Jean Pécheur, fils de Jean Pécheur et de feu Julienne Verde ;
VI. François Hervé, né à Bellevue le 5 mai 1788 et baptisé le même jour, cultivateur, épouse à Hénon le 5 décembre 1810 Louise Boishardy, née au Chêne-Loyo en Hénon le 31 juillet 1783 et baptisée le même jour, cultivatrice et ménagère, fille de Joseph Boishardy, né vers 1752, cultivateur, et de feu Louise Oisel, dont :
VII. Jean-Marie Hervé, né à Bellevue le 29 décembre 1823, laboureur, épouse à Hénon le 21 mai 1848 Marie-Rose Le Ray, née à Hénon le 5 novembre 1822, ménagère, fille de feu Joseph Le Ray, né vers 1782, laboureur, et de Rose Revel, née vers 1785, ménagère, dont :
VIII. Jean-Marie Siméon Hervé, né à Bellevue le 5 janvier 1854, laboureur, épouse à Hénon le 13 janvier 1886 Adèle-Marie de Goyon, née aux Granges-Godin en Hénon le 8 juin 1860, ménagère, fille de feu Mathurin Jean Marie de Goyon, né au Chêne-Loyo en Hénon le 9 novembre 1817 et décédé aux Granges-Godin le 26 septembre 1863, laboureur, et de Jeanne Le Marchand, ménagère, née vers 1827, ménagère, dont :
1) Adèle Marie Françoise Hervé, née à Bellevue le 28 janvier 1888 ;
2) Jean-Marie Hervé, qui suit.
IX. Jean-Marie Hervé, né à Bellevue le 9 avril 1891 et décédé à Bréhand le 3 septembre 1957, épouse à Hénon le 27 juillet 1919 Marie-Joseph Hercouët, dont postérité.
L'émission « X:enius » est le magazine de connaissance d'ARTE, diffusé du lundi au vendredi à 8h45 et 17h40. Pendant 26 minutes, il propose au public un décryptage de notre univers. Dynamique et ludique, « X:enius » est à la fois un road movie, une chasse au trésor et une émission scientifique.
Pommes de terre : un patrimoine bien vivant ?
Fin 2009 est paru, pour le magazine Connaissance
des Arts, un hors série concernant l'hôtel de Lamballe actuelle résidence de l'ambassadeur de la Turquie en France. Cet ouvrage documenté et illustré nous fait découvrir l'histoire extraordinaire
de cette demeure devenue aujourd'hui l'écrin d'un héritage diplomatique.
L'ouvrage intitulé L'Hôtel de Lamballe, la résidence de la Turquie en France, écrit par Carole Vantroys journaliste, commence par la brève narration de cette amitié
si ancienne et des liens entretenus entre les 2 peuples, tant au niveau politique que littéraire ou artistique.
Construit au 17e à Passy, l'hôtel acheté en 1653 par Claude Chahu, conseiller du roi. Les différents propriétaires qui s'y succèdent lui ajoutent chacun leur touche
personnelle, comme la salle de billard de François Berthelot riche financier. Les plus hautes personnalités de la cour viennent visiter ce palais de campagne (Passy ne fait partie de
Paris).
1784 la princesse de Lamballe acquiert la demeure pour la somme de 110000 livres. Le cher cœur de la reine Marie-Antoinette souhaite fuir la cour et ses intrigues
et trouve à Passy le remède à ses crises d'anxiété. Elle s'y trouve proche de son beau-père, le duc de Penthièvre avec qui elle s'adonne aux œuvres de bienfaisance. De l'hôtel, elle ne change que
la décoration et reste à l'identique de ce qu'indiquait l'acte de vente de 1783 : Une grande maison et ses dépendances sise à Passy, sur la vieille rue Basse dite des Roches, consistant en un
grand corps de logis, plusieurs bâtiments joignant et séparés,cour,basse-cour,maison dans ladite cour,réservoir,pompes pour y faire monter l'eau,tuyaux,robinets,bassin et conduite pour les
eaux,grande orangerie,terrasses,avenues d'arbres,grand jardin clos de mur descendant jusque sur le grand chemin de Paris à Auteuil, le tout se tenant,statues et bassins dans ledit jardin avec
jets d'eau vive.
Finalement, l'hôtel est mis sous séquestre lors de la mort de la princesse en septembre 1792 dont le corps fut dépecé par la foule et la tête promenée au bout d'une
pique. La demeure accueille différents occupants avant de devenir en 1846 la clinique psychiatrique 5 étoiles du docteur Blanche. Celui-ci soigne toute l'élite de l'aliénation mentale du poète
Gérard de Nerval au stambouliote Ismaïl Bey en passant par Juliette Grévy sœur du président de la République, ou Charles Gounod musicien. Sont organisés des dîners philosophiques, artistiques, ou
les personnes saines et malades se mêlent. Guy de Maupassant sera l'un des derniers patients de la clinique. Il y meurt en juillet 1893 peu avant la mort du docteur Blanche.
1922, la propriété est rachetée par André de Limur, pilote de guerre et diplomate x Ethel Crocker américaine et confie la restauration du palais de Lamballe à
l'architecte Jacques Gréber. Celui-ci découvre que la demeure est sur le point de s'écrouler. Elle est rasée et reconstruite à l'identique en pierre de taille. La comtesse Ethel de Limur espère
meubler et décorer le nouveau bâtiment tel qu'il l'était à l'origine et dans ce but ne ménage ni ses efforts ni son argent, se sentant moins propriétaire que dépositaire de cette demeure chargée
d'histoire.
Pendant la 2e Guerre Mondiale, alors que Jacques de Limur rejoint De Gaulle à Londres, c'est son frère Jean qui s'installe dans le château Il y reçoit des amis
acteurs, et c'est dans cette demeure que Danielle Darrieux fera la connaissance de son mari le dominicain Porfirio Rubirosa. À la libération, André de Limur vient retrouver son frère à l'hôtel de
Lamballe et en ouvre les portes au général Eisenhower qui y établit son quartier général.
En 1946, la demeure est louée puis rachetée par la Turquie qui y installe son ambassade, grâce à l'insistance de Nevin Menemencioglu, fille du ministre des Affaires
étrangères turc. Nevin y passera toute sa vie, en tant qu'attachée culturelle de l'ambassade.
Très loin de Ploeuc et de sa région, mais à garder dans nos mémoires : Nancy Wake, dite "la souris blanche", vient de s'éteindre à 99 ans.
Nacy Wake était la résistante la plus décorée de la Seconde Guerre Mondiale...
suite sur le lien : Nancy Wake
Le rolle de la monstre et revue fète à Fougières le 26ème jour de juillet l’an 1488 de deux cent trente deux homme de guerre à pié estant en l’ost et armée que la roy nostre sire fait à présent tenir audit lieu soubz la charge et conduite de Jehan Pigasse, escuier, leur cappitaine, sa personne en ce comprise, par nous François Lucas, chevaliier de la Rochetesson, conseiller et chambellan, et Jehan de la Primaudaye notère et secrétère du roy nostre seigneur. A ce commis et ordonné icelle monstre et revue, servant comme lacquet de sire jehan Legendre, aussi conseiller et trésorier des guerres d’icelui sire, et par là, commis au payement desdits gens à pié, pour 15 jours environ, commençant ledit 26ème jour de juillet, desqels les noms et pénoms çy après s’ensuivent :
et premièrement
ledit Jehan Pigasse, cappitaine
Guillaume Hiron
Guillaume Hubert
Richard de Servantin
Richart Vaulgeart
Geoggroy le Ridelet
Pierre Legoupil
Robert Aguillon
Pierre Chevalier
Jehan Bellantier
Guillaume Carbonnel
Guillaume Quetier
Jehan du Fossey
Pierre du Fossey
Anthoine Fouquet
Martin Marie
Raoulin Bonamy
Guillaume Lemière
Germen Lecornier
Lehan Lemasnier
Rogier Lecoude
Raoulet Pignagues
Thomas Deslandes
Jehan Marion
Jehan Périée
Louys Carbonnel
Odart Consnel
Philbert Lecharreton
Jehan de la Valecte
Guillaume Martin
Thomas Damier
Gabriel Poullart
Jehan Vallée
Thomas Lesnart
Jehan Leblant
Thomas Panyé
Thomas Agappe
Liger Leroy
Jehan Varin
Guillaume Leconte
Perrin Duchemin
Jehan Hubert
Vincent Depréaulx
Laurens Hamon
Guillaume Letual
Richart Leprovost
Jehan Lefectey
Olivier Chenevielle
Michel Guibert
Jehan Grégoire
Jehan Rogier
Jacob Hubert
Silon Bourdet
Guillaume Bastart
Jehan Bessart
Richart Videlou
André Dubergier
Jehan Lesnart
59
Guillaume Blomer
Jehan Pigasse
Jehan Daquesnay
Jehan Lejemble
Jehan Leveillart
Michel Mesnil
Michel Blomer
Jehan Gillebert
Jehan Lemesnager
Guillaume Guillotin
Guillaume Mouton
Pierre Normant
Michel Lefrançois
Guillaume de Douvre
Jehan Guéry
Jehan Levignereux
Jehan Dufresne
Jehan Lestournel
Thomas Baudin
Christofle Couillart
Michel Dumès
Robin Scelles
Guillaume Lecosturier
Philbert Jarnel
Vigou Gaudin
Guillaume Lejolys
Jehan Liorré
Jehan Coton
Michel Daguerre
Guillaume Lucas
Jehan Roussel
Ancel Marie
Jehan Doynel
Jehan Miton
Pierre Lebagues
Jehan Lebastard
Guillaume Ledur
Girès Ledur
Jehan Vivier
Jehan Hervieu
Thomas Poulart
Jehan Choquer
Giret René
Jehan Godart
Pierre Lelièvre
Pierre lepainblanc
Gillet Aufray
Jehan Deveu
Jehan Alain
Guillaume Jongan
Richart Lerousserel
Nicolas Jolys
Guillaume Grassart
Bertran Moisson
Jehan Tulout
Colin Jardin
Nouel Simon
57
Nouel Lambert
Pierre Pivert
JehanLermicte
Guillaume Desfouls
Jehan Jousselin
Pierre Rivière
Jehan Savary
Jahan Amary
Jehan Passays
Jehan Loysel
Tuffin Delamoire
Guit Routon
Guillaume Berthault
Thomas Lebourgays
Robin Launay
Guillaume Canniout
Jehan Armel
Martin Moysson
Colin Torcher
Joffroy Stames Laisné
Jamet Lepénible
Bellien Bays
Georget Lefranc
Vincent Ysabel
Jacques Avirty
Jehan Seult
Colin Yvon
Guillaume Besier
Vincent Vinecuier
Richart Durant
Thomas Dutout
Raoul Fravont
Jehan Hamon
Jehan Jouhan
Jehan Des Loges
Gervais Lebohier
Jehan Girart
Germain Gallois
Cardot Hays
Pierre Camus
Loys Gallet
Pierre Lecoq
Jehan Aufray
Jehan Giret
Jehan Martin
Noël Bonnepeur
Thomas Bonbon
André Dangey
Michel Duval
Colin Mochon
Geoggroy Rouxel
Colin LemordelayPierre Alain
Richart Hébert
Colas Nobilcan
57
Giret Saliou
Jehan Chevrel
Germain Pommeraie
Estienne Besnart
Colin Lyon
Edouart Fontaine
Geoffroy Leroy
Estienne Rogier
Robin Delaunay
Jehan Lebadays
Jamet Lefèvre
Pierre Picot
Jehan Leconte
Jehan Delisle
Guillaume Plansey
Colin Cause
Robin Legrant
Symon Chiefdevue
Thomas Ravenel
Mathieu Baron
Noel Brian
Perrin Hue
Symon Jouhan
André Baudouyn
Julien de Morcamin (?)
Colin Lenoble
Colin Lebonosier
Symon Besnart
Guillaume Denoie
Raoullet Denaye
Robert Noel
Colin Ballay
Thomas Scelle
André Senestre
Thomas Vauquelin
Pierre Davy
Jourdain Papillon
Jehan Du Moustier
Jehan Charles
Robin Harel
Jehan Alix
Geoffroy Desloges
Jehan Bienvenu
Jamet Gellin
Guillaume Auffray
Pierre Legoupil
Gilles Delanoë
Geoffroy Leridelet
Jehan Symon
Gilles Bernier
Colas Delafosse
Robin Duguey
Jehan le Régnelin
Jehan Martel
Pierre Hayer
Guillaume Ler
Perrin Reinier
Simon André
58
Somme totale desdits gens de pié : 232
Nous François Lucas, chevalier, seigneur de la Rochetesson, conseiller et chambellean, et Jehan de la Primaudaye, notère et secrétère du roy notre sire, commissaires dessus nommés, certiffions aux gens des comptes dudit sire et autres à qui il appartiendra avoir vu et visiité par forme de monstre et revue les 232 gens de guerre à pié dessus nommés et escripts par nom et prénom estant soubz la charge et conduite dudit Jehan Pigasse, escuier, leur cappitaine, sa personne en ce comprise : lesquels nous avons trouvés en bon et suffisant estat et habillement de guerre, cappables d’avoir et prendre chacun d’eulx la somme de 15 sous tournois à eulx ordonnés par ledit sire pour leurs gaiges et souldes de 15 jours entre commençant ledit 26ème jour de juillet. En tesmoing d’eulx nous avons signé ce présent rolle de nos noms, les jour et an dessusdits :
FRANCOIS LUCAS
PRIMAUDAYE
En la présence de moy, Robert Archambault, commis de maistre Denis Marcel, notère et secrétère du roy et contrôlleur de ses gens de guerre à pié, tous les dessusdits 232 hommes estant soubz la charge et conduite de Jehan Pigasse, escuier, leur cappitaine, sa personne en ce comprise, ont confessé avoir eu et receu de sire Jehan Legendre, aussi contrôlleur et trésorier des guerres dudit sire et par lui commis au payement desdits gens de guerre à pié, la somme de 464 livres tournois 13 sous au feur de 15 sous tournois à chacun d’eulx ordonné par ledit sire pour leurs gaiges et souldes de 15 jours entre commençant ledit 26ème jour de ce mois de juillet. De laquelle somme de 464 livres tournois, les dessus dits et chacun d’eulx particulièrement se sont tenus et tiennent pour contens et bien payés. Et en ont quicté et quictent ledit sire. Tesmpoing, mon seing manuel cy mis à leur requeste, le 27ème jour de ce mois de juillet 1488.
ARCHAMBAULT
Du 2 juillet au 26 août, dans la maison de tisserants (ex Puissance 4), place des Fontaines, exposition « Des hommes, des passions ».
Mardi - Mercredi - Vendredi - Samedi
14h00-18h00
Jeudi
10h00-13h00 et 15h00-18h00
- La passion du vélo par Yves et Françoise Beautrait, avec Robert Pansard spécialiste du Paris-Brest-Paris, du Tour de France cyclo, et Jacky Provost.
- La passion du travail du bois par Armand Boscher, ancien menuisier.
- La passion des jouets en bois par Juno Bravo.
- La passion des objets de la ferme par Eugène Gouédard, ancien mécanicien agricole.
- La passion du travail du cuir par Pierre Ecobichon, ancien bourrelier.
Moulin Gougeon en 1842
Moulin Goujon vers 1970
Lors de la Réformation de la noblesse de Ploeuc, le 7 octobre 1426, est cité un Bertrand Goujon.
Après avoir fabriqué les drapeaux nantais "Bro an Naoned" et vannetais "Bro Wened", puis le drapeau historique de la Bretagne "kroaz du", la société EMSAVER lance une souscription pour le drapeau des Ducs "Hermine plain"
EMSAVER : nouvelle marque bretonne, est une marque de vêtement et d'accessoires, destinée aux bretons et aux passionnés de la péninsule armoricaine aux couleurs de la Bretagne. A travers ses modèles, Emsaver, rappelle la Bretagne riche de son identité culturelle, de ses traditions et de ses valeurs de solidarité dans la lutte et de fierté qui ont fait d'elle une nation florissante et prospère.
Pour plus d'informations : EMSAVER, blog d'EMSAVER
I. Julien Guépin, épouse Guillemette Bochet, dont :
II. François Guépin, marchand de draps de soie à Rennes, épouse Guillemette Loyer, dont :
III. Maître Gilles Guépin, avocat au Parlement de Rennes, épouse Perrine-Louise Belnard, dont :
1) Gabriel-Pierre Guépin, qui suit ;
2) Julienne Guépin.
IV. Maître Gabriel-Pierre Guépin, avocat à la Cour, épouse Nicole-Françoise Segaud, dame de Kergjugu, dont :
V. Maître Jean-Jacques Guépin, né à Pontivy le 19 décembre 1730 et y décède le 29 octobre 1774, avocat à Pontivy, épouse Marie-Rose Laubé, dont :
1) Victor-Marie-Bonaventure Guépin, qui suit ;
2) Germain-Marie Guépin, qui suivra en VIbis.
VI. Maître Victor-Marie-Bonaventure Guépin, né à Pontivy le 30 janvier 1765 et y décède le 17 mars 1818, avocat et homme politique, chef de la Fédération de l'Ouest en 1790, procureur de la commune de Pontivy, administrateur du district en 1791, conseiller municipal de Pontivy sous l'Empire et la Restauration, représentant de la Chambre des Cent-Jours du 10 mai 1815 au 13 juillet suivant, épouse Marie-Reine-Julienne Hervé-Marialla, née à Moncontour en 1765 et décédée à Pontivy le 13 juin 1814, fille de Jean-Baptiste Hervé (du) Marialla, décédé en 1807, enregistreur à Moncontour, et de Reine-Marie Moisan, dont :
1) Jean-Louis-Victor Guépin, qui suit ;
2) Ange-Marie-François Guépin, qui suivra en VIIbis ;
3) Marie-Reine-Louise Guépin, décédée en 1876, épouse René Rabusseau, décédé en 1861, professeur de Réthorique au collège de Pontivy, dont postérité ;
4) Victoire-Marie-Françoise Guépin, née en 1796 ;
5) Jeanne-Louise-Marie Guépin, née à Pontivy le 29 Vendémiaire An III et décédée en 1876, épouse Théophile-François-Michel Boreau, propriétaire à Parthenay ;
6) Victor-Marie Guépin, née à Pontivy le 8 Fuctidor An IV ;
7) Joséphine-Louise-Sainte Guépin, née à Pontivy le 6 Floréal An VI et décédée en 1863, épouse François-Louis Le Moingn, percepteur des Contributions Directes de Pontivy ;
8) Colette-Mélanie-Catherine Guépin, née à Pontivy le 18 Prairial An VIII ;
9) Anonyme Guépin, né à Pontivy le 15 Prairial An X.
VII. Maître Jean-Louis-Victor Guépin, né à Pontivy en juin 1802 et décédé à Rennes rue aux Foulons n° 13 le 19 juillet 1869, licencié en Droit, notaire à Ploeuc de 1823 à 1836, juge de paix de l'arrondissement du Marin à La Martinique le 23 novembre 1828, magistrat, conseiller de l'arrondissement de Saint-Brieuc sous la Monarchie de Juillet, conseiller à la Cour Impériale de Rennes de 1854 à 1869, chevalier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur, épouse Joséphine-Marie-Françoise Tiengord de Tréfériou, dont :
1) N Guépin, épouse Louis Leverger, né en 1832, négociant à Loudéac.
_______________
VIIbis. Ange-Marie-François Guépin, né à Pontivy le 30 août 1805, décédé à Nantes le 21 mai 1873 et inhumé au cimetière de La Bouteillerie, franc-maçon en 1867, préfet de Loire-Inférieure le 5 septembre 1870 et démissionnaire le 4 octobre suivant pour raison de santé, épouse en premières noces à Nantes le 15 juin 1830 Adélaïde-Renée Le Sant, née en 1810 et dcoécédée en 1843, fille de Marc-François-Joseph Le Sant, né en 1786 et décédé en 1865, pharmacien, adjoint au maire de Nantes, conseiller-général de 1841 à 1845, et d'Adélaïde-Renée Haubois, en secondes noces à Nantes le 6 avril 1847 Clotilde Maussion, née en 1800 et décédée en 1849 [veuve de Jean-Michel Babin] fille de Pierre Maussion, né en 1770 et décédé en 1814, rentier demeurant à Haute-Goulaine, et de Jeanne-Marie-Josèphe Mailhos, décédée en 1815, et en troisièmes noces au Temple de l'Oratoir de Paris Ier Floreska-Clémentine Leconte, protestante, née en 1813 et décédée en 1889, fille de Pierre-Constant Leconte, né en 1792 et décédé en 1851, manufacturier, et de Louise Griotteray, décédée en 1880, dont du premier lit :
1) Ange-Victor Guépin, qui suit ;
2) Marie-Reine-Louise-Adélaïde Guépin, née en 1838, épouse Jules-Marie Lucas de Peslouan, protestant, notaire à Ploërmel, avocat à Nantes, conseiller-général de la Loire-Inférieure, dont postérité.
VIII. Docteur Ange-Victor Guépin, né en 1831 et décédé en 1880, médecin occuliste, conseiller municipal républicain de gauche de Bordeaux de 1870 à 1874, conseiller d'arrondissement en 1876, épouse Elisa-Suzanne-Elodie Mercat, née en 1844, dont :
1) Ange-Jean Guépin, qui suit ;
2) Elodie-Adeline Guépin ;
3) Marie-Suzanne Guépin.
Docteur Guépin |
IX. Docteur Ange-Jean Guépin, né à Bordeaux le 16 octobre 1866 et décédé en 1929, médecin à Cannes, lauréat de la Faculté de Médecine à Paris, professeur libre de chirurgie spéciale à l'Ecole pratique de la Faculté de Médecine de Paris en 1900, chef du service des voies urinaires à l'hôpital de Péan en 1902, chirurgien consultant du Ministère de la Justice en 1903, chevalier dans l'Ordre National de la Légion d'Honneur le 31 décembre 1906 et officier le 9 janvier 1914.
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VIbis. Germain-Marie Guépin, né à Pontivy le 11 juillet 1766 et décédé à Uzel le 6 avril 1809, marchand, épouse en premières noces au Quillio le 24 juin 1790 Françoise-Marie Cognet, fille d'Yves Cognet et de Jeanne-Marie Le Nevedec, et en secondes noces à Loudéac le 18 février 1805 Françoise-Jacquemine Caro Villourmel, née à Lamballe en 1777, ménagère, fille de feu Julien-Joseph Caro Villourmel et de feu Françoise Ruello, dont du premier lit :
1) Françoise-Marie Guépin, née à Uzel le 26 avril 1792
2) Victor-Georges Guépin, qui suit ;
Et du second :
3) Edouard-Jean-François Guépin, né à Uzel le 21 Frimaire An XIV ;
4) Alphonse Guépin, qui suivra en VIIbis.
VII. Victor-Georges Guépin, né à Uzel le 31 août 1797 et décédé à Quintin le 4 février 1883, conseiller-général des Côtes-du-Nord, chevalier dans l'Ordre de la Légion d'Honneur le 20 septembre 1869, épouse à Quintin le 13 février 1827 Rodolphine Le Coniac, née à Uzel en 1806, fille d'Hippolyte Le Coniac, et de feu Anne-Marie Baron, dont :
1) Victorine-Cécile Guépin, née à Quintin le 18 novembre 1827 et y décède le 19 mars 1885, sans alliance
2) Victorine-Anne-Marie Guépin, née en janvier 1830 et décédée le 10 novembre suivant ;
3) Victorine-Cécile-Pauline Guépin, née à Ploeuc le 28 février 1831, épouse à Quintin le 19 septembre 1858 Joseph-Ange Martin, né à Auray en 1827, fils de Théophile Martin et de feu Joséphine Fougère ;
4) Jenny Guépin, née en 1833 et décédée à Quintin le 19 juin 1896 ;
5) Alphonse-Marcelin Guépin, qui suit ;
6) Edouard Guépin, qui suivra en VIIIbis ;
7) Rézia Guépin, née à Quintin le 15 novembre 1840 et y décède le 12 avril 1856 ;
8) Rodolphe Guépin, né à Quintin le 16 juillet 1846 et y décède le 24 janvier 1875 ;
9) Germain-Georges, né à Quintin le 19 février 1851 ;
VIII. Alphonse-Marcelin Guépin, né à Quintin le 27 octobre 1836,
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VIIbis. Alphonse Guépin, né à Uzel le 17 février 1808 et décédé à Saint-Brieuc le 8 décembre 1878, architecte du dépôt d'étalons de Lamballe de 1848 à 1859, conservateur des édifices diocésains de Vannes et de Saint-Brieuc de 1850 à 1856, architecte en chef du département des Côtes-du-Nord et de la ville de Saint-Brieuc de 1850 à 1878, épouse Thérèse-Anne-Marie Martin, dont :
1) Elulalie-Marie Guépin, née en 1844, épouse à Saint-Brieuc le 23 avril 1867 Jean-Marie-Paul Even, né en 1842, fils de Jean-Joseph-Mathurin Even et d'Héloïse-Caroline-Marie Carillet ;
2) Résia-Marie Guépin, née à Saint-Brieuc en 1850, épouse à Saint-Brieuc le 19 juin 1872, Arsène-Marie Ruellan, né à Etables en 1844, fils de feu Jean-Marie Ruellan et de Pétronille-Marie Corbel ;
3) Alphonse-Marie-François Guépin, qui suit.
VIII. Alphonse-Marie-François Guépin, né en 1852 et décédé en 1917, élève de l'Ecole des Beaux-Arts.
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VIIIbis. Edouard Guépin, né à Quintin le 27 novembre 1837 et y décède le 18 février 1902, épouse Marie Gripat, dont :
1) Edouard-Marie-Georges Guépin, né à Quintin le 14 septembre 1880 et y décède le 21 novembre suivant ;
2) René Guépin, né à Angers en 1870 et décédé à Quintin le 17 février 1871 ;
3) Cécile Guépin, née à Angers en 1871, épouse à Quintin le 28 octobre 1894 Marie-Paul-Armand Gast, né à Voujeau-Coint en 1855, fils de feu Amédée Gast et de Pauline Picquart.
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Bibliographie :
Les préfets de Gambetta - Vincent Wright, complété par Eric Anceau et Sudhir Hazareesingh, Presse Universitaire Paris-Sorbonne.
Dictionnaire des Parlementaires Français de 1789 à 1889 - Adolphe Robert et Gaston Cougny, Paris, 1889.
Archives Départementales du Morbihan et des Côtes d'Armor.
VILLE DE PLOEUC-SUR-LIÉ ET SES MAIRES,
de 1790 à aujourd’hui
du 18 au 26 juin 2011
Entrée gratuite
Médiathèque Louis Guilloux à Ploeuc
Jeudi, samedi, dimanche de 10 à 12 H et de 14 à 18 H
Lundi, mardi, mercredi, vendredi de 14 à 18 H
Organisée par le club de généalogie de Ploeuc, section A.A.M.Y.
Dans la famille des généalogistes, il y a le fils aîné, le généalogiste familial, né sous la royauté, qui aide les particuliers à retrouver leurs ancêtres et constituer leur arbre. Mais il y a aussi le cadet, le généalogiste successoral, né au XIX e siècle, chargé de son côté de trouver coûte que coûte l'ensemble des héritiers lorsqu'un ou plusieurs d'entre eux manquent à l'appel. Ce qui est le cas dans 2 à 3 % des successions.
Leur point commun ? Ils farfouillent, sans relâche, dans les archives municipales, les listes d'état-civil, les fichiers
fiscaux, pour trouver des indices et identifier le chaînon manquant. Mais la ressemblance s'arrête là. D'abord, les successoraux sont avant tout des juristes qui connaissent sur le bout des
doigts le droit de la succession. « Nous n'avons pas le même métier, même si nous utilisons en partie le même matériau, explique Dominique Masson (notre photo), dont l'étude est à Lille. Le
généalogiste familial explore un temps plus ancien. Nous, on remonte jusqu'à six degrés de parenté, qui est le maximum légal pour hériter. On se limite donc aux
arrière-grands-parents. »
Le mythe de l'oncle
d'Amérique
Ce qui n'empêche pas qu'il y ait un côté détective chez le généalogiste successoral qui, dans 99 % des cas, est saisi par
un notaire qui a un doute sur le nombre d'héritiers. « C'est sûr qu'il faut aimer fouiner, et on ne sait jamais sur quoi on va tomber, mais c'est compliqué d'identifier l'ensemble des
héritiers et ensuite de trouver leur adresse. On fait d'ailleurs parfois appel à des agences de détectives », souligne Dominique Masson. Il y a des cas où c'est même très difficile, comme
lorsqu'il s'agit de trouver les héritiers d'une famille de bateliers...
Et de nous montrer le résultat d'une des enquêtes de son cabinet, résumée sur une feuille A4. Avant d'exhiber la matière
première qui a servi à la concocter : des dizaines de mètres d'arbre généalogique. « On ne peut pas se permettre de se tromper, il faut explorer toutes les pistes même si on n'a pas
d'obligation de résultat », poursuit Dominique Masson.
Et dans cette enquête, qui dure en moyenne un à deux ans, et parfois jusqu'à cinq ans, les généalogistes successoraux
sont amenés à aller aux quatre coins de la France, mais aussi dans le monde entier. Nathan Van Waas, qui dirige l'étude Exode à Aubry-du-Hainaut, dans le Valenciennois, est allé la semaine
dernière chez des Anglais dont une partie de la famille avait vécu au Canada et une autre en France. Il va aussi régulièrement en Pologne, avec le nombre important d'immigrés de ce pays présents
dans la région.
Et dans cette quête d'héritiers, les « successoraux » peuvent à la fois apporter une bonne nouvelle ou au
contraire réveiller des souvenirs enfouis ou des histoires douloureuses... « Des conflits peuvent remontent à la surface, estime Nathan Van Waas. Et il est toujours difficile d'annoncer à
quelqu'un, malgré un lien rompu, qu'un parent est décédé, surtout quand il s'agit d'un père ou d'une mère. »
Secrets de famille
Et ce n'est pas si rare puisque les enfants en ligne directe représenteraient un tiers des personnes recherchées. Dans ce
cas de figure, Dominique Masson a une règle : ne pas annoncer la nouvelle par courrier et éviter de le faire par téléphone. Parfois, son intervention peut aussi révéler des secrets familiaux,
toujours complexes à aborder, comme celui des enfants naturels. « Une fois, je cherchais les héritiers d'une dame qui vivait seule avec sa fille, raconte Dominique Masson. On a trouvé
d'autres frères et soeurs. Il se trouvait qu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, cette femme avait quitté son foyer car elle était enceinte d'un officier allemand. On a plein d'autres
histoires comme ça. Et c'est toujours difficile de découvrir qu'un parent avait un pan de vie caché. » Mais le généalogiste successoral est parfois accueilli à bras ouverts. Comme lorsqu'il
apprend à un héritier la mort d'un parent qu'il n'appréciait guère. Ou parce qu'il lui révèle qu'il devient millionnaire, avec le vieux mythe de l'oncle d'Amérique. « Ça m'est arrivé une
fois ; avec le décès du dernier membre d'une riche lignée française de médecins, se souvient Nathan Van Waas. Je suis allé à l'étranger après avoir découvert un neveu éloigné, à l'époque, il
avait touché neuf milliards de francs... » Et puis tout simplement, il peut aussi y avoir le plaisir de découvrir une famille dont on ignorait l'existence. D'ailleurs, c'est ce que préfère
Dominique Masson dans son métier : « Quand on raconte à quelqu'un une histoire qui le concerne et qu'il ne connaissait pas, c'est clairement le moment le plus agréable. »
Les ruines de Rustéphan en Nizon (29)
UN CRI D’ALARME
Tous les ans et inlassablement depuis 15 ans, je lance – en vain - un cri d’alarme sur l’état de plus en plus critique des ruines du manoir de Rustéphan à Nizon.
J’ai multiplié des actions dans tous les sens pour alerter les élus, mais aucune n’a ébranlé les municipalités successives de Pont-Aven, pourtant directement et seules responsables du sort de ce monument historique en grand péril.
La Bretagne est très riche de son patrimoine architectural, mais rien dans toute la diversité de ce patrimoine, n’a d’équivalent avec ces célèbres et tragiques ruines. Depuis au moins trois siècles, le manoir d’origine ne connaît que destructions et pillages de ses pierres. Mais force est de constater avec respect que, de nos jours, les majestueuses ruines de cet ancien édifice du début de la Renaissance (1480) résistent toujours courageusement. S’il est vrai qu’il ne reste plus que deux fragments de l’ensemble (1/10e du tout : ce qui est peu), ils portent en eux un immense potentiel de rêve et d’émotion qui attire irrésistiblement des visiteurs passionnés d’Histoire et de vieilles pierres enchantées. L’erreur souvent commise est d’imaginer la reconstruction de l’édifice alors que se sont les ruines, en tant que telles, qui possèdent une force indescriptible comme l’avait exprimé l’historien CAMBRY en 1794.
Elles sont la plus ancienne et plus belle page de l’histoire des habitants de la commune.
Des proches voisins m’ont signalé que depuis quelque temps, ils entendent régulièrement des pierres tomber du haut de l’édifice.
C’est nouveau et très inquiétant à ce rythme soutenu.
À chaque poussée de vent, le hurlement sourd et lugubre des murs qui tremblent s’amplifie inexorablement.
Il y a danger en la demeure. Grand danger pour le public qui fréquente les lieux. Grand danger pour la survie de ce petit bout de choux du patrimoine architectural breton : le chouchou des anciens habitants de Pont-Aven, de Nizon et d’ailleurs, considéré aujourd’hui par les décideurs de la commune comme un vulgaire tas de cailloux : je ne cesse de le répéter.
Gérard BERTHELOM
A lire :
Article OUEST-FRANCE du 17 mai 2011 : Le manoir de Rustéphan dans une situation critique.
Article OUEST-FRANCE du 23 juillet 2010 : Gérard Berthelom tire la sonnette d'alarme.
Article OUEST-FRANCE du 23 juillet 2010 : Isabelle Biseau : "une impasse juridique"
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